Dans une page de publicité achetée et publiée ce jour dans L’Est Républicain, certains élus du Territoire de Belfort interpellent publiquement le Président de la République au sujet de la situation de General Electric. Il me semble important d’apporter des précisions sur ce dossier et cette démarche.
Depuis plusieurs mois, tous les élus du Territoire de Belfort, mais aussi les élus d’autres départements de France, se mobilisent, aux côtés des responsables socio-économiques et de l’Etat, pour trouver des solutions de maintien de l’emploi suite à la restructuration programmée de la division Energie de General Electric, qui impactera plusieurs sites en France, et sans doute en premier lieu le site de Belfort.
Des entreprises comme Safran, Electricité de France (EDF) et leurs sous-traitants ont notamment été approchés par l’Etat dans le but d’apporter des marchés à la division énergie de GE, et de redévelopper l’emploi local par des investissements conséquents.
J’ai déjà porté auprès du gouvernement mes idées concernant le rapprochement entre aéronautique et énergie, que je soutiens depuis de longues années, le programme Grand Carénage pour l’entretien de nos centrales nucléaires, et le démantèlement des plus anciennes (très porteurs en emplois).
Ce travail portera ses fruits s’il reste collectif, si tous ensemble, élus, Etat, salariés, population, restons solidaires pour porter un projet collectif. Toute exploitation politicienne de la situation, toute tentative de récupération de l’inquiétude des salariés, toute polémique inutilement activée, notamment par voie de presse, peut avoir un effet désastreux sur la réussite du plan de relance. Des investisseurs peuvent être tentés de renoncer. C’est la crainte que peut susciter cette « lettre publicitaire » adressée par voie de presse au Président de la République. Chacun devra alors faire face à ses responsabilités.
Non, il n’y a pas d’agenda caché du gouvernement, ni de « décalage d’annonce » demandé dans un but électoral. Il y a au contraire une forte écoute de l’Etat auprès de tous les élus locaux, du monde socio-économique et des salariés pour imaginer, dès maintenant, des solutions de maintien de l’emploi sur les sites concernés, comme j’ai encore pu le constater cette semaine auprès de la Secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runacher.
Aussi, j’invite chacun à jouer collectif.
L’avenir industriel de Belfort, et de notre pays, mérite que nous nous battions ensemble.
Se diviser, c’est s’affaiblir.
Mettons ensemble notre énergie à la recherche collective de vraies solutions industrielles, comme nous l’avons toujours fait.
Pour ma part, je continuerai à me battre, avec tous les élus du Territoire de Belfort, mais aussi de la Région Bourgogne-Franche-Comté et de l’Etat, partenaires de premier plan, pour sauvegarder l’emploi autour de projets industriels porteurs d’avenir.
c'est de la responsabilité du pouvoir en place donc bien des acteurs locaux d'accélérer les choses et de faire pression auprès du gouvernement. Votre article démontre votre individualisme et votre tentative de division qui malgré vos mots qu'on pourraient presque croire sincères n'arrivent pas à masquer votre irréalité économique.
Puisque vous faites parti de la liste LREM aux européennes, vous êtes le mieux placé alors montrez ce que vous pouvez faire pour GE, allez vous faire quelque chose de mieux que ceux que vous critiquez ?
La critique est facile mais l'art est plus difficile.
Les électeurs ne sont pas dupes de votre jeu de cour de récréation.
Rédigé par : chris.bauer | 07 avril 2019 à 18:24