Je me suis déclaré candidat à la présidence du Conseil Départemental du Territoire de Belfort après les élections de dimanche, pensant que mon expérience, mes compétences et mon état d'esprit de rassemblement au-delà des partis permettaient d'assurer la cohésion de la nouvelle majorité départementale. Celle-ci a le devoir de réussir, à l’heure où notre département est face à son avenir, avec un chômage record à 11,7% et un taux de RSA unique dans le Grand Est.
Cette nouvelle majorité compte 80% d’élus qui n’ont jamais siégé dans une telle assemblée, et qui ont besoin d’être guidés, au risque d’aller rapidement dans le mur.
Ce jeudi matin, après trois jours d'échange avec mes collègues du Conseil départemental, j'ai décidé de retirer ma candidature.
Malgré une entente et un respect réciproque avec une grande majorité de mes collègues élus, les conditions d'une majorité de vote pour la présidence, puis la gouvernance, n'étaient pas réunies malgré les efforts que j’ai déployés.
Plutôt que d'ajouter de la confusion dans la constitution d'une nouvelle majorité, j'ai donc préféré renoncer à cette initiative - au nom de l'intérêt général et de l'esprit de rassemblement qui a toujours été le mien.
Bien évidemment, ma détermination à faire avancer le département et ses habitants sur la voie du progrès autour de valeurs humanistes est toujours aussi forte. C’est le mandat que m’ont donné les électeurs du Territoire de Belfort et je le mènerai à bien avec force et détermination.
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