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Commentaires

noelle.dessertaine@laposte.net

comment se fait-il que l'on ne parle plus de l'ancien cinéma kursaal fondé par Monsieur Boeglin et suivi par son fils Louis Boeglin qui créa le cinéma ABC dans les année 1949 ! Honteux que l'on n'écrive plus l'histoire de cette ville qui a vécu le cinéma parlant ! Il n'y a plus que les grosses maisons du cinéma pour une histoire d'argent. Où en est le patrimoine des anciens commerçants ?

régionale toujours

Elle ne peut plus rien faire, face à ce géant du paté en croute !

Xavier

Pour les Quais mais que fait la SEMPAT, propriétaire des lieux ? C'est PATHE-tique :-)

régionale toujours

Quel dommage, je viens de lire avec stupeur que le cinéma des quais n'est plus, officiellement...il s'appelle désormais Cinéma Pathé ! Plus aucune originalité décidément.

Jean-Luc

Article intéressant de 2004 concernant le cinéma des quais et se poser la bonne question : Pourquoi la SEMPAT a acheter les murs pour sauver le projet et Pourquoi la Mairie n'a pas fait un appel d'offres pour le rachat de l'ancien abattoir ?

Le Point.fr - Publié le 16/01/2004
Les frères ennemis
http://www.lepoint.fr/archives/article.php/117781
Chez eux, le cinéma est une vieille histoire de famille, un virus transmis de génération en génération, depuis la création en 1927, par Moïse Foglia, du Lumina, à Audincourt, première pierre d'un petit empire qui s'étendra à l'ensemble du pays de Montbéliard. Son premier petit-fils, Jean-Claude, né en pleine guerre, est mis sous la protection de son oncle et de sa tante, près de la frontière suisse, à Delle. Ce sont eux qui l'élèveront et l'adopteront d'un commun accord avec ses parents. Ces derniers donneront ensuite naissance à Christian Bouchu, en 1948.

A leurs débuts, les deux frères reprennent l'affaire familiale et s'associent pour l'exploitation de trois salles à Belfort. Mais « l'expérience s'est mal passée. Mon frère n'a pas respecté l'esprit de famille. Il a préféré faire cavalier seul », raconte Christian Bouchu. Lui reste l'exploitant indépendant de l'historique Lumina, un complexe de quatre salles et 1 000 fauteuils. De son côté, Jean-Claude Bouchu-Kiefer ouvre un premier cinéma à Delle, puis s'implante à Montbéliard, Belfort, Colmar et même à Lyon et à Valence, où il ouvre, avec Europalaces, un multiplexe en 2001, puis un autre à Besançon, il y a un mois. Aujourd'hui, son groupe Colisée compte une cinquantaine de salles.

Mais désormais, c'est dans l'aire urbaine que s'affrontent les frères ennemis. D'abord, la ville de Belfort doit à Jean-Claude son premier multiplexe, le Cinéma des Quais, qui a fini par voir le jour il y a un peu plus d'un an. Entre-temps, Christian Bouchu avait lancé avec un autre indépendant, Jean-Pierre Lemoine, son projet de multiplexe à Audincourt. « On ne peut pas imaginer un seul multiplexe pour toute l'aire urbaine », explique-t-il. Il faut dire que l'exploitant évalue à 10 % la perte de ses spectateurs depuis l'ouverture du Cinéma des Quais, qui, pour son premier anniversaire, affichait 550 000 entrées, soit cinq fois plus que le Lumina. Mais, peu après, son frère, Jean-Claude Kiefer, dépose un autre projet de multiplexe à Montbéliard ! D'abord acceptés par la CDEC (commission départementale d'équipement commercial), les deux projets sont remis en question lors du recours intenté pour concurrence par Jean-Claude Kiefer contre le projet de Christian Bouchu. Il y a trois ans, la CNEC (commission nationale d'équipement commercial) finit par donner son feu vert aux deux multiplexes. Et le recours a été, de toute façon, jugé abusif au début de l'an dernier. Son auteur n'a pas souhaité faire de commentaires. Deux multiplexes !

Deux multiplexes !

Alors que le chantier du Megarama d'Audincourt vient juste de démarrer, Christian Bouchu a la victoire amère : « Le recours a retardé le début des travaux et nous a posé problème pour trouver des financements. D'ailleurs, nous n'avons pas reçu d'aide du CNC, contrairement au Cinéma des Quais », affirme-t-il. D'un coût d'environ 6,5 millions d'euros, le Megarama, dont l'ouverture est prévue pour l'automne prochain, comprendra dix salles et 1 900 fauteuils. Construit sur la zone gare-Naille d'Audincourt, qui sera dédiée aux loisirs, il regroupera également un ciné-café, une salle de jeux et un musée régional du cinéma. Alors que l'intégration d'une programmation d'art et essai faisait jusqu'alors la spécificité du Cinéma des Quais, le Megarama comptera deux salles de ce type. Christian Bouchu espère attirer 550 000 spectateurs la première année, autant que son concurrent de Belfort. Un objectif d'autant plus réalisable que le Cinéma des Parvis, à Montbéliard, est fermé pour raisons de sécurité et que le projet de Jean-Claude Kiefer, faute de permis de construire, est en suspens. « Nous sommes en train de revoir la configuration et d'en discuter avec la ville », explique l'exploitant, accusé par Christian Bouchu de bénéficier de soutiens politiques déterminants, alors que « les élus de Montbéliard n'ont jamais été derrière mon projet ». Reste que personne ne semble s'interroger sur la viabilité économique de deux multiplexes pour une seule agglomération. « Ma stratégie a toujours été d'implanter des cinémas au coeur des villes », se défend Jean-Claude Kiefer. L'avenir lui donnera-t-il raison ?

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