Depuis plus de deux ans, je suis avec beaucoup d’attention la façon dont sont gérés les fonds publics à l’UDAF du Territoire de Belfort.
J’ai déjà eu l’occasion de dénoncer des agissements destinés à détourner des fonds publics, notamment par des déclarations de faux adhérents par certaines associations membres de l’UDAF (les fonds d’Etat étant versés au nombre d’adhérents). L’ancien bureau de l’UDAF, présidé par Gabriel Courtet, loin de jouer la transparence sur ces affaires, a préféré faire l’autruche et dénoncé de ma part « une tentative de déstabilisation » de l’UDAF.
Les faits que j’avais dénoncés ont bien été établis par la commission d’enquête indépendante : plus de 400 adhérents « bidon » ont été retiré des listings des associations fautives.
Et mardi soir, une nouvelle étape a été franchie lors de la réunion du conseil d’administration de l’UDAF : le président, Gabriel Courtet, qui briguait un nouveau mandat, a été battu. Un nouveau président, Pierre Bermudez, issu de la CSF, a été élu.
Une page se tourne maintenant à l’UDAF : après dix ans de mainmise, les amis de Christian Proust (Jean-Marie Bonnemayre, son ancien directeur de cabinet, et son successeur M. Courtet, élus au titre du CDAFAL) ne sont plus à la tête de la structure.
Cette alternance est salutaire pour l’UDAF : je souhaite pleine réussite à Pierre Bermudez, nouveau président, et je compte sur lui pour jouer une totale transparence, au profit de la clarté totale dans les finances publiques, et surtout au profit des familles qui ont besoin de l’UDAF dans le Territoire de Belfort.
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