18 février 2022 à 10:50 dans Actualité, Développement durable, Emploi, Europe, Politique nationale | Lien permanent | Commentaires (0)
Emmanuel Macron, le président de la République, était en déplacement dans le Territoire de Belfort ce jeudi 10 février 2022.
Ce déplacement faisant écho à la stratégie énergétique française fut l’occasion d’officialiser la vente de la branche nucléaire de General Electric à EDF qui a déjà acté lundi soir cette décision.
Le visite du Président a commencé par le hangar d’assemblage du site de GE Steam Power suivi d’un échange avec les salariés. Ils sont plus de 1400 salariés de Belfort concernés par ce rachat et attendaient cette nouvelle avec impatience et pour lesquels cette nouvelle marque immanquablement un nouvel espoir.
Plus largement, c’est une excellente nouvelle pour le site de Belfort qui produit les turbines Arabelle à destination des centrales nucléaires françaises ainsi que pour ses 1 400 salariés.
Je rappelle également que ce rachat va précisément dans le sens que nous cherchions, pour planter à nouveau un drapeau français sur l’activité, protéger et développer les savoir-faire.
C’est également le résultat de la volonté politique du chef de l’État, du gouvernement et de la majorité parlementaire qui a compris que notre avenir énergétique et écologique passe par un renforcement et un développement de notre filière nucléaire.
Extrait du discours du Président de la République à Belfort, le 10 février 2022 :
« La décennie passée a été marquée par un doute international sur le nucléaire. Une période de glaciation suite aux événements terribles à Fukushima. […] Ce que nous avons à bâtir aujourd'hui, parce que les conditions sont réunies, c'est la renaissance du nucléaire français. […]
Belfort, que l’on disait condamnée aux fermetures, au déclin, au destin de friches géantes, est entrain de renaitre, avec le nucléaire évidemment et pour longtemps. »
13 février 2022 à 11:38 dans Actualité, Développement durable, Emploi, Europe, Politique nationale | Lien permanent | Commentaires (0)
Annoncé par la Présidente Ursula Von Der Leyen en septembre dernier, le grand plan d’investissements dans les puces électroniques a été officiellement lancé aujourd’hui par la Commission européenne.
Le « EU Chips Act » est un tournant pour notre industrie électronique, car il va permettre de relancer massivement une production en Europe de composants électroniques indispensables dans la vie de tous les jours.
Je salue ce projet ambitieux et sans précédent, qui va permettre de recréer du savoir-faire, des emplois, et augmenter l’autonomie stratégique de l’UE. Nous l’avons encore vu ces derniers mois avec les pénuries de semi-conducteurs, l’UE est trop dépendante de ses importations dans le domaine.
Avec plus de 43 milliards d’euros d’investissements prévus, ce programme vise à doter l’Europe de l’ensemble des compétences, de la conception, au prototype et à la fabrication des semi-conducteurs et composants électroniques.
Surtout, cette nouvelle production européenne de semi-conducteurs bénéficiera à l’ensemble de l’industrie européenne : que cela soit pour fabriquer des trains, des avions, des voitures, des équipements médicaux, des appareils électroniques grand public, ou encore de l’électroménager du quotidien.
Je serai mobilisé au Parlement européen pour faire de ce grand plan une réussite européenne, qui servira directement l’autonomie stratégique européenne.
09 février 2022 à 08:21 dans Actualité, Emploi, Europe, Politique nationale | Lien permanent | Commentaires (0)
Le lundi 31 janvier 2022, une délégation de membres du Parlement européen, que j'aurai le plaisir de mener, et accompagnée de représentants de la Commission Européenne, se rendra sur le site d’ITER, à Saint-Paul-lez-Durance près d’Aix-en-Provence dans le sud de la France.
Le Réacteur Thermonucléaire Expérimental International, ou ITER, est un projet international ambitieux, de réacteur à fusion nucléaire, situé à proximité du centre d’études nucléaires de Cadarache.
ITER associe pas moins de trente-cinq pays, dont ceux de l'Union Européenne, les États Unis, la Chine, l’Inde, le Japon, la Russie, la Corée du Sud, ainsi que la Suisse et le Royaume-Uni en tant qu'États associés à la Communauté européenne de l'énergie atomique. Il est l’un des plus grands projets scientifiques jamais entrepris avec pour objectif de révolutionner notre production d’énergie bas carbone.
Ainsi, à mon initiative, 11 membres du Parlement européen venant de 9 pays différents, accompagnés de représentants de la Commission européenne et de Fusion for Energy, se rendront sur le site d’ITER pour suivre l’état d’avancement du chantier, en grande partie financé par l’Union européenne.
ITER est un projet exceptionnel, qui doit permettre de prouver la faisabilité de la fusion nucléaire, un processus très différent de la fission nucléaire, et qui produira très peu de déchets et qui est beaucoup plus sûr.
Je me réjouis que nous puissions visiter ce projet unique au monde avec mes collègues eurodéputés.
29 janvier 2022 à 09:07 dans Actualité, Développement durable, Emploi, Europe, Politique nationale | Lien permanent | Commentaires (0)
Suite à l’impression et à la distribution de faux tracts estampillés « Rassemblement National » et « France Insoumise » pour voler son élection sur la 1ère circonscription du Territoire de Belfort en juin 2017, le député LR Ian Boucard avait fini par être condamné en juin 2020 - trois ans après les faits - par le tribunal judiciaire de Besançon à 7500 euros d’amende pour « détournement de suffrage d’électeur par manœuvre frauduleuse ».
Le Procureur de la République de Besançon avait immédiatement fait appel du jugement, car il demandait une peine d’inéligibilité qu’il n’avait pas obtenue en première instance.
Le député-fraudeur Boucard, qui ne s’est entre-temps pas privé de se porter candidat aux élections départementales de juin 2021 dans le Territoire de Belfort, a été donc convoqué une première fois le 1er juillet 2021 devant la Cour d’Appel de Besançon. Suite à d’habiles manœuvres de son avocat, l’audience a été reportée au jeudi 2 décembre 2021. Six mois de gagnés !! Aujourd’hui rebelote, report annoncé au 15 septembre 2022, dans dix mois, et cela sans la moindre concertation avec la partie civile !
Ainsi, avec un peu de savoir-faire procédural et beaucoup de mépris pour la responsabilité juridique de ses actes, on peut être élu parlementaire sur fraude avérée en juin 2017 et terminer sans sanction pénale effective son mandat en juin 2022.
En voulant « ne pas interférer dans les élections », la Justice interfère directement, en protégeant un député-fraudeur :
Franchement, y a-t-il encore une Justice ?
Le député Boucard va-t-il pouvoir encore longtemps jouer à cache-cache avec les juges ??
03 décembre 2021 à 08:07 dans Actualité, Conseil Départemental, Conseil municipal, Démocratie, Justice, Politique nationale | Lien permanent | Commentaires (0)
Je salue la décision du Président de la République de lancer le chantier de nouvelles centrales nucléaires. C’est le bon moment.
Cette décision est vertueuse pour trois raisons.
Au niveau européen, je continue à me mobiliser pour convaincre nos partenaires d’intégrer le nucléaire dans la taxonomie européenne, afin qu’il puisse être considéré comme un investissement durable, et ainsi bénéficier des investissements privés.
Par ailleurs, je travaille à fédérer, au Parlement européen, tous les parlementaires qui partagent cette vision. Dans ce cadre, je conduirai notamment une délégation de députés européens de plusieurs pays, début décembre, pour rencontrer Jean-Bernard Levy, PDG d’EDF, dans le cadre de la World Nuclear Exhibition à Paris du 30.11 au 02.12.
11 novembre 2021 à 07:45 dans Actualité, Développement durable, Emploi, Europe, Politique nationale, Transport | Lien permanent | Commentaires (0)
03 novembre 2021 à 08:00 dans Actualité, Europe, Politique nationale | Lien permanent | Commentaires (0)
En tant que député européen "Renaissance-Modem", j'étais présent à l’Élysée ce mardi matin, pour suivre en direct les annonces d’Emmanuel Macron relatives au déploiement du plan « France 2030 » en faveur de l’industrie et de l'énergie.
Au total, 30 milliards d’euros de crédits nouveaux, auxquels s’ajoutent 4 milliards de fonds propres, sont concentrés sur « dix premiers objectifs clairs, pour faire face à ces défis et mieux produire, vivre et comprendre notre monde » comme a pu le présenter le Président.
C’est considérable ! Je suis très fier d’avoir participé et contribué au travail de fond préalable, qu’a mené la majorité présidentielle, pour faire émerger cette ambition industrielle concrétisée par le Président aujourd’hui.
Ses annonces sont claires et donnent un vrai cap motivant pour notre avenir industriel. Elles sont à la hauteur pour relever les défis industriels de demain.
Je suis satisfait de l’accent mis sur la question de la décarbonation de notre industrie, à travers un investissement conséquent sur le développement des réacteurs nucléaires de poche, appelés Small Modular Reactor (SMR)? ainsi que sur la montée en puissance de notre filière hydrogène, qui constitue la plus grosse enveloppe d’investissement avec près de 8 milliards d’euros.
L’automobile n’est pas oubliée non plus, avec l’aide à la production de 2 millions de voitures électriques et hybrides pour 2030. L’accompagnement de l’innovation disruptive et des start-up permettra également de lancer plus de 100 nouvelles productions industrielles en France.
C’est déterminant pour le Nord Franche-Comté et pour Belfort. Nous sommes sur un bassin industriel, qui a une vocation naturelle à devenir le fer de lance pour le développement de ces filières, et je compte bien continuer de travailler activement pour que des retombées bénéficient à notre tissu économique.
PJ - Photos prises au cours de la matinée.
13 octobre 2021 à 11:42 dans Actualité, Aménagement, Développement durable, Emploi, Europe, Politique nationale | Lien permanent | Commentaires (0)
Le sénateur Cédric Perrin et l’ancien Ministre Jean-Pierre Chevènement ont publié une tribune dans les colonnes du quotidien Le Monde, le 22 avril, sous le titre « L’action de nos militaires n’est guère compatible avec les 35 heures ».
En tant que député européen, membre de la Commission Sécurité et Défense, issu du Territoire de Belfort, terre historiquement militaire, j'appelle à dépassionner la question.
Ce débat ouvert par les récentes conclusions de l’Avocat Général de la Cour de Justice de l’Union Européenne plaidant en faveur de l‘application de la directive réglementant le temps de travail aux forces armées est bien moins caricatural que ce que l’on veut en dire.
Pour commencer, il faut bien comprendre qu’à ce stade nous sommes en attente de la décision de justice européenne, sur laquelle nous n’avons pas de levier. Les conclusions de l’Avocat Général pourraient ne pas être suivies par la décision finale des juges européens .
L’affaire en question, suite à un recours pour le paiement de tours de garde d’un ancien sous-officier slovène, pose la question de l’applicabilité de la directive 2003-88 à nos militaires. Cette dernière impose aux États membres une série de « prescriptions minimales » en matière d’aménagement du temps de travail. Par exemple, tout travailleur doit pouvoir bénéficier d’un temps de pause pour un travail journalier supérieur à six heures, d’une durée maximale hebdomadaire de travail de 48 heures, etc ... , mais aucune mention des 35 heures, comme on veut bien le faire croire !
De plus, les conclusions de l’Avocat Général prennent bien soin de lister «les activités spécifiques des forces armées » pour lesquelles la directive en question ne s’appliquerait pas. C’est notamment le cas « dans le cadre d’opérations militaires » pour lesquelles l’Avocat Général reconnait que «la disponibilité et l’engagement des militaires doivent être complets» mais aussi pour « l’entrainement et les exercices effectués par les militaires à des fins de préparation opérationnelle ». Ainsi, oser faire un raccourci entre la décision à venir de la CJUE et l’idée que nos militaires seront bientôt amenés à quitter les champs de batailles au terme de leurs temps de travail réglementaire n’est pas sérieux un seul instant.
Néanmoins sur le fond, les signataires de la tribune ont en partie raison : « La France dispose au sein de l’UE de la plus grande capacité de projection pour des opérations extérieures, ce qui justifierait en soit que nous bénéficions d’une dérogation à une application de cette directive aux militaires. De plus cette singularité française est consacrée par notre Constitution qui veut que les forces armées soient disponibles en tout temps et tout lieu. Je rappelle que ce dernier point « ne peut être opposable à la France, encore moins dans le domaine de la Défense qui ne relève pas d’une compétence spécifique de l’Union Européenne ». Le fonds européen de la Défense est quant à lui uniquement un instrument pour coordonner les industries de la Défense entre les pays, pour porter des projets nouveaux utiles à nos armées.
Je suis en contact avec notre Ministre de la Défense, Florence Parly, et je travaille sur le dossier avec Nathalie Loiseau, la présidente de la Commission Sécurité et Défense (SEDE) au Parlement Européen, commission dont je suis également membre. À ce stade nous attendons la décision de la Cour, dont nous espérons qu’elle reconnaisse une exception française, eu égard au rôle essentiel de notre armée nationale pour la sécurité européenne ». Enfin, l’Union Européenne ne doit pas être pointée comme le problème, mais comme la solution. En effet, pour écarter durablement cette controverse autour de l’interprétation de la directive 2003-88, le meilleur moyen est de la réformer en ce sens, ce à quoi nous travaillons activement avec la délégation Renaissance au sein du Parlement Européen.
25 avril 2021 à 08:08 dans Actualité, Emploi, Europe, Politique nationale | Lien permanent | Commentaires (0)
Les propos de Bruno Le Maire (Est Républicain du 30-03-2021) sont rassurants pour notre site industriel de Belfort.
Ils prouvent, comme je le constate au quotidien en travaillant avec les Ministères compétents, que l’État et le gouvernement sont pleinement investis pour que General Electric respecte ses engagements, tant sur le maintien de l’emploi que sur les investissements à réaliser localement à Belfort. Il ne lâchera rien, et cette détermination est précieuse pour l’avenir.
Dans ce cadre, le rachat à court terme de la division nucléaire de GE, afin qu’un drapeau français puisse à nouveau être planté sur cette activité stratégique, est indispensable. Le secret des négociations ne permet guère d’en dire plus pour l’instant, mais l’affaire est en bonne voie.
C’est d’autant plus important que les experts européens ont rendu vendredi dernier leurs conclusions, incluant le nucléaire dans l’atteinte des objectifs de décarbonation de l’Europe (Pacte Vert/Green Deal) en 2050.
Des développements de centrales dans les ex-pays de l’Est ayant choisi de sortir du charbon (et notamment la Pologne, la République tchèque et la Roumanie) sont en projet, et pourraient fournir du travail à près de 2000 salariés d’Alstom Belfort, en attendant la nouvelle génération du parc nucléaire français.
Enfin, je suis heureux de constater que le plan hydrogène européen, présenté en juillet 2020 à Bruxelles, ait été suivi avec un tel entrain par le gouvernement : la France est aujourd’hui, de tous les pays européens, la plus en avance sur les projets et les financements hydrogène, permettant de notifier rapidement à Bruxelles un projet important d’intérêt européen commun (PIIEC).
Au milieu de très nombreux projets hydrogène à Belfort et dans le Nord Franche-Comté, la conversion de Général Electric à l’hydrogène va de soi. Il n’y a que quelques pièces à changer sur une turbine à gaz pour en faire une turbine à hydrogène. Le retrofit des turbines gaz existantes pourrait ainsi générer du travail important pour Belfort, si les infrastructures de production hydrogène permettent de fournir suffisamment de combustibles pour ces énormes turbines à hydrogène.
31 mars 2021 à 09:57 dans Actualité, Aménagement, Développement durable, Emploi, Europe, Politique nationale | Lien permanent | Commentaires (1)
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