L'UDAF du Territoire de Belfort organise son assemblée générale mardi 28 mai sur fond de crise.
Depuis que j'ai tiré la sonnette d'alarme sur le fonctionnement chaotique de cette structure publique (lire article), la situation n'a pas cessé de se détériorer. Je pose donc aujourd'hui la question: faut-il placer l'UDAF du Territoire sous tutelle ?
La commission de contrôle, mise en place en interne, a permis de prouver qu'il y avait bien fraude à la déclaration du nombre d'adhérents par l'AFL Belfort et Territoire de Belfort (qui composent le CDAFAL). Cette "technique" a permis à cette confédération de garder artificiellement le pouvoir au conseil d'administration de l'UDAF, dont il est l'un des membres. L'actuel président de l'UDAF est donc issu du CDAFAL...bien que dans les faits le CDAFAL soit minoritaire.
Le nombre d'adhérents détermine le nombre d'administrateurs de l'UDAF, mais également une subvention de fonds publics de 8 euros par personne. S'il y a eu fraude à la déclaration d'adhérents, il y a donc également eu détournement de fonds. C'est extrêmement grave, et c'est le devoir de tous les administrateurs de l'UDAF de le dénoncer, pour repartir au plus vite sur de bonnes bases.
Plutôt que de faire son autocritique, le CDAFAL crie au complot et à la déstabilisation. Il joue la victime et essaie de tout faire pour garder son petit pouvoir local. Ne souhaitant plus être associé à tout cela, Jean-Marie Bonnemayre vient de démissionner de l'UDAF du Territoire. Un peu trop facile...d'autant qu'il reste président national du CNAFAL, et donc responsable du fonctionnement de sa structure dans le Territoire de Belfort.
Le CDAFAL a lancé une chasse aux sorcières contre ceux qui ont eu le courage de dénoncer le système. Mme Alicia Pacios, secrétaire de l'AFL Belfort, vient d'être renvoyée de façon elle aussi illégale. Elle n'est plus administratrice de l'UDAF.
Des menaces pèsent sur Mme Marie-France Cefis (CSF), représentante de l'UDAF à la CAF (dont elle est présidente): sa délégation pourrait lui être retirée.
Devant de tels embrouilles, les administrateurs issus de la CSF (qui est dans les faits la plus importante en adhérents) ont décidé de ne plus siéger au conseil d'administration de l'UDAF. Mardi, ils ne seront pas présents à l'assemblée générale de l'UDAF.
L'UDAF étant reconnue d'utilité publique, je demande à ce que l'Etat et l'UNAF viennent rapidement mettre un terme à ce désordre. Derrière le conseil d'administration de l'UDAF, il y a 43 salariés et des centaines de familles suivies par décision de justice.
Ce serait sans doute un comble, mais je me demande s'il ne serait pas souhaitable aujourd'hui de placer l'UDAF du Territoire sous tutelle. Avant de faire un audit de fonctionnement et de finance. C'est à ce prix que l'on pourra rétablir un fonctionnement normal, au profit des familles les plus fragiles du Territoire de Belfort, qui se passeraient volontiers d'une telle crise.
L’intérêt de ce genre d’affaires, c’est d’établir que certains hauts magistrats et policiers censés combattre les abus et vols contre les personnes âgées, le blanchiment d’argent, sont largement liés à des officines quasiment maffieuses (notaires, huissiers, associations tutélaires, etc, ripous) qui pratiquent le vol et le blanchiment d’argent à un niveau industriel ! l’exemple de l’UDAF 64 l’illustre parfaitement (voir le film « Tutelles » passé sur FR 3 le 1er juin 2011).
Rédigé par : Bourdamarie-claude | 20 décembre 2014 à 18:51
Ceci est ahurissant mais point étonnant . L'UDAF du Puy de Dôme est incapable de fournir un relevé réel de compte bancaire.Les seuls documents sont des prévisionnels . Ainsi les pistes sont brouillées.
Rédigé par : COURTY | 02 juillet 2013 à 22:27
Le Préfet ne peut-il pas intervenir ?
Rédigé par : j | 01 juillet 2013 à 15:02
Les dysfonctionnements des Udaf semblent de plus en plus nombreux et l'absence de contrôles sur leur organisation interne ou sur leurs actions de plus en plus grave.
Rédigé par : jean | 01 juillet 2013 à 12:22
Édifiant ! et ce n'est pas le premier scandale qui touche une UDAF (Cf affaire de l'UDAF de PAU...), qui est, je vous le rappelle, non pas une institution publique, mais une association privée qui perçoit des subventions publiques entre autres recettes.
Rédigé par : Arnaud | 03 juin 2013 à 15:49