J'ai le grand plaisir de pouvoir me rendre en Floride, la semaine du 19 avril 2021, pour assister au décollage de Thomas PESQUET, astronaute de l’Agence Spatiale Européenne (ESA), pour sa mission ALPHA à destination de la Station Spatiale Internationale (ISS).
J'aurai aussi la chance de visiter les différentes installations spatiales et de lancement de Cap Canaveral, et je pourrai échanger avec de nombreux acteurs du spatial.
Le 22 avril, j'assisterai en direct au décollage depuis la base de lancement. Je serai accompagné de membres de l’Agence Spatiale Européenne et du Centre National d'Études Spatiales (CNES).
Il s'agit d'une mission internationale, qui est le fruit d’une collaboration intense de l’ESA avec la NASA, mais aussi l’agence spatiale japonaise (JAXA). Cette mission rappelle l’importance que l’Europe accorde à l’exploration spatiale et en particulier aux vols habités.
La mission commandée par Thomas PESQUET se déroulera comme suit:
- Décollage : jeudi 22 avril à 06h11 en Floride (12h11 heure de Paris)
- Amarrage à l’ISS : vendredi 23 avril à 05h30 en Floride (11h30 heure de Paris)
- Ouverture de l’écoutille : vendredi 23 avril à 07h35 en Floride (14h35 heure de Paris)
- Cérémonie de bienvenue depuis la Station Spatiale Internationale : vendredi 23 avril à 08h05 en Floride (15h05 heure de Paris)
En amont du décollage, je pourrai échanger directement avec Thomas PESQUET, pour lui souhaiter tous mes vœux de réussite pour cette mission. Je lui offrirai un lion de Belfort (mais il ne pourra sans doute pas l'emmener en orbite), et j'inviterai Thomas à venir en visite à Belfort, lorsque son emploi du temps le lui permettra. Cette rencontre avec Thomas PESQUET sera un immense plaisir pour moi, qui me passionne pour la conquête de l'espace depuis mon enfance.
Vous le savez, je suis très actif sur les questions spatiales au Parlement européen, et je suis le rapporteur pour mon groupe Renew Europe sur le programme spatial de l’Union européenne.
Pour la période 2021-2027, ce sont 14,8 milliards d'euros (en prix courants) qui seront consacrés par l’Union à sa politique spatiale, sans compter les budgets des agences spatiales nationales et de l’ESA. Je défend une politique spatiale européenne ambitieuse, et notamment de nouvelles missions d’exploration vers la Lune (avec le Lunar Gateway), puis vers Mars.
Le spatial européen profite chaque jour aux citoyens européens, que cela soit avec Galileo (le « GPS européen »), Copernicus pour l’observation de la Terre, ou encore les télécommunications sécurisées. Les vols habités sont également cruciaux pour faire avancer la recherche scientifique et médicale, dans l’espace et sur Terre.
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