J'apprends avec tristesse la mort de Dominique Baudis, un humaniste engagé au Service des autres.
Journaliste tout d'abord, homme politique ensuite, il avait une sorte de curiosité du monde qui l'entourait, en étant révolté par les injustices.
C'était un vrai centriste, avec le sens de la mesure et du respect des autres. Derrière ses grands yeux bleus, il y avait une écoute formidable de ses interlocuteurs.
Lors de notre dernière rencontre à Paris en 2011, il venait de prendre le poste de Défenseur des Droits, nouvellement créé. J'ai eu un long échange avec lui, où il m'a garanti qu'il allait mener ce poste en toute indépendance, ce qu'il a effectivement fait.
La République française perd un de ses grands serviteurs.
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