Avec la disparition de Pierre Bellemare, annoncée ce dimanche, la France perd une de ses grandes voix et grandes plumes, qui avaient su raconter, avec passion, au plus grand nombre, la grande et la petite Histoire.
Personnellement, j’ai apprécié travailler avec lui, notamment en 2014 (voir ma chronique sur ce blog) , pour son ouvrage « Histoire secrète des 44 photos qui ont bouleversé le monde » (Flammarion).
Il s’était montré fasciné par l’histoire de la photographie du « Fusillé souriant », et m’avait demandé de l’aider à rédiger le chapitre qu’il y a consacré, en reprenant le résultat de mes recherches. Sous le titre « Une énigme enfin résolue », il rappelle, dans ce livre, que la photographie n’avait pas été prise sur le front russe ou normand, en juin 1944, mais dans les fossés du château de Belfort en octobre 1944.
Que le « fusillé souriant » inconnu jusque là s’appelait Georges Blind, que c’était un résistant belfortain, victime d’un simulacre d’exécution et décédé trois mois plus tard, dans un camp de concentration près d’Auschwitz.
Pour me remercier de mon aide, l’auteur m’avait adressé un exemplaire dédicacé de l’ouvrage.
Merci encore, Pierre Bellemare, pour votre confiance.
Merci pour ce que vous avez fait pour la popularisation de l’Histoire. Vos « histoire extraordinaires » vous survivront longtemps.
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