Voici l'intervention de Christophe Grudler ce dimanche 17 juillet à l'occasion du traditionnel barbecue de Nouveau Souffle pour Belfort, devant plus de 200 personnes:
« Mon épouse et moi sommes très heureux de vous accueillir ce dimanche chez nous pour notre traditionnel barbecue. Merci à Nouveau Souffle pour Belfort et à ses bénévoles pour toute l'organisation !
Merci de nous avoir organisé cette ambiance très gauloise, avec ce sanglier à la broche. Comme un village d’irréductibles gaulois, nous savons festoyer autour de sangliers. Nous n’avons peur que d’une seule chose : que le ciel nous tombe sur la tête, comme cette pluie aurait pu nous le faire craindre !!! Mais nous n’avons pas peur de nous mouiller !
Nous avons notre potion magique, à consommer avec modération. Nous avons une Idefix : gagner ensemble la mairie de Belfort. Nous avons un menhir : la tour de la Miotte. Nous avons notre barde qui va jouer tout à l’heure ! Nous avons nos boucliers : les Belfortains. Et nous avons face à nous un « César » à la tête de ville, un César dont les supporters ne sont plus tellement Légion…
2001-2011 : dix ans déjà que nous nous donnons rendez-vous, le dimanche qui suit le 14 Juillet. Dix ans d’action et de convivialité, autour d’un but : inventer un avenir meilleur pour Belfort, offrir un nouvel espoir aux Belfortains autour d’un projet municipal réaliste, ambitieux et chaleureux.
Nous sommes plus que jamais bien en chemin sur cette route.
Il y a un an, toutes les grandes officines politiques du département nous l’avait promis : 2010, c’était le dernier barbecue de Nouveau Souffle pour Belfort car Christophe Grudler allait perdre les cantonales à Belfort-Est.
Ils avaient oublié quelque chose d’important ces « grands penseurs ». C’est la capacité de résistance des Belfortains aux sinistres manigances. C’est leur capacité à se lever, et à dire « non » devant l’imbécilité et la médiocrité, et à dire « oui » aux gens sincères et motivés par l’avenir de leur ville.
C’est à ces Belfortains que je dois ma réélection de mars dernier, avec plus de 68% des voix. Un tel score montre nos capacités de rassemblement au delà des clivages habituels. Cela prouve que notre stratégie est la bonne.
Par ailleurs, les deux candidats que nous présentions Aziz Daoudi à Belfort Ouest (et sa suppléante Delphine Baverel) et Philippe Legros à Belfort Nord (et sa suppléante Julie de Breza) ont réalisé d’excellents scores. Je tiens une nouvelle fois à les en féliciter.
Les Belfortains ont répondu à mon appel au rassemblement. C’est ce même esprit de rassemblement qui m’anime aujourd’hui, et qui permet d’accueillir ici même beaucoup d’amis et de connaissances d’origine diverses : il y a ici des adhérents du Mouvement Démocrate, de Cap 21, des radicaux valoisiens de Jean-Louis Borloo, des adhérents de l’UMP, des radicaux de gauche, d’anciens adhérents du parti socialiste, et des Belfortains qui ne sont membres d’aucun parti politique…
L’esprit de rassemblement au-delà de tous les clivages, c’est ce qui nous anime.
Je rappellerai qu'au soir du 2nd tour des cantonales j'ai été le premier a tendre la main a l'ensemble des bonnes volontés qui voulaient participer, préparer un projet crédible pour avenir de Belfort. Je me réjouis de voir de nombreuses personnes y répondre favorablement, et – je l’espère - sincèrement.
Cette main tendue est sincère et sérieuse car Belfort et ses habitants méritent mieux qu'un débat de division et de chicaneries politiciennes. Aussi je vous informe que dès cet été j’entreprendrai des premières consultations avec nos alliés potentiels dans le cadre de ce combat municipal. Je souhaite parvenir à un accord à l’été 2012.
Ce rassemblement, nous devons le porter ensemble. C’est ce que prouve la présence à ce repas de personnes venues d’horizons politiques très différents.
Pas pour piéger quiconque, mais pour se parler, dialoguer et réinventer l’avenir de Belfort. C’est notre envie, mais c’est aussi notre responsabilité, car les Belfortains nous le demandent. Et nous avons le devoir de réussir en 2014.
Notre point commun, c’est de penser que la majorité municipale actuelle est arrivée au bout de son chemin. Et qu’il est tant qu’une majorité nouvelle porte à la tête de Belfort une nouvelle génération d’élus, un nouveau projet fédérateur qui permettra de remettre notre ville sur la voie du développement pour tous.
Pour cela, la route que je vous propose est simple, et je vous la déclinerai aujourd’hui en trois points
1/ travailler ensemble, c’est d’abord apprendre à se connaître : la convivialité de ce repas le permettra.
2/ gagner les municipales de 2014, c’est construire le meilleur projet alternatif. Et pour cela, je lance aujourd’hui un appel aux meilleurs. Peu m’importe qu’ils viennent de la droite, de la gauche, du centre, ou de nulle part, ce qui m’importe c’est ce qu’ils veulent faire, avec nous, pour changer les choses à Belfort.
3/ C’est le projet et sa qualité qui feront la majorité municipale nouvelle, et non pas le contraire. Ne nous trompons pas. Ce n’est pas une alliance politicienne de façade qui permettra d’improviser un projet et une victoire.
C’est donc bien autour d’un programme novateur que nous pourrons rassembler le plus largement possible. Nous allons mettre ce programme en chantier dès le mois de septembre, et les apports de tous seront les bienvenus, notamment dans le cadre de nos commissions thématiques.
Ceux qui gagneront les prochaines élections ce seront les gens vrais, les gens honnêtes, sincères et constants. Les gens qui accorderont de la valeur à l’éthique et au respect de la parole donnée.
Il n’y aura pas de place pour les individus retors, ceux qui changent de discours en fonction des interlocuteurs, ceux qui méprisent et se servent des Belfortains, ceux qui se complaisent dans une cuisine politicienne dont les gens ne veulent plus.
Il y a des thèmes qui nous rassemblent, comme la volonté d’en finir avec cette majorité municipale actuelle qui place Belfort sur le chemin du déclin.
La même équipe au pouvoir, et qui a tous les pouvoirs depuis 34 ans, ce n'est pas bon pour la démocratie, et ce n’est pas bon pour Belfort !
Et puis il y a aussi des thèmes qui nous divisent. L’élection présidentielle, et les législatives qui suivront, peuvent être ceux-là. Oui, c’est vrai, chacun aura son candidat à la présidentielle, et peut-être son candidat aux élections législatives. Et alors ?
Pour moi, peu importe. Acceptons nos différences, mais retrouvons nous pour l’échéance municipale de 2014.
Une telle majorité, composite dans ses origines, je me sens parfaitement à même de la mener à la victoire. Je me sens parfaitement à même de la faire vivre collectivement dans la nouvelle municipalité que nous composerons.
Et si je me sens parfaitement à l’aise dans ce rôle là, c’est parce que je n’ai jamais accordé d’importance aux étiquettes des gens. Ce qui m’importe, c’est ce qu’ils ont dans le cœur et dans les tripes. C’est l’humanité et le désintéressement qui est en eux.
Il y aura sans doute des règles de fonctionnement à définir. Mon mode de gouvernance proposera d’interdire toute discussion de politique nationale, sauf si cela impacte directement la Ville. Car nous ne sommes pas à l’assemblée nationale. Nous ne sommes pas des ministres, comme certains éditos de l’actuel maire pourraient nous le laisser croire.
Les motions ne pourront concerner que les sujets belfortains, et je veillerais personnellement à garantir la cohésion de notre ensemble municipal.
Voilà donc mes amis la feuille de route que je vous propose. La convivialité, à l’image de cette journée, l’action en commun, et demain la victoire municipale, dont les Belfortains ont besoin pour rêver à un avenir meilleur.
Une victoire que nous porterons ensemble, dans un grand rassemblement républicain.
Merci à vous. »
Polémique: fronde contre l'hôpital de Belfort - Montbéliard
.
Les élus de Montbéliard demandent un moratoire concernant la construction de l'hôpital médian entre Montbéliard et Belfort;
Polémique: fronde contre l'hôpital de Belfort - Montbéliard Le futur site...décrié avant même d'avoir vu le jour. Photo d'archives.
Polémique: fronde contre l'hôpital de Belfort - Montbéliard Le futur site...décrié avant même d'avoir vu le jour. Photo d'archives.
«Mieux vaut ne pas être malade à Montbéliard maintenant ! ». Ce n’est pas un syndicaliste hospitalier qui s’exprime mais Marie-Noëlle Biguinet, élue UMP au conseil municipal. Peu suspect de partager les opinions de cette dernière, Guy Bêche (divers gauche) se fait l’interprète de toute une partie de la population de la Cité des Princes en ajoutant, sous les murmures approbateurs de l’assemblée : « Si demain, je dois être hospitalisé, je n’irais pas ici ».
Mensonges !
Le maire Jacques Hélias, qui a allumé la mèche — « Aujourd’hui, tout fout le camp »- tente de modérer les propos : « Je ne peux pas laisser dire ça. Il y a encore du personnel compétent à l’hôpital. Si la situation se dégrade depuis l’obligation de retour à l’équilibre, on a encore un bon hôpital. Ne jetons pas la pierre à ceux qui y travaillent ».
Pas question en effet pour les élus de mettre en doute les compétences des soignants. N’empêche : comme nous le confiaient la semaine dernière des syndicalistes, le site montbéliardais, confronté notamment à une pénurie de personnel, va mal. Situation qu’accroît la période estivale avec ses vacances et ses fermetures de lits.
Lundi soir, après le conseil proprement dit, les élus ont donc souhaité évoquer le sujet. « Depuis novembre 2010 (N.D.L.R. : date où l’agence régionale de santé était venue devant ce même conseil et avait affirmé que le site médian, à Trévenans, se ferait) rien n’a évolué », résume le maire. « J’ai toujours peur qu’on nous construise un hôpital riquiqui et, vu ce qui arrive à l’oncologie, sous tutelle bisontine ». A cela s’ajoute, un retour à l’équilibre toujours pas acquis (encore 3,5 millions de déficit, selon lui) pour les sites existants. Bref, personnel et malades n’en peuvent plus de se serrer la ceinture en attendant un « hypothétique » et mal conçu site médian. « On nous a menti depuis le début », s’irrite Jacques Hélias.
On le sait, le maire n’a jamais été convaincu par l’idée de site médian. Mais là, il n’est plus seul. Malgré les piques concernant le rôle des élus siégeant au conseil de surveillance du CHBM (ci-dessus), l’opposition de gauche comme de droite parlent de « bluff » et de « mensonges » de l’administration. « Il faut se réveiller ! », estime même Marie-Noëlle Biguinet.
Au final, le conseil a décidé (sans vote) d’écrire à la directrice de l’ARS, courant août afin de réclamer un moratoire sur la construction du site médian. Il réclame par ailleurs une réunion, en octobre, entre l’ARS et tous les élus de l’Aire urbaine sur cet épineux dossier.
Sophie DOUGNAC
Le directeur s’en va
Jean Schmid est sur le départ : le maire l’a annoncé de manière fort peu élégante : « La seule nouvelle positive (N.D.L.R. : dans ce marasme) est celle du départ du directeur. Avec une nouvelle équipe, on y verra plus clair ». Ce à quoi, Guy Bêche a répondu en substance qu’on savait ce qu’on gagnait, jamais ce qu’on perdait…
Qu’a fait et que fait Pierre Moscovici, le président du PMA qui siège au conseil de surveillance (sans pouvoir) du CHBM, interroge le même. Marie-Noëlle Biguinet évoque, elle, un « silence assourdissant ». Selon Jacques Hélias, l’élu se pose lui aussi des questions. Et le maire d’appeler ses opposants -aux affaires quand a été décidé le site médian- à un peu de « modestie » sur le sujet.
http://www.estrepublicain.fr/fr/a-la-une-aujourdhui/info/5441082-Polemique-fronde-contre-l-hopital-de-Belfort-Montbeliard
Rédigé par : hervé | 19 juillet 2011 à 17:11