Après l’annonce que Morvillars et Joncherey figuraient bel et bien dans la liste des 80 sites français retenus pour un classement à l’UNESCO (lire article précédent) au titre du Centenaire de 1914, je suis intervenu à deux niveaux, pour « profiter de cette belle opportunité touristique pour le Territoire de Belfort ».
D’abord, auprès de la Région Franche-Comté, pour la signature d’un contrat de destination, et , en parallèle, auprès de l’association qui porte le dossier UNESCO, afin que Belfort devienne « zone d’interprétation de 1914 ».
J’ai une nouvelle fois saisi le Conseil régional de Franche-Comté, qui ne bouge pas sur ce dossier. Il est indispensable que la Région signe le « contrat de destination Tourisme de mémoire Centenaire 1914 », signé depuis novembre 2013 par les régions situées sur le front de la Grande Guerre. Il y a des retombées nationales en matière de promotion à attendre du Ministère du Tourisme. Ce serait stupide de se priver de ces moyens qui nous tendent les bras pour peu que l’on s’y intéresse.
Par ailleurs, j’ai noté, qu’outre les 80 sites, l’association portant le dossier UNESCO voulait mettre en place des « zones d’interprétation de la guerre de 1914 », plutôt situées dans les grandes villes proches des sites classés (grandes villes dans lesquelles il y a plus de capacités d’hébergement),
Dès vendredi soir, j’ai pris contact avec l’association « Paysages et sites de la Grande guerre », à laquelle j’ai fait adhérer le Territoire de Belfort, et j’ai officiellement demandé à ce que la ville de Belfort soit la « zone d’interprétation de 1914 » pour la zone de front comprise entre la frontière suisse et les Vosges. En lien, bien sûr, avec les deux sites UNESCO.
L’association a pris acte de cette candidature qui pourrait apporter une manne de développement touristique international très utile pour Belfort.
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