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| Discours Macron et Philippe: "un vrai cap et un avenir pour la France" »
Il faut plafonner les indemnités des élus locaux, comme c'est déjà le cas pour les parlementaires, élus nationaux : c'est une mesure "urgente et indispensable".
A l'heure où partout en France, d'anciens parlementaires se votent des indemnités locales indécentes, il est temps de légiférer pour éviter ces abus, à l'heure où les Français se serrent la ceinture et demandent une moralisation de la vie politique.
Les exemples de ces dérives sont nombreux en France: le maire d'Orléans multiplie par 4 ses indemnités, le maire et président du Grand Belfort passe ses indemnités de 2500 euros par mois à 8725 euros...
A l'arrivée, certains toucheront davantage en tant qu'élus locaux qu'en tant que parlementaires. C'est la raison pour laquelle je viens de sensibiliser à cette question le Premier Ministre Edouard Philippe, en lui demandant la mise en oeuvre d'une loi.
Il y a deux possibilités: intégrer cette notion dans la loi de moralisation politique, ou prendre une nouvelle loi organique, modifiant celle du 25 février 1992, qui limitait l'écrêtement des indemnités aux seuls parlementaires.
Pour les élus locaux, je propose de caler le dispositif sur celui des députés et sénateurs: un plafonnement des indemnités autour de 8 000 euros par mois. L'excédent pourrait être versé dans une caisse de solidarité nationale, régionale ou départementale, pour les communes les plus pauvres. Là où certains maires et adjoints n'ont même pas les moyens de prendre les 100 euros d'indemnité mensuelle auxquels ils ont droit pour effectuer leur mandat.
J'entends sensibiliser sur cette question importante tous les élus, tant au Parlement que dans les Régions de France. Se battre pour la moralisation de la vie publique est un combat universel de tous les instants, qui doit mobiliser tous les élus et toute la population.
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