En tant que rapporteur permanent sur le Liban au Parlement européen pour mon groupe Renew, j'ai accompagné, à son invitation, le président de la République, Emmanuel Macron, dans son voyage officiel au Liban, ce vendredi 17 janvier.
De retour en France ce samedi, je pense qu’« un nouvel espoir est né au Liban » avec l’élection d’un président apprécié, Joseph Aoun (ancien patron de l’armée libanaise), et la nomination d’un premier ministre réformateur, Nawaf Salam, avec lequel je me suis entretenu.
Les Libanais veulent la paix, la justice, le retour à une économie stable pour tous, et un avenir pour leurs enfants sur place. Ils apprécient l’aide apportée par la France, comme en attestent les acclamations, les « vive la France », les chants, les selfies, la gentillesse, entendus tout au long de la déambulation du président Macron dans les rues de Beyrouth.
Les attentes des Libanais vis à vis de la France sont importantes, il s’agit maintenant d’y répondre.
Cela passe d’abord localement par des réformes courageuses à voter, la lutte contre la corruption, le désarmement complet de toutes les milices, l’exclusivité des armes devant revenir aux forces armées libanaises, le retour d’un fonctionnement bancaire normal…
Puis, cela passe par la réussite de la Conférence sur la reconstruction du Liban annoncée par Emmanuel Macron, et l’aide du FMI. J’ai eu l’occasion de rappeler tout cela aux députés libanais lors d’un échange au Parlement libanais.
La visite du président de la République française s’est achevée par un discours devant 2000 franco-libanais réunis à l’ambassade de France à Beyrouth et une émouvante cérémonie.
Commentaires