CHRISTOPHE GRUDLER

Décès de Gilberte Marin-Moscovitz

J’apprends le décès, après des années de pénible maladie, de Gilberte Marin-Moscovitz, ancienne députée du Territoire de Belfort, conseillère départementale, adjointe au maire de Belfort, et fidèle soutien de Jean-Pierre Chevènement.

Passionnée par les causes sociales et familiales, par l’avenir des usines et des hommes du site Alstom (où elle a travaillé), Mme Marin-Moscovitz était une personnalité entière, avec un caractère bien trempé.

Nous nous sommes parfois fortement affrontés au conseil municipal de Belfort, lorsque, jeune élu, j’y dirigeais l’opposition. Puis nous avons appris à nous connaître humainement, et à nous respecter. Elle a vu notamment mon attachement au devoir de mémoire vis à vis des victimes de la déportation, dont avait souffert la famille de son mari.

 

Je présente toutes mes condoléances à la famille, avec un salut particulier à Joseph Illana.

 

La silhouette de Gilberte arpentant les rues de Belfort pour échanger avec les nombreux passants qu’elle connaissait, notamment dans le secteur Jean-Jaurès où elle habitait, restera dans ma mémoire.

 

Même si la maladie la retenait chez elle, rue Saint-Antoine, depuis plusieurs années, son souvenir restera incontestablement attaché à ce secteur de l’hôpital. De nouvelles rues y seront baptisées dans les prochaines années... Un hommage épistolaire, même modeste, sur une plaque de rue, une place, un espace public, pourrait avoir du sens. A la municipalité actuelle, ou à la suivante, d’y songer, au delà de toute étiquette politique ou de tentative de récupération, car cà, c’est certain, elle n’aurait pas franchement apprécié !

Augmentation de la CFE: l’asphyxie des entreprises par le Grand Belfort !!!

Le président du Grand Belfort a décidé une très forte augmentation de la CFE (partie de l’ex taxe professionnelle) : de nombreuses entreprises vont voir à la rentrée leur CFE augmenter jusqu’à 250%.

 

On voudrait tuer les entreprises que le Grand Belfort ne s’y prendrait pas autrement  Qui peut aujourd’hui supporter une augmentation de 250% de sa taxe ? Asphyxier par l’impôt les PME, les commerçants, les artisans et aussi les professions libérales est un très mauvais message à l’heure de la crise General Electric.

 

Le président du Grand Belfort a pris, devant les caméras, la posture de défendre le tissu entrepreneurial du Territoire de Belfort. Qu’il mette en adéquation ses paroles et ses actes en renonçant à cette augmentation mortifère.

 

Je souhaite aussi que le débat se déroule « dans le respect de tous ». Je trouve inadmissible la mise en cause personnelle de Louis Deroin.

Il n’est pas, comme le dit M. Meslot, un simple « entrepreneur du pays de Montbéliard »; il est le président d’un syndicat, la CPME 90, qui fédère des centaines d’entreprises à Belfort, dans le Territoire et dans l’aire urbaine. Il ne fait que son travail en alertant les élus, et en leur proposant de trouver un dispositif de sortie permettant de minorer cette augmentation injuste pour nos entreprises.

C’est la seule solution à laquelle devrait s’atteler le président du Grand Belfort, dans l’intérêt de tout le tissu économique du Grand Belfort

Il faut bloquer le supermarché de la Méchelle voulu par le maire !!!

Le Premier ministre Edouard Philippe a promis ce samedi aux maires des villes moyennes la publication imminente d’un décret permettant de geler les projets de centres commerciaux aux portes des centres-villes. De nombreux maires réclamaient cette publication du décret d'application de la loi Elan, qui est encore plus nécessaire pour les villes bénéficiant du programme "Action Coeur de Ville".

Signée par 222 villes en France, dont Belfort, cette démarche « Cœur de ville » engage l'Etat et les collectivités à investir jusqu'à 5 milliards d'euros dans la valorisation des quartiers centraux en voie de désertification. Ce programme permet une action importante en faveur des commerces de pied d'immeubles qui souffrent d'un taux de vacance parfois très important.

Mais il faut être cohérent : on ne peut pas aider les magasins de centre-ville, si on laisse prospérer dans le même temps de nouvelles grandes surfaces commerciales à la périphérie alors qu’il y a déjà saturation.

Or, à Belfort, contrairement au reste de la France, le maire souhaite l'installation d'un supermarché dans un quartier périphérique de Belfort, tout en bénéficiant du programme "Cœur de Ville". Et pour cela, il a vendu un terrain municipal (le stade de la Méchelle) à une chaîne de supermarché, alors que d'autres utilisations de ce terrain sont possibles.

Le maire de Belfort ne peut pas souhaiter l'installation d'un nouveau supermarché à Belfort-Nord, et demander à bénéficier - en même temps - des subventions pour le commerce de proximité, qui est sinistré à Belfort en général, et dans le secteur Jean-Jaurès en particulier.

C’est faire tout et son contraire, et donc gaspiller l’argent public.

Avec l'association Nouveau Souffle pour Belfort (voir dossier ici), Julie de Breza et moi avons dénoncé cette incohérence dès que nous en avons eu connaissance. Nous avions saisi le Premier ministre et le gouvernement, et nous sommes satisfaits d’avoir été écoutés.

C'est pourquoi nous demandons à Mme la Préfète de bloquer – comme le prévoit le décret - le passage en CDEC (Commission Départementale d'Equipement Commercial) du dossier Intermarché de la Méchelle à Belfort, et cela au nom de la « cohérence Action Cœur de ville » défendue par le Premier Ministre.

La situation économique de notre ville nécessite des actions cohérentes et efficaces, ce que le maire de Belfort ne fait pas en vendant le terrain de la Méchelle. 

Comité de pilotage du fonds de développement économique : «1ère réunion positive »

La première réunion du Comité de pilotage du fonds de développement économique de 50 millions d’euros, mis en place avec l’amende payée par General Electric, s’est déroulée ce vendredi à Paris, sous la présidence de Guy Maugis (*).

Le bon déroulement de cette réunion est un point extrêmement positif. Je me félicite notamment de deux choses :

1/ Il s’agit bien d’un fonds de soutien consacré à Belfort dans le but de créer un millier d’emplois, que General Electric n’avait pas réussi à créer malgré ses engagements. Il ne s’agit donc pas d’un fonds de compensation lié au plan social : dans ce cadre là, d’autres financements devront être activés pour recréer les 1000 emplois supprimés par GE.

2/ Il y a volonté de soutenir de vrais projets industriels pour le territoire, permettant de créer des emplois industriels pérennes. Pour cela, j’ai particulièrement apprécié que les représentants des industriels locaux aient été convié à cette réunion, comme je l’avais demandé au Ministre lors de sa venue à Belfort.

Il faut maintenant agir vite, pour que des projets puissent être soutenus rapidement. Nos entrepreneurs régionaux, et d’autres pouvant venir d’autres régions ou pays, ne manqueront pas d’idées pertinentes, j’en suis certain. Ils devront rapidement trouver en face le soutien attendu. 

 

(*) Guy Maugis a été nommé par Bercy à la présidence du Comité de pilotage du dispositif de soutien aux projets de développement industriel constitué par General Electric. Polytechnicien, ingénieur du Corps des Ponts et Chaussées et diplômé en droit, il a réalisé l’essentiel de sa carrière dans l’industrie. Aujourd’hui, il est notamment président de la chambre franco-allemande de commerce et d’industrie, et il préside ce comité de pilotage à titre bénévole.

Manifestation General Electric le 22 juin : avec les élus et partis de la Majorité présidentielle

Une manifestation est organisée par les syndicats de G-E, samedi 22 juin à 14 h devant la Maison du Peuple de Belfort.

J'appelle tous nos sympathisants et adhérents, ainsi que tous les Belfortains, à participer à la manifestation pour la défense de l’emploi chez General Electric.

J'ai envoyé ce jour aux médias, en tant que Député Européen et président du Mouvement Démocrate du Territoire de Belfort, et avec

• Bruno Kern, référent du Territoire de Belfort de La République en Marche, membre du Conseil national LREM,
• Julie de Breza, conseillère départementale du Territoire de Belfort et membre du Conseil national du Modem, 
• Jean-Christophe Messin, délégué du Modem 90,

un communiqué pour appeler à la plus grande mobilisation possible.

Cette manifestation pacifique doit être une démonstration de force, unitaire, pour montrer à la direction de General Electric que c’est tout un territoire qui vit autour de cette usine, et qui se mobilise.

Oui, il faut défendre l’emploi à Belfort.

Oui, il doit y avoir un avenir pour les turbines à gaz à Belfort.