C’est un véritable séisme politique qui s’empare du conseil municipal de Belfort. Le maire de Belfort n’a plus de majorité. C’est pour cette raison qu’il a annoncé ce mercredi le retrait du rapport sur le vote du Budget primitif de Belfort, qui était la raison de la convocation du conseil municipal de Belfort ce jeudi 19 décembre.
Notre groupe municipal était favorable – de longue date – au report du vote. Car en décembre, les indicateurs financiers du budget de la ville ne sont pas certains. Et pour nous, c’est à la nouvelle majorité municipale sortie des urnes le 30 mars 2014 qu’il appartiendra de voter le budget de l’année 2014.
Mais politiquement, le maire de Belfort commet une faute lourde. Comme un cheval refusant de sauter l’obstacle, il recule au dernier moment, après avoir envoyé son projet de budget à tous les conseillers municipaux comme si de rien n’était. M. Butzbach montre ainsi qu’il n’a aucun courage et aucune conviction : même minoritaire, un maire de Belfort avec un peu de panache doit avoir le courage politique de présenter son projet.
Puisque nous ne pourrons pas débattre au conseil municipal, je renouvelle ma proposition de débat public sur la situation financière de la ville de Belfort, avec le maire ou son adjoint en charge des finances, complètement mis à l’écart des décisions.
C'est une triste fin de règne pour Etienne Butzbach, mais on peut regretter que certains élus aient attendu le dernier moment pour mettre le maire en minorité alors que l'on savait depuis bien longtemps qu'il menait Belfort à la catastrophe.
C’est la confirmation de la déroute et de la faillite du système Butzbach. L’heure est plus que jamais à l’alternance crédible et responsable.
Ce n'est donc pas une victoire pour nous, c’est juste une preuve que rien ne va plus à Belfort et qu'il faut un vrai changement que j'entends incarner.
vivement mars 2014 que l'on respire enfin dans une atmosphère apaisée.
Rédigé par : degôche | 21 décembre 2013 à 20:06
Je n'y étais pas mais j'imagine l'ambiance.....
Très bon compte rendu et , c'est vrai, pas de triomphalisme prématuré car la situation pour les"suivants" ne sera pas facile du tout.
Pierre-Olivier FAVRE.
Rédigé par : PIERRE- OLIVIER FAVRE | 19 décembre 2013 à 09:47