Ce mardi, Alstom devrait dire s’il souhaite oui ou non s’associer avec Siemens pour mettre en place un « Airbus du rail » pour sa division ferroviaire. Je n’ai pas d’opposition de principe à l’engagement d’une réflexion à ce sujet.
L’idée directrice serait un transfert de toute la division ferroviaire de Siemens à Alstom, en échange de l’arrivée de Siemens de façon conséquente au capital d’Alstom Transports (autour de 45% après augmentation de capital).
Dans une compétition ferroviaire mondiale féroce, le temps est au rapprochement pour que les entreprises du rail aient une taille critique pour affronter la concurrence.
Alstom Transports a besoin d’être consolidé pour continuer à figurer parmi les leaders mondiaux dans les vingt prochaines années.
Contrairement à la branche Energies, où la similitude entre Alstom et Siemens aurait provoqué des licenciements massifs, les activités ferroviaires d’Alstom et Siemens sont bel et bien complémentaires et peuvent développer une forte valeur ajoutée dont tout le monde profitera, en premier lieu les salariés de Belfort.
Cela peut donc être une opportunité à saisir, si les engagements pris antérieurement pour le site de Belfort sont respectés. J’entends être particulièrement vigilant sur cette question, avec l’ensemble des salariés de Belfort, de leurs représentants et des élus belfortains : la fusion avec Siemens doit se faire avec le site de Belfort pérennisé.
C’est une condition indispensable à la réussite de ce rapprochement.
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