CHRISTOPHE GRUDLER

Fonds de soutien aux investissements du secteur nucléaire

Le nucléaire est une source d’énergie décarbonée qui assure à la France un haut degré d’autonomie énergétique et stratégique. Le nucléaire est indispensable pour atteindre une transition énergétique juste et durable en France et en Europe.

Par ailleurs, sa filière a un rôle majeur dans notre tissu industriel.

Je me réjouis de l’annonce des nouveaux projets lauréats du fonds de soutien aux investissements du secteur nucléaire, qui permet de soutenir les entreprises du secteur, tout en poursuivant les efforts de reconstitutions des compétences et de la compétitivité de la filière.

Je me félicite tout particulièrement pour les 3 entreprises lauréates, situées dans la région Bourgogne-Franche-Comté, qui m’apportent beaucoup de fierté :

• CLM Industries pour le projet « ASTRA » (21 - Côte-d’Or),
• CITA Production pour le projet « CEC » (21 - Côte-d’Or) 
• INTERCONTROLE pour le projet « RaNADyn » (71 - Saône-et-Loire).

L’annonce d’aujourd’hui me réconforte dans mon choix de défendre la juste place du nucléaire dans la transition énergétique européenne au Parlement européen. 

L’Europe discute actuellement l’inclusion du nucléaire dans la taxonomie sur la finance verte qui énumère les activités énergétiques jugées cohérentes dans l’objectif de la neutralité carbone en 2050. Le sujet est complexe : je n’hésiterai pas à redoubler d’effort pour défendre cette source d’énergie décarbonée incomparable, fleuron de l’industrie française

Alliance européenne des semi-conducteurs

Aujourd’hui nous connaissons une pénurie mondiale de semi-conducteurs. Que cela soit pour la production de smartphones, de cartes graphiques, mais aussi de voitures; de très nombreux secteurs sont impactés. L’Union européenne est ici particulièrement touchée, puisqu’elle ne produit que 10% des semi-conducteurs au niveau mondial, et qu’elle doit en importer la grande majorité.

C’est pourquoi j’accueille avec grande satisfaction la nouvelle Alliance européenne pour les processeurs et semi-conducteurs. Cela montre que l’Union européenne prend à bras le corps ce problème, qui impacte directement nos entreprises européennes dépendantes, de plus en plus, de semi-conducteurs, dans leurs produits.

Cette alliance va permettre à terme à l’Europe d’être moins dépendante de pays tiers. L’objectif est d’atteindre 20% de la production mondiale d’ici 2030. Cela est un objectif ambitieux, mais atteignable ! Pour cela, nous aurons besoin d’investissements massifs, à la fois dans la recherche, mais aussi et surtout dans la production. Pour tout cela, l’Alliance est indispensable.

En particulier, il est important que l’UE puisse produire les processeurs les plus avancés, notamment en dessous de 5 nanomètres (nm). Plus les processeurs sont petits, plus ils sont économes et puissants, et dans cette course à la miniaturisation, l’UE a du retard. J’espère que nous pourrons rapidement déployer de grands projets dans ce domaine, avec davantage d’usines européennes de processeurs. Il en va de notre souveraineté technologique européenne !