Vous trouverez ci-dessous, le communiqué que j'ai écrit et diffusé avec Julie De Breza, concernant la prise de position de Mme Royal sur les cheminées à foyer ouverts à Paris.
Communiqué de Christophe Grudler et Julie de Breza
« Ségolène Royal et les feux de cheminée : Paris d’un côté, la province de l’autre ? »
Autorisés à Paris, suite à l'intervention de la Ministre, les feux de cheminée à foyer ouvert restent interdits dans l'aire urbaine, et tout particulièrement sur la Communauté d'agglomération belfortaine...où les rejets de particules fines sont plus faibles qu’à Paris. Une situation incohérente que dénoncent Christophe Grudler et Julie de Breza.
Christophe Grudler, conseiller général du Territoire de Belfort, et Julie de Breza, de la Fédération des élus démocrates du Territoire de Belfort, jugent incohérente la position de Ségolène Royal, Ministre de l'Ecologie, sur les feux de cheminées en région parisienne.
"Il y a clairement deux poids deux mesures : Mme Royal veut autoriser les feux de cheminées à foyer ouvert à Paris, mais elle les interdit dans l'aire urbaine Belfort-Montbeliard (Plan de protection de l'atmosphère applicable depuis 2014).
La même incohérence va être mise en place sur le Territoire de Belfort : les feux de cheminée à foyer ouvert vont être interdits par arrêté préfectoral à partir du 1er janvier 2015 à l'échelle de la CAB (dans le cadre du plan de protection de l'atmosphère de l'aire urbaine) mais pas dans les autres communes du département.
En clair, les habitants de Bermont n'auront plus le droit de faire de feux de cheminée à foyer ouvert, mais ceux de Joncherey ou Rougegoutte le pourront par exemple. C'est une incohérence administrative de plus. Soit tout le monde peut faire, soit personne. C'est de la pure discrimination géographique", dénoncent Christophe Grudler et Julie de Breza.
Ségolène Royal, ministre de l'écologie, a en effet jugé "un peu ridicule" l'interdiction des feux de cheminée à foyer ouvert en région parisienne, dans le cadre de la lutte contre les rejets de particules fines. Elle va abroger l'arrêté du préfet de région, pris en ce sens et applicable au 1er janvier 2015.
« Nous invitons Madame la Ministre à mettre rapidement de l'ordre dans tout cela. La lutte contre les rejets de particules fines (dont la combustion de bois de chauffage est une des composantes) doit se faire de manière égalitaire et juste sur l'ensemble du pays, zone urbaine ou rurale, capitale ou province. C'est à cette condition que les décisions seront comprises et acceptées par nos concitoyens. »
Christophe Grudler, conseiller général du Territoire de Belfort
Julie de Breza, de la Fédération des élus démocrates du Territoire de Belfort
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