"En acceptant de maintenir - comme je le demandais - les commerçants du marché aux puces sur la place d'Armes, la Ville de Belfort reconnait qu'elle n'est pas en capacité de commencer les travaux début octobre, ce qu'elle niait jusqu'à présent", estime Christophe Grudler, conseiller général et municipal de Belfort.
Le 2 septembre dernier (voir article ci-dessous), Christophe Grudler avait rencontré les commerçants du marché aux puces, sur la place d'Armes, que la Ville voulait déménager dès le mois d'octobre à cause du démarrage des travaux de la place d'Armes, et notamment l'abattage des marronniers, projet contre lequel M. Grudler lutte avec force. Il avait demandé à la Ville de revenir sur la décision.
"Je suis satisfait tout d'abord pour les commerçants et pour l'existence même du marché aux puces, dont la place d'Armes est le lien central. Pour l'instant, les commerçants ont à nouveau l'autorisation de déballer leur marchandise pour le seul mois d'octobre. Je souhaite qu'ils puissent également s'installer en novembre et décembre, puisque nous obtiendrons le report des travaux.", ajoute M. Grudler.
La deuxième raison de satisfaction de l'élu est le fait que les travaux ne pourront pas démarrer à la date prévue. "Lorsque j'ai dit que le projet ne respectait pas le code de l'urbanisme et le code du patrimoine, et que plusieurs étapes administratives nouvelles s'imposaient, le maire m'a fait passer pour un menteur. Aujourd'hui, son adjoint Hubert Belz reconnait que le dossier n'est pas au point, puisque les échanges se poursuivent avec les services de l'Etat."
Déclaration obligatoire de travaux, formulaire certifié à remplir en concertation avec l'ABF et la DREAL: plusieurs points ne sont pas traités à date.
"Le non-respect du site Monument Historique et l'absence d'étude d'impact sont deux points bloquants sur lesquels je ne lâcherai rien", assure M. Grudler qui met en garde la municipalité contre une tentative de passage en force: "Belfort bruisse de rumeurs sur un abattage rapide, à une date précise, des marronniers de la place d'Armes. Si le maire procède de la sorte, sans que les recours administratifs n'aient pu être étudié, ce sera un nouveau "casus belli" avec les Belfortains.", conclut Christophe Grudler qui entend rester "extrêmement vigilant" sur le sujet avec son équipe.
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