Lors des dernières élections régionales, avec notre liste d’union du centre « Trois millions de raisons », nous avons mené une campagne active défendant l’équilibre des territoires, au sein de cette région Bourgogne-Franche-Comté.
La plupart des « grandes listes » ont repris le même discours…histoire de s’attirer des sympathies électorales dans les 8 départements…et de bien vite les oublier !
L’élection passée, que voit-on ? Des listes, à gauche et à droite, renient cette notion d’équilibre, pour défendre uniquement Dijon ou Besançon, en jouant la Bourgogne contre la Franche-Comté. C’est se moquer des électeurs après six mois d’exercice.
Je redis l’impérieuse nécessité de l’équilibre des territoires entre toutes les composantes de la Bourgogne-Franche-Comté : au-delà de Besançon et de Dijon, l’équilibre doit s’étendre à toute la Côte d’Or, Doubs, Saône-et-Loire, Haute-Saône, Nièvre, Yonne, Jura et Territoire de Belfort. C’est aussi par la proximité territoriale, en lien avec les Conseils départementaux, que la Région se construira une image.
Dans ce cadre, ce n’est pas un gros mot d’admettre qu’au nom de cet équilibre Dijon soit la capitale de la Région, le lieu des assemblées plénières, et Besançon le siège institutionnel de la Région. C’est un juste partage des choses.
Comme il devra y avoir demain un juste partage avec les territoires plus excentrés (Nièvre, Nord-Franche-Comté, etc.). La politique politicienne et partisane n’a rien à voir là-dedans.
Au lieu de cela, bien loin des idées portées par leurs listes lors des élections régionales, certains veulent faire du corporatisme territorial. « Tout chez moi et rien chez les autres ». Ce serait un terrible échec si, sur un tel dossier imposant le consensus et non le rapport de force, on en venait à un vote des Bourguignons contre les Francs-Comtois et réciproquement.
La nouvelle Région, dans laquelle nous sommes tous embarqués, est un bateau fragile : un sabordage en règle et des querelles de clochers ne seront d’aucune aide pour les trois millions d’habitants que nous sommes.
Nous lançons donc un ultime appel à la raison.
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