Je n'ai pas attendu les annonces gouvernementales de la rentrée, relatives à la place de la filière hydrogène dans le plan de relance, mais j'ai anticipé le travail de mobilisation des acteurs locaux dès le mois du juillet.
En effet, par un courrier daté du 21 juillet (Ci-dessous), j'ai interpelle le PDG d’Alstom, Henri POUPART-LAFARGE. J'y défend l'idée que le « site de Belfort (..) a une vocation naturelle à devenir l’usine d’excellence du groupe pour toutes les questions qui ont trait à la filière hydrogène ».
Je suis certain que
l'usine Alstom de Belfort « a une vraie place à prendre autour d'un label hydrogène, à construire autour d'un centre mondial de recherche et développement, le développement des locomotives de fret et l'élaboration des nouvelles technologies hydrogène pour tous types de véhicules (trains, bus…). »
Le Nord Franche-Comté compte des acteurs en pointe sur cette filière, de la recherche appliquée ou de l’entrepreneuriat » que je connaîs parfaitement et « avec lesquels une synergie régionale est à construire ».
Je travaille activement pour faire mûrir le projet, en lien avec Thierry BRETON depuis la Commission Européenne et Bruno LE MAIRE depuis Bercy.
Nous sommes à un tournant historique pour le développement industriel de cette filière. Il faut absolument tout faire pour positionner Belfort et son Territoire en première ligne.
En compagnie du PDG d'Alstom lors d'une rencontre au Parlement européen.
Et maintenant?
En 2019 vous disiez de la commande à l'entreprise CAF:
Même choc pour le député européen Christophe Grudler (Modem) qui a publié en fin d'après-midi un communiqué :
"Les règles de concurrence ont bel et bien été respectées pour cet appel d’offres, et je ne me permettrais pas de porter un jugement quelconque sous l’angle juridique ou administratif.
En revanche, je suis choqué par ce choix pour des raisons avant tout morales, liées à la défense de notre tissu industriel ferroviaire français et européen.
La SNCF a choisi d’acheter des trains à un industriel qui ne fabrique pas ses propres moteurs : les motrices et rames de CAF sont uniquement équipées de moteurs japonais Hitachi, qui ne sont pas fabriqués en Europe.
En clair, avec ce dossier, la SNCF a ouvert l’accès au marché européen à un fabricant japonais, alors que nos fabricants ferroviaires européens (dont Alstom) sont interdits d’accès au marché ferroviaire japonais.
Dès ce jour, je saisis les instances européennes, qui ne doivent pas rester les bras croisés. Il est urgent de mettre en place le nécessaire principe de réciprocité d’accès aux marchés publics dans le domaine ferroviaire.
Il faut modifier les règles en vigueur, et reprendre les discussions autour de l’IPI (International Procurement Instrument), prévu à cet effet, afin de le faire aboutir rapidement.
Si cet outil avait été opérationnel, l’issue de cette commande de la SNCF aurait assurément été différente.
Alstom va surement gagner le méga contrat en espagne devant caf pour la situation économique de la catalogne ou alstom à son usine et où nissan a fermé son usine...
Maintenant,alstom veut vendre reichshoffen a skoda qui n'a aucun avenir comme le dit les propres syndicats.
Voulez vous vraiment défendre les emplois ou défendre vos intérets politiques?
Et d'où sortiez vous cette information que les moteurs sont d'Hitachi? Hitachi est une entreprise concurente d'Alstom et CAF... veuillez vous renseigner de manière plus sérieuse...
Rédigé par : Nono | 15 novembre 2020 à 16:22