Osons le dire: à Belfort, on ne fera pas du neuf avec du vieux. Les élections municipales, et l'avenir de Belfort, passent par de nouvelles méthodes et de nouveaux projets, qui ne peuvent pas reposer sur de vieilles stratégies, de faux débats animés d'un côté ou de l'autre par des personnes qui sont co-responsables des mêmes politiques locales depuis 35 ans.
Ceci étant dit, je juge positivement le fait que des hommes et des femmes s'émancipent aujourd'hui de la "chape de plomb" d'Etienne Butzbach, et que les langues se délient.
Je suis prêt à débattre du fond, c'est à dire de l'avenir de Belfort, tant avec Étienne Butzbach que Christian Proust...pourvu qu'il s'agisse d'un débat neutre, et non pas d'une réunion de propagande de l'un ou de l'autre.
Un mot sur la présence de représentants "socio-économiques" (BTP, commerçants) à la réunion de Christian Proust. Ils ont dit être présents dans un cadre apolitique. J'organiserai prochainement moi-même des débats de proximité sur l'avenir de Belfort, et ils seront conviés: leur présence permettra de montrer à tous qu'ils se placent bien dans une logique apolitique...
Qu'une partie de la municipalité dirigeante actuelle s'émancipe: oui cela peu être bon pour le débat. Il faut quand-même rappeler que tous ont voté comme un seul homme tous les dossiers soutenus par Etienne Butzbach, surtout le plus anti-démocratique: celui du saccage de la place d'armes alors que la grande majorité des Belfortains y est opposé.
Si mr Proust à réellement une culture démocratique et une volonté de débat qu'il le démontre en demandant à ceux qui le suivent d'imposer un moratoire au maire sur ce dossier baclé, imposé aux citoyens par les fantasmes d'un seul:...alors là on pourra juger.
Maintenant effectivement je ne pense pas que Mr Proust soit l'homme de l'avenir mais il faut bien trouver une tête d'affiche. Là l'erreur appartient à JPC qui s'est laissé berné par son judas de service et qui n'a pas poussé en avant une nouvelle génération issu de son sérail. Un an le temps est trop court pour les municipales de 2014, c'est pourquoi il fait appel au pompier de service même si celui ci sent le brûlé. Il laisse dans son sillage le parfum fumeux de scandales passés et le dossier optymo 2 qui sur le fond n'est pas si mauvais mais qui détruit le tissu économique et social du centre ville. De plus son attitude vis à vis des personnes dubitatives ne plaide pas dans le sens d'une candidature de la concorde démocratique!
Rédigé par : Zorro90 | 14 janvier 2013 à 20:28
Etienne Butzbach, c'est la Place d'Armes. Christian Proust, c'est Optymo 2.
Etienne Butzbach, adjoint au maire depuis 1977. Christian Proust, adjoint au maire depuis 1977.
Les deux n'ont jamais voulu de référendums, ni de vrais débats publiques...
Et soudain, ils veulent "Oser le débat" pour défendre leur petit pouvoir local ? Tout cela est grotesque, et j'espère que les Belfortains ne seront pas dupes.
Rédigé par : Isabelle | 14 janvier 2013 à 13:15
C'est bien dit M. Grudler. Proust n'est pas un perdreau de l'année: il a tout fait à Belfort depuis 1977, et aujourd'hui ce bilan ne lui convient plus pour des raisons politiciennes. On croit rêver. Et avec Optymo2, il va encore se prendre des missiles dans la figure dans les prochains mois, ce qui va renforcer Butzbach. Je ne comprends pas que ce mouvement ait choisi Proust alors qu'il y a des gens plus neufs avec lui, comme Prévôt... Mais bon, pour moi, il n'y a que vous M. Grudler qui pouvez mettre un terme au règne de Butzbach. Continuez votre action, et vous serez soutenu.
Rédigé par : Albert | 13 janvier 2013 à 18:43