Vous le savez, je suis très mobilisé depuis plusieurs mois sur la dossier de la librairie Chapitre de Belfort (qui devrait être liquidée par le tribunal de commerce de Paris lundi 10 février, si aucun repreneur ne se manifeste). Aujourd'hui, je tape du poing sur la table, car le temps est compté, et si les acteurs locaux et les organismes concernés ne se mobilisent pas avant vendredi soir, 7 personnes se retrouveront au chômage parce qu’il manque 20.000 euros dans un plan de reprise.
Le fond du problème ? Un repreneur (un libraire indépendant de Besançon) s’est manifesté à Paris juste avant la clôture des offres. Mais il a assorti sa proposition d’une clause suspensive : s’il n’y a pas une réduction importante du loyer annuel (environ 20.000 euros) il retirera son offre lors de l’audience de lundi au tribunal de commerce de Paris.
Il y a donc urgence pour agir, que ce soit sur le montant du loyer ou d’autres formes d’aides. Au lieu de cela, on tergiverse et rien n’avance, comme si tout le monde – collectivités locales comprises - se satisfaisait de la fermeture de Chapitre Belfort.
Après avoir échangé avec le directeur national de Chapitre, avec les salariés de Belfort, avec le repreneur, avec le propriétaire des murs…, je propose d’organiser une table ronde de la dernière chance ce vendredi, en présence des acteurs de ce dossier, donc avec la Ville de Belfort et le Conseil général. Chacun doit faire un effort : propriétaire des murs, repreneur, collectivités locales… Mon unique préoccupation est d’aider à sauver sept emplois, et de maintenir une librairie traditionnelle de Belfort en plein centre-ville. Ville et Conseil général ont une partie des clés du problème. Ce que je leur demande aujourd’hui, c’est d’agir vite, et efficacement.
Si la clause suspensive n’est pas levée lundi après-midi, le repreneur retirera son offre et la plus ancienne librairie de Belfort disparaitra.
bizarre ..... j'avais posté un commentaire gentil, à la parution de ce billet, en guise de soutien aux salariés de la librairie Chapitre de Belfort ...
je réitère ,donc, mes vœux de bon courage aux salariés de Chapitre ...
Rédigé par : candide | 11 février 2014 à 11:17