Les prochaines élections municipales sont prévues en mars 2014. D’ici là, d’autres échéances, et pas les moindres, l’élection présidentielle et les élections législatives, se dérouleront normalement au printemps 2012. Les Françaises et les Français devront alors choisir un projet de société qui engagera la France jusqu’en 2017.
A l’issue de l’élection du Président de la République et des députés, une nouvelle page de notre histoire politique s’ouvrira quel que soit l’heureux élu à la Présidence de la République et quelle que soit la majorité parlementaire. Deux années nous sépareront alors des prochaines élections municipales. C’est à ce moment-là que nous devrons entrer dans une phase active de dialogue concret et constructif entre partenaires souhaitant changer les choses à Belfort.
Dans la Cité du Lion, les prochaines municipales de mars 2014 ne doivent pas être un rendez-vous manqué. Tous les responsables politiques locaux et de la société civile, qui ont la volonté de redonner une dynamique à la vie municipale et qui souhaitent se mettre au service des Belfortaines et des Belfortains, devront le moment venu nous rejoindre.
Aussi, Belfort a besoin d’une nécessaire respiration démocratique et doit en 2014 connaître l’alternance politique après 35 années ininterrompues d’une même majorité ayant détenu tous les pouvoirs locaux.
Pour parvenir à relever ce défi majeur qui, je dirais, s’impose à tous les responsables des formations politiques voulant changer les choses, un large rassemblement républicain doit se dessiner pour permettre à une nouvelle équipe de mettre en œuvre un programme municipal ambitieux pour la ville et ses habitants.
Ce large rassemblement doit donc se faire autour d’un projet réfléchi et destiné à faire de la ville de Belfort, une cité urbaine adaptée aux enjeux du 21ème siècle. Toute autre considération à ce stade, notamment de cuisine électorale, n’est pas à la hauteur des défis qui s’imposent à tous.
Bien sûr, je ne peux que me féliciter de voir d’ores-et-déjà certaines formations politiques m’encourager à préparer et à mener cette alternance municipale dans le cadre d’un travail d’équipe. Pour l’heure, dialoguons ensemble, préparons nous à relever ce défi, tournons nous vers l’avenir pour Belfort et ses habitants. Oui le rassemblement est possible. Oui, l’alternance à Belfort est possible. La victoire à Belfort est à ce prix !
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L'obsession de Damien Meslot c'est sa réélection de Député de 2012, la Mairie ne l'intéresse pas d'ailleurs en 2008 il a renoncé à son siège de conseiller municipale. Sa stratégie c'est de ne pas avoir Christophe Grudler (ou une autre personne) comme adversaire au mandat de député. Mon conseil (de quoi je me mêle ?) c'est que Christophe annonce dés maintenant sa candidature pour 2012 !
Le jour où l’on verra des politiques laisser volontairement leur charge, ce sera bon signe : cela voudra dire que les responsabilités leur pèsent davantage que les droits ne leur rapportent. Nous n’en sommes pas là. Tout au contraire, nous avons trop de gouvernants qui utilisent avec excès, comme des enfants lâchés dans le palais de dame Tartine, les avantages offerts par le pouvoir – point n’est besoin de faire un dessin ni de citer des cas concrets, que tout le monde a en tête.
Quand le citoyen méprise le gouvernant, l’un et l’autre se placent déjà en situation de dictature. Car la démocratie ne tient que sur le respect réciproque des gouvernés et des gouvernants. Seules les dictatures n’ont pas besoin de ce respect, puisqu’elles gouvernent par la force. Aussi le vote ne doit-il pas chercher seulement la compétence mais aussi la probité. Chantal Delsol
Rédigé par : hervé | 20 mai 2011 à 06:34
Pour moi, il n'y a que Grudler qui peut rassembler ceux qui en ont ras-le-bol du MRC: cela va de soi, tout être normalement constitué le sait. Il est crédible au centre gauche, au centre droit, et dans la droite modérée. Il n'est pas trop "politicard", et il aime sa ville.
Autant les gens qui veulent le changement peuvent avoir peur de voter pour l'UMP (quand on voit ce qu'ils font nationalement, il y a effectivement de quoi), autant une tête de liste comme Grudler symbolise le changement, sans faire peur.
Rédigé par : Xavier | 19 mai 2011 à 10:21
Il me semble difficile de travailler sur un programme si l'on ne sait pas qui va le porter comme tête de liste.
C'est un peu comme si un groupe de travail se réunissait pour élaborer un dossier mais sans chef de projet.
Si l'on en revient à la politique comment imaginer C.Grudler élu avec une majorité qui pourrait basculer contre lui à tout instant. Pour le moment je trouve que l'on met la charrue avant les boeufs. Ce n'est pas une démarche logique.
Accepter l'idée c'est bien mais il reste à connaître les modalités avant de la réaliser. Il faut attendre la fin des législatives pour que les prochaines élections soient les municipales, il faut connaître le nom du Président de la République et des députés du Territoire pour pouvoir élaborer quoique ce soit. J'en resterais donc pour le moment à un pacte de non agression, déjà pour voir si celui-ci est effectivement respecté. Rien ne sert de courir il faut partir à point et laisser le temps au temps...
Rédigé par : Brunin | 19 mai 2011 à 09:13