CHRISTOPHE GRUDLER

Je salue la décision du CD90, qui accorde aux auxiliaires de vie, la prime exceptionnelle proposée par le Gouvernement

Par un courrier du 23 avril (en pj), j'avais alerté la Ministre Jacqueline Gourault, « sur le cas particulier des fonctionnaires de nos collectivités territoriales qui ont pris toute leur part dans le combat contre l’épidémie et qui ont assuré la continuité des services publics de proximité tout au long de ces semaines de confinement ».

L’interpellation, et celles d’autres collègues, a fait son chemin auprès du Gouvernement et de la majorité présidentielle à Paris, où la possibilité de cette prime « a été instituée par l’article 11 de la loi du 25 avril 2020 » comme l’indique la Ministre dans sa réponse (en pj).

Elle précise que la prime « permet de reconnaitre le surcroît d’activité de certains agents, fonctionnaires et agents contractuels » et « est exonérée d’impôts et de cotisations sociales ».

Je me réjouis des retombées locales, suite à l’annonce du Département du Territoire de Belfort, qui vient de débloquer les 1,5 million d’euros nécessaires pour offrir cette prime exceptionnelle aux auxiliaires de vie ayant travaillé pendant le confinement, du 17 mars au 11 mai. L’Etat finance pour sa part l’exonération fiscale et les charges sociales.

La mobilisation des auxiliaires de vie ces derniers jours a fait sentir que cette mesure était très attendue sur le Territoire. Je rappelle que le Gouvernement a fait adopter par le Parlement les mesures nécessaires, pour que la collectivité puisse proposer cette prime aux auxiliaires de vie.

Je reste mobilisé pour qu’aucune des auxiliaires de vie et des aides à domiciles ne soient oubliées, et qu’elle puissent toutes bénéficier de pareilles primes, dans toute leur diversité de statut juridique, qu’elles soient salariés d’associations ou employés directement par les personnes âgées.

J'ai d’ailleurs alerté à ce sujet le Ministre de la Santé, Olivier Véran, dès la sortie du confinement, le 11 mai dernier (courrier en pj).

 

Téléchargement 1 - Courrier à Jacqueline GOURAULT

 

Téléchargement 2 - Réponse de Jacqueline GOURAULT

 

Téléchargement 3 - Courrier à Olivier VERAN

La Commission européenne doit valider le rachat de Bombardier par Alstom

Au Parlement Européen, en tant que vice-coordinateur pour mon groupe (Modem/Renaissance/Renew Europe) de la Commission Industrie du Parlement européen, et rapporteur Renew pour la nouvelle stratégie industrielle européenne, je suis avec grande attention le dossier Alstom.

 

J’ai été informé des demandes de cessions formulées par la Commission européenne. Je regrette que celles-ci se calent encore sur les anciennes règles, alors que les nouvelles, pour une concurrence mondiale plus juste, n’arriveront qu’en 2021. Elles auraient sans doute dû être anticipées, à l’image de ce qui a été fait sur d’autres dossiers de la Commission (comme par exemple avec l’anticipation de la révision du règlement RTE-E sur les interconnexions d’énergie, à la lumière du Green Deal), mais nous sommes obligés de faire avec.

 

Les cessions proposées par Alstom (vente du site de Reichshoffen, d’une partie du site de Bombardier près de Berlin, vente à Hitachi du design Bombardier Grande vitesse, au sein même de l’usine Ansaldo-Breda en Italie) permettent incontestablement de répondre aux demandes de la Commission, et tout particulièrement de la DG Cont en charge du dossier. Celle-ci va encore faire son habituel test de marché auprès des clients d’Alstom et Bombardier, dernière étape de cette première phase.

 

Les conditions seront donc réunies rapidement pour que la vice présidente de la Commission Margrethe Vestager, avec qui j’ai échangé il y a quelques mois en amont du processus, puisse valider la transaction dès la fin de ce mois de juillet.

Nous aurons ainsi un groupe français, Alstom, qui sera le deuxième acteur mondial du ferroviaire, derrière les Chinois, avec un chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros, un carnet de commandes bien rempli pour les prochaines années, et 60.000 salariés. Un tel champion européen sera armé pour affronter le marché mondial du ferroviaire, en pleine évolution et concentration.

 

 

Avec la vice présidente de la Commission, Margrethe VESTAGER

Décès de Louis Souvet : une « personnalité marquante » de l’histoire de l’aire urbaine.

La disparition de Louis Souvet, ancien sénateur et maire de Montbéliard, est une triste nouvelle certes pour sa ville de Montbéliard, mais aussi pour toute l’aire urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt, dont il a été un promoteur acharné et performant.

Sa main tendue vers Jean-Pierre Chevènement, maire de Belfort, a permis dans les années 1990 de constituer le duo le plus improbable, et le plus réussi, de l’avancée de l’aire urbaine. Quand un homme de droite s’entendait avec un homme de gauche dans l’unique intérêt des habitants de la région...cela fonctionnait.

Louis Souvet avait bien compris que l’avenir du Nord Franche-Comté passait par une union de tous, dans les trois départements concernés.

L’aire urbaine est un même bassin de vie, coupé par des barrières administratives artificielles. L’entente avec Jean-Pierre Chevènement a permis de réaliser l’Axone à Montbéliard, le Phare à Belfort, la gare TGV à Meroux, le développement universitaire équilibré, le développement des infrastructures...

C’est cette dynamique qu’il faut retrouver demain dans le Nord Franche-Comté.

Mes pensées vont à sa famille et ses amis, à qui je présente mes condoléances émues.