Après avoir constaté les dégâts la nuit dans plusieurs quartiers de Belfort, (destruction de Velux, salons de jardin, pare-brise, carrosseries de voitures, lampes, panneaux photovoltaïques sur les toits…) , j'ai examiné ce matin la meilleure façon d’aider les sinistrés. J'ai notamment échangé avec le préfet du Territoire de Belfort et le ministère de l’intérieur.
Ma première idée était le lancement d’une procédure de catastrophe naturelle sur les secteurs concernés, afin de permettre aux habitants sinistrés d’être mieux indemnisés. Mais après étude, il s’est avéré que cette procédure n’était pas adaptée pour un orage de grêle.
Nous vivons la même situation que celles des orages de grêle qui ont touché le Loiret il y a dix jours.
Les dommages provoqués par les vents violents et les pluies de grêle ne sont en effet pas couverts par le régime de garantie de Catastrophe Naturelle. Ils sont en revanche couverts par la garantie TNG (Tempête, Neige et Grêle) des contrats d’assurance des particuliers notamment.
La prise en charge directe par les assureurs est de droit, sous réserve d’une déclaration des sinistres dans les cinq jours. J'invite donc les victimes « à déclarer sans attendre les sinistres constatés auprès de leur assurance ».
Je propose aussi aux municipalités concernées de mettre en œuvre un accompagnement pour faciliter ces déclarations, qui doivent être faites avant vendredi. Des photos des dommages seront à transmettre aux assureurs, qui peuvent être amenés à se rendre sur place pour des constatations.
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