L’Union Européenne (UE) va pouvoir lancer son programme pour de nouveaux satellites européens de télécommunications, suite à un accord de principe entre le Parlement Européen et le Conseil de l’UE.
Le 15 février 2022, la Commission européenne présentait un projet de nouveaux satellites européens de télécommunications.
La délégation du Parlement européen, que j'ai eu l'honneur de mener en tant que rapporteur, s’est battue pour faire aboutir rapidement ce nouveau projet, tout en le renforçant.
Ces nouveaux satellites européens constituent un pas de géant pour l’Europe. Ils doteront l’Union européenne de sa propre constellation de satellites de télécommunications et renforceront l’autonomie stratégique de l’Union Européenne.
Ils permettront de meilleures télécommunications pour les services de secours lors de catastrophes, les forces armées, ou encore les représentations diplomatiques à l’étranger, et cela en tout point du globe.
Mais ces satellites européens répondront aussi aux besoins directs des citoyens européens. En effet, les satellites fourniront une connexion Internet de qualité aux zones peu couvertes par les réseaux terrestres comme les îles, les zones montagneuses, ou les territoires frappés par une catastrophe.
Sous l’impulsion des députés européens, des dispositions de durabilité environnementales et spatiales inédites ont été prévues pour ces satellites européens. Les problèmes de pollution lumineuse, de débris spatiaux et l’empreinte carbone du projet devront tout été pris en compte de manière exemplaire.
Cette nouvelle constellation sera un exemple mondial en termes de durabilité spatiale, à l’inverse d’autres projets qui multiplient le nombre de satellites sans penser à l’impact environnemental.
Les premiers lancements sont prévus pour 2024 et le fonctionnement entier du système est prévu pour 2027.
Après les satellites Galileo (le ‘GPS européen’), les satellites d’observation Copernicus, je me réjouis que l’Union européenne puisse encore renforcer sa politique spatiale grâce à une troisième constellation. Et cela devra continuer encore au-delà.
Prochaines étapes : le texte sera voté en Commission de l’Industrie, Recherche et Énergie en novembre 2022, puis définitivement voté en plénière du Parlement européen début 2023.
Du 14 au 16 novembre, je suis en déplacement aux États-Unis avec une délégation du Parti démocrate européen, pour rencontrer des élus du parti démocrate américain, mais aussi des responsables de l’ONU et de la ville de New York.
Au-delà d’un important travail sur ses sujets européens (énergie, numérique, industrie, espace…), j'ai abordé un sujet belfortain sur le sol américain.
À l’occasion d’une réception officielle à la mairie de New York, j'ai rappelé à Éric ADAMS, le maire de New York, qu’il y avait un lien historique entre sa ville et celle de Belfort : toutes les deux abritent une statue monumentale du sculpteur français Frédéric Bartholdi. La statue de la Liberté de New York est en place depuis 1886, le Lion de Belfort depuis 1880.
Pour rappeler ce lien, j'ai offert, au maire de New York, la reproduction d’une gravure d’Oberlin du XIXe siècle (voir ci-dessous), représentant Bartholdi, la statue de la Liberté et le Lion de Belfort réunis. Réalisée entre 1875 et 1880, la statue du Lion de Belfort mesure 22 mètres de long et 11 mètres de haut. Elle a été élue monument préféré des Français en 2020. J'ai fait part de mon projet au maire de New York et ses adjoints : inscrire le Lion de Belfort au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Pour un dossier partant de zéro, il faut compter entre huit et dix ans. La France a droit à un dossier par année, et la liste d’attente est longue. Il faut ensuite près de deux ans pour que l’UNESCO rende son verdict.
Mais il existe une procédure accélérée, permettant d’aboutir en seulement trois ou quatre ans : obtenir le classement par extension du label d’une œuvre déjà classée. C’est ainsi que les beffrois du nord de la France ont pu être classés à l’UNESCO par extension d’une première liste.
La statue de la Liberté de New York a obtenu ce classement en 1984, il suffirait d’obtenir une « extension de classement » à « l’œuvre monumentale de Bartholdi » ou « l’œuvre monumentale du XIXe siècle » pour y intégrer Belfort en trois ans. C'est pourquoi j'ai sollicité le soutien du maire de New York.
L’équipe d’Eric ADAMS s’est engagée à étudier la faisabilité de l’affaire. Les contacts sont pris, et nous allons maintenant continuer le travail pour aboutir. Je m'en suis, par ailleurs, longuement entretenu, en bilatéral, avec Eliot MICHENBERG, le directeur du Bureau de l’UNESCO de New York.
Je vais solliciter un rendez-vous avec le maire de Belfort, pour qu’il soit pleinement informé de mes démarches.
Belfort a tout à gagner avec la réussite de ce classement UNESCO. Nous devons pousser collectivement.
Bruxelles, 12 novembre 2022
Je fais partie d’une délégation de quatre parlementaires européens français du Parti Démocrate Européen (PDE), qui se rend à Washington et à New York, la semaine prochaine, pour des réunions de haut niveau avec des législateurs, des responsables gouvernementaux et des groupes de réflexion américains sur les défis politiques urgents.
Les réunions débutent lundi 14 novembre à New-York avec des représentants de la ville et des Nations unies. Avec mes collègues, nous rencontrerons le maire de New-York, Eric Adams, pour échanger sur la cybersécurité, la numérisation et la désinformation.
À cette occasion, j'évoquerai également les liens forts entre sa ville de Belfort et New-York. La statue du Lion de Belfort et la statue de la Liberté de New-York sont en effet les deux œuvres monumentales imaginées par le sculpteur français Auguste Bartholdi.
L'étape new-yorkaise comprend des entretiens avec des responsables des Nations unies sur les enjeux politiques du numérique, de la culture et de l'éducation. Une réunion avec le Forum économique mondial permettra d'explorer les réflexions sur les villes intelligentes, le financement de la transition énergétique et le cadre de la transition numérique.
Avec mopi,trois autres eurodéputés français composent cette délégation parlementaire du PDE :
Ce voyage intervient alors que le Parlement européen termine l'année 2022 et que la préparation des élections européennes de 2024 commence l'année prochaine. La mission d'une semaine des députés européens, de sensibilité centriste et démocrate, vise à poursuivre le travail entamé l'année dernière, suite à une première visite, et qui a permis de renforcer les relations avec des décideurs politiques outre-Atlantique, dans des domaines d'intérêt pour les citoyens européens et américains.
Hydrogène : La Commission européenne donne son feu vert à 5,4 milliards d'euros d'investissements publics dans l'hydrogène, dont 2 milliards en France, et 500 millions dans le Nord Franche-Comté.
Rassemblant des projets industriels dans 15 États européens différents, ce mégaprojet pourra recevoir jusqu’à 5,4 milliards d’argent public. Il sera suivi par une seconde vague de projets en septembre prochain, permettant de renforcer encore les investissements européens dans l’hydrogène.
Sur 41 projets, 15 sont situés en France, 6 en Allemagne ou encore 10 en Italie, reflétant l’importance des investissements de la France sur l’hydrogène. 2 milliards d’aides de l’État français sont ainsi autorisés par l’Europe.
Je me félicite de cette annonce de la Commission européenne, qui va permettre de développer massivement notre industrie hydrogène nationale, et en particulier dans le Nord Franche Comté, où se localisent trois des projets .
Au total, c’est plus de 500 millions d’aides d'État qui pourront être réalisés dans la région, cela est colossal. Je me réjouis notamment tout particulièrement que l’entreprise McPhy ait été sélectionnée à hauteur de 114 millions d’euros de l’État.
Le Président de la République Emmanuel Macron et la Ministre de l’industrie Agnès Pannier-Runacher y attachent une importante toute particulière, et m’ont associé à la concrétisation du projet à Belfort. L’usine sera capable de fabriquer 1 GW d'électrolyseurs par an et va créer 450 emplois.
Faurecia (fabrication de réservoirs à hydrogène à Bavans, à hauteur de 213 millions d’euros de l’État ) et Alstom (247 millions d’euros de l’État) font également partie de la liste, preuve que la région Bourgogne Franche-Comté est un terreau industriel majeur pour la France et l’Europe dans l’hydrogène. Le dossier Alstom sera cependant partagé entre les sites de Belfort et de Tarbes.
C’est une opportunité formidable pour la région Bourgogne Franche-Comté ! De nombreux emplois seront créés et une dynamique autour de l’hydrogène rassemblera de nombreux acteurs à la fois industriels, universitaires et scientifiques.
Cette décision était très attendue, et cela faisait plusieurs mois que je pressais la Commission pour qu’elle soit prise avant l’été. C’est fait, et cela va permettre aux entreprises concernées d’avancer, et je m’en réjouis !
L’Europe a par ailleurs décidé, pour se libérer du gaz russe, de doubler sa production d’hydrogène propre pour 2030, la faisant passer de 10 à 20 millions de tonnes par an. Je suis rapporteur pour mon groupe Renew Europe sur ce point et je vais engager, dans les prochaines semaines, la négociation avec la Commission européenne.
Après avoir constaté les dégâts la nuit dans plusieurs quartiers de Belfort, (destruction de Velux, salons de jardin, pare-brise, carrosseries de voitures, lampes, panneaux photovoltaïques sur les toits…) , j'ai examiné ce matin la meilleure façon d’aider les sinistrés. J'ai notamment échangé avec le préfet du Territoire de Belfort et le ministère de l’intérieur.
Ma première idée était le lancement d’une procédure de catastrophe naturelle sur les secteurs concernés, afin de permettre aux habitants sinistrés d’être mieux indemnisés. Mais après étude, il s’est avéré que cette procédure n’était pas adaptée pour un orage de grêle.
Nous vivons la même situation que celles des orages de grêle qui ont touché le Loiret il y a dix jours.
Les dommages provoqués par les vents violents et les pluies de grêle ne sont en effet pas couverts par le régime de garantie de Catastrophe Naturelle. Ils sont en revanche couverts par la garantie TNG (Tempête, Neige et Grêle) des contrats d’assurance des particuliers notamment.
La prise en charge directe par les assureurs est de droit, sous réserve d’une déclaration des sinistres dans les cinq jours. J'invite donc les victimes « à déclarer sans attendre les sinistres constatés auprès de leur assurance ».
Je propose aussi aux municipalités concernées de mettre en œuvre un accompagnement pour faciliter ces déclarations, qui doivent être faites avant vendredi. Des photos des dommages seront à transmettre aux assureurs, qui peuvent être amenés à se rendre sur place pour des constatations.
Ce mercredi 6 avril, j'ai été désigné rapporteur pour le Parlement européen sur le règlement établissant le programme de l’Union pour une connectivité sécurisée, présenté par la Commission européenne le 15 février 2022.
Je suis très heureux et fier de porter ce rapport majeur au nom du Parlement européen et de mon groupe Renew Europe. Après les satellites Galileo (le « GPS européen » utilisé par plus de 2 milliards d’appareils dans le monde), les satellites Copernicus (nos yeux pour surveiller l’état de santé de la planète), l’Union européenne va se doter d’une nouvelle constellation de satellites : Connectivity.
Cette constellation vient répondre à l’augmentation des besoins en matière de télécommunications par satellite, que ce soit pour l’usage domestique, en mobilité, la télémédecine, l’agriculture, la protection de l’environnement, mais aussi les besoins gouvernementaux et lors des situations de crise.
Ce programme est organisé en deux volets. Le premier va directement bénéficier aux citoyens européens, en leur permettant d’avoir un accès à internet par satellite à haut débit et faible latence. Cela est particulièrement important pour les îles ou les vallées reculées, où l’installation de réseaux terrestres est onéreuse et difficile.
Le second volet permettra de garantir des télécommunications gouvernementales fiables et ultra-sécurisées, particulièrement utiles en période de crise. Connectivity permettra aux gouvernements européens d’échanger de manière sécurisée, partout dans le monde, jusqu’aux outre-mer.
Ce projet est d’autant plus novateur qu’il inclura des technologies de cryptographie quantique, en particulier une distribution quantique de clés. Par ailleurs, ce programme européen sera très utile à l’Afrique, car il sera conçu pour faciliter l’accès à Internet sur ce vaste continent.
Dès maintenant je travaillerai en étroite coopération avec mes collègues députés européens, ainsi qu’avec la Commission européenne et le Commissaire Thierry Breton, ainsi qu’avec le Conseil de l’UE, pour aboutir à un programme ambitieux et fondateur pour l’autonomie stratégique européenne.
Emmanuel Macron, le président de la République, était en déplacement dans le Territoire de Belfort ce jeudi 10 février 2022.
Ce déplacement faisant écho à la stratégie énergétique française fut l’occasion d’officialiser la vente de la branche nucléaire de General Electric à EDF qui a déjà acté lundi soir cette décision.
Le visite du Président a commencé par le hangar d’assemblage du site de GE Steam Power suivi d’un échange avec les salariés. Ils sont plus de 1400 salariés de Belfort concernés par ce rachat et attendaient cette nouvelle avec impatience et pour lesquels cette nouvelle marque immanquablement un nouvel espoir.
Plus largement, c’est une excellente nouvelle pour le site de Belfort qui produit les turbines Arabelle à destination des centrales nucléaires françaises ainsi que pour ses 1 400 salariés.
Je rappelle également que ce rachat va précisément dans le sens que nous cherchions, pour planter à nouveau un drapeau français sur l’activité, protéger et développer les savoir-faire.
C’est également le résultat de la volonté politique du chef de l’État, du gouvernement et de la majorité parlementaire qui a compris que notre avenir énergétique et écologique passe par un renforcement et un développement de notre filière nucléaire.
Extrait du discours du Président de la République à Belfort, le 10 février 2022 :
« La décennie passée a été marquée par un doute international sur le nucléaire. Une période de glaciation suite aux événements terribles à Fukushima. […] Ce que nous avons à bâtir aujourd'hui, parce que les conditions sont réunies, c'est la renaissance du nucléaire français. […]
Belfort, que l’on disait condamnée aux fermetures, au déclin, au destin de friches géantes, est entrain de renaitre, avec le nucléaire évidemment et pour longtemps. »
Annoncé par la Présidente Ursula Von Der Leyen en septembre dernier, le grand plan d’investissements dans les puces électroniques a été officiellement lancé aujourd’hui par la Commission européenne.
Le « EU Chips Act » est un tournant pour notre industrie électronique, car il va permettre de relancer massivement une production en Europe de composants électroniques indispensables dans la vie de tous les jours.
Je salue ce projet ambitieux et sans précédent, qui va permettre de recréer du savoir-faire, des emplois, et augmenter l’autonomie stratégique de l’UE. Nous l’avons encore vu ces derniers mois avec les pénuries de semi-conducteurs, l’UE est trop dépendante de ses importations dans le domaine.
Avec plus de 43 milliards d’euros d’investissements prévus, ce programme vise à doter l’Europe de l’ensemble des compétences, de la conception, au prototype et à la fabrication des semi-conducteurs et composants électroniques.
Surtout, cette nouvelle production européenne de semi-conducteurs bénéficiera à l’ensemble de l’industrie européenne : que cela soit pour fabriquer des trains, des avions, des voitures, des équipements médicaux, des appareils électroniques grand public, ou encore de l’électroménager du quotidien.
Je serai mobilisé au Parlement européen pour faire de ce grand plan une réussite européenne, qui servira directement l’autonomie stratégique européenne.
Le lundi 31 janvier 2022, une délégation de membres du Parlement européen, que j'aurai le plaisir de mener, et accompagnée de représentants de la Commission Européenne, se rendra sur le site d’ITER, à Saint-Paul-lez-Durance près d’Aix-en-Provence dans le sud de la France.
Le Réacteur Thermonucléaire Expérimental International, ou ITER, est un projet international ambitieux, de réacteur à fusion nucléaire, situé à proximité du centre d’études nucléaires de Cadarache.
ITER associe pas moins de trente-cinq pays, dont ceux de l'Union Européenne, les États Unis, la Chine, l’Inde, le Japon, la Russie, la Corée du Sud, ainsi que la Suisse et le Royaume-Uni en tant qu'États associés à la Communauté européenne de l'énergie atomique. Il est l’un des plus grands projets scientifiques jamais entrepris avec pour objectif de révolutionner notre production d’énergie bas carbone.
Ainsi, à mon initiative, 11 membres du Parlement européen venant de 9 pays différents, accompagnés de représentants de la Commission européenne et de Fusion for Energy, se rendront sur le site d’ITER pour suivre l’état d’avancement du chantier, en grande partie financé par l’Union européenne.
ITER est un projet exceptionnel, qui doit permettre de prouver la faisabilité de la fusion nucléaire, un processus très différent de la fission nucléaire, et qui produira très peu de déchets et qui est beaucoup plus sûr.
Je me réjouis que nous puissions visiter ce projet unique au monde avec mes collègues eurodéputés.