Du 14 au 16 novembre, je suis en déplacement aux États-Unis avec une délégation du Parti démocrate européen, pour rencontrer des élus du parti démocrate américain, mais aussi des responsables de l’ONU et de la ville de New York.
Au-delà d’un important travail sur ses sujets européens (énergie, numérique, industrie, espace…), j'ai abordé un sujet belfortain sur le sol américain.
À l’occasion d’une réception officielle à la mairie de New York, j'ai rappelé à Éric ADAMS, le maire de New York, qu’il y avait un lien historique entre sa ville et celle de Belfort : toutes les deux abritent une statue monumentale du sculpteur français Frédéric Bartholdi. La statue de la Liberté de New York est en place depuis 1886, le Lion de Belfort depuis 1880.
Pour rappeler ce lien, j'ai offert, au maire de New York, la reproduction d’une gravure d’Oberlin du XIXe siècle (voir ci-dessous), représentant Bartholdi, la statue de la Liberté et le Lion de Belfort réunis. Réalisée entre 1875 et 1880, la statue du Lion de Belfort mesure 22 mètres de long et 11 mètres de haut. Elle a été élue monument préféré des Français en 2020. J'ai fait part de mon projet au maire de New York et ses adjoints : inscrire le Lion de Belfort au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Pour un dossier partant de zéro, il faut compter entre huit et dix ans. La France a droit à un dossier par année, et la liste d’attente est longue. Il faut ensuite près de deux ans pour que l’UNESCO rende son verdict.
Mais il existe une procédure accélérée, permettant d’aboutir en seulement trois ou quatre ans : obtenir le classement par extension du label d’une œuvre déjà classée. C’est ainsi que les beffrois du nord de la France ont pu être classés à l’UNESCO par extension d’une première liste.
La statue de la Liberté de New York a obtenu ce classement en 1984, il suffirait d’obtenir une « extension de classement » à « l’œuvre monumentale de Bartholdi » ou « l’œuvre monumentale du XIXe siècle » pour y intégrer Belfort en trois ans. C'est pourquoi j'ai sollicité le soutien du maire de New York.
L’équipe d’Eric ADAMS s’est engagée à étudier la faisabilité de l’affaire. Les contacts sont pris, et nous allons maintenant continuer le travail pour aboutir. Je m'en suis, par ailleurs, longuement entretenu, en bilatéral, avec Eliot MICHENBERG, le directeur du Bureau de l’UNESCO de New York.
Je vais solliciter un rendez-vous avec le maire de Belfort, pour qu’il soit pleinement informé de mes démarches.
Belfort a tout à gagner avec la réussite de ce classement UNESCO. Nous devons pousser collectivement.
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