Aujourd’hui nous connaissons une pénurie mondiale de semi-conducteurs. Que cela soit pour la production de smartphones, de cartes graphiques, mais aussi de voitures; de très nombreux secteurs sont impactés. L’Union européenne est ici particulièrement touchée, puisqu’elle ne produit que 10% des semi-conducteurs au niveau mondial, et qu’elle doit en importer la grande majorité.
C’est pourquoi j’accueille avec grande satisfaction la nouvelle Alliance européenne pour les processeurs et semi-conducteurs. Cela montre que l’Union européenne prend à bras le corps ce problème, qui impacte directement nos entreprises européennes dépendantes, de plus en plus, de semi-conducteurs, dans leurs produits.
Cette alliance va permettre à terme à l’Europe d’être moins dépendante de pays tiers. L’objectif est d’atteindre 20% de la production mondiale d’ici 2030. Cela est un objectif ambitieux, mais atteignable ! Pour cela, nous aurons besoin d’investissements massifs, à la fois dans la recherche, mais aussi et surtout dans la production. Pour tout cela, l’Alliance est indispensable.
En particulier, il est important que l’UE puisse produire les processeurs les plus avancés, notamment en dessous de 5 nanomètres (nm). Plus les processeurs sont petits, plus ils sont économes et puissants, et dans cette course à la miniaturisation, l’UE a du retard. J’espère que nous pourrons rapidement déployer de grands projets dans ce domaine, avec davantage d’usines européennes de processeurs. Il en va de notre souveraineté technologique européenne !
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