Je vous avais déjà parlé sur ce blog de la création de l’escadron de drones militaires baptisé « Belfort ». C’est le ministère de la Défense qui, en 2010 , m’en avait informé par courrier, suite à ma demande écrite après la dissolution de l’escadron de reconnaissance 1/33 Belfort (Mirage). Je voulais en effet qu’après cette dissolution le nom de Belfort puisse toujours être associé à une unité de l’armée de l’air, et le ministère m’avait répondu favorablement. Ces drones militaires, qui sont en fait des avions sans pilotes, sont basés en temps normal près de Bordeaux.
Je viens d’apprendre que les drones de l’escadron Belfort viennent d’arriver au Sahel, où ils vont être engagés dès demain par l’armée française dans le conflit au Mali. Les drones déployés seraient des Harfang basés à Niamey, la capitale du Niger. D’après le site Secret Défense, très bien informé sur tout ce qui concerne l’armée, ces drones Male (Moyenne altitude longue endurance), dont la France possède quatre exemplaires, ont été employés en Afghanistan et en Libye.
Niamey est situé à environ 700 kilomètres de la zone des combats. « Peu rapides, les appareils passeront donc sans doute la moitié de leur temps de vol en transit vers leur zone de travail où ils pourront néanmoins rester plusieurs heures », estime Secret Défense.
Est-ce qu'un maire et un député de Belfort qui volent bas, qui sont sans pilote, et qui sont lents comme les drones Male (ou femelle?) Belfort peuvent les remplacer? En cas de crash ils peuvent même servir d'armes dissuasives sur l'adversaire. Ce dernier n'hésitera pas à nous les renvoyer de peur de devoir les garder et leur confier quelques postes à responsabilités ou n'en doutons pas ils se montreraient à la hauteur de leur talents. Au moins n'y a t'il aucune place à raser dans le désert et peu de journaux pour pour faire sa pub narcissique.
Rédigé par : Zorro90 | 17 janvier 2013 à 22:59