Depuis le printemps 2020, l’entreprise américaine General Electric - en proie à de lourds problèmes financiers - a annoncé qu’elle était vendeuse de son activité nucléaire, principalement installée sur le site industriel de Belfort.
Actif depuis l’origine sur le dossier, j'ai multiplié les initiatives autour d’un credo : « Il faut à nouveau planter les drapeaux français et européen sur l’activité nucléaire de General Electric. Il en va de la préservation de nos savoir-faire, et de notre autonomie stratégique, tant française qu’européenne.
C'est dans ce cadre que je suis très satisfait d'avoir vu le rapport sur la nouvelle stratégie industrielle européenne, dont je suis le rapporteur pour mon groupe, voté largement cette semaine en commission Industrie du Parlement Européen.
Pour que l’activité nucléaire des ateliers et bureaux belfortains puissent être repris par la France, j'ai multiplié les contacts ces derniers mois avec EDF, avec Frédéric Pierrucci, porteur de l’un des projets de reprise française, mais aussi avec le gouvernement et l’Élysée.
Il y a une profonde écoute et action sur le sujet. À la demande du président Emmanuel Macron, la ministre de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher est en première ligne, avec Bruno Le Maire ministre de l’Économie et des Finances, pour trouver la meilleure solution possible sur ce dossier nucléaire, tant pour la préservation de nos emplois que de notre technologie.
J'ai d'ailleurs plusieurs rendez-vous importants la semaine prochaine à Paris à ce sujet.
On peut toujours faire des incantations à General Electric, mais pour moi cela ne sert plus à rien. Cette entreprise n’a ni les moyens ni la volonté d’imaginer un avenir industriel pour nos sites français et européens : l’avenir à Belfort doit s’écrire sans General Electric, mais en préservant toutes les activités et en maintenant un maximum d’emplois, avant de repartir à moyen terme sur des thématiques porteuses comme l’hydrogène, les transports, l’énergie de demain...
Plusieurs entreprises sont intéressées pour réinvestir, à Belfort notamment. À nous de savoir les attirer, dans l’unité et la cohérence.
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