CHRISTOPHE GRUDLER

Conseiller général, pour vous servir

Voici ma déclaration de candidature que je viens de diffuser dans un premier tract, dans les boites aux lettres de Belfort-Est :

"Madame, Mademoiselle, Monsieur,

Je suis votre conseiller général de Belfort-Est depuis 1998. Pour vous, j’ai mené des nombreux projets et des réalisations importantes : Centre Défense deuxième chance pour nos jeunes en échec, Halte-garderie à la Vieille-Ville, Maison de retraite médicalisée de la Miotte, rénovation du collège Vauban, Maison de quartier des Forges et du Faubourg de Montbéliard...

J’ai beaucoup donné, et je veux encore vous apporter davantage : nous avons encore un immense travail à faire pour remettre Belfort et notre département sur de bons rails.

J’ai donc décidé d’être candidat pour un nouveau mandat de conseiller général.

Pourquoi ?

• pour vous servir avec engagement, dynamisme et proximité,

• pour porter des projets concrets et nécessaires à notre canton

• pour continuer à faire de la politique à visage humain, en respectant les autres, en ayant réellement envie de les aider et en m’appuyant sur des valeurs républicaines et humanistes,

• pour mettre à votre disposition mon réseau, à Besançon, Strasbourg, Paris, Bruxelles…dans le but de mobiliser des énergies et des financements.

Etre votre conseiller général, c’est bien sûr se prononcer sur des politiques départementales. Et c’est avant tout, traiter les problèmes du canton au quotidien, et être au service de ses habitants en étant à leur écoute et disponible.

C’est la promesse que je fais devant vous aujourd’hui, conforté par les messages d’encouragement et d’amitié que vous êtes nombreux à m’adresser.

C’est fort de votre confiance et de votre soutien que je retourne en campagne.

Fier et heureux de vous servir.

De tout cœur, à vous.

Christophe GRUDLER"

Martine François suppléante de Christophe Grudler

Christophe Grudler, conseiller général sortant de Belfort-Est, et candidat à sa succession pour l'élection des 20 et 27 mars 2011, a déposé samedi sa candidature en préfecture de Belfort. A cette occasion, il a rendu public pour la première fois l’identité de sa suppléante. Il s’agit de Martine François, pharmacien, 61 ans, mariée, trois enfants.

Mme François n’est membre d’aucun parti politique. Elle est adhérente depuis 2001 de l’association « Nouveau Souffle pour Belfort », qui soutient Christophe Grudler et son groupe municipal.

Elle habite au centre-ville de Belfort, et connaît très bien le canton de Belfort-Est. Engagée dans la vie associative (notamment dans la culture, et dans les associations de parents d’élèves), Martine François s’est toujours intéressée à la vie politique locale.

« J’admire le courage politique de Christophe Grudler, son charisme et son honnêteté : c’est la raison pour laquelle j’ai accepté d’être sa suppléante », commente-t-elle.

Une « manifestation de circonstance » pour la candidate du MRC ?

Voici le communiqué de presse que j'ai fait parvenir à la presse régionale, pour dénoncer un élément du "système MRC" à Belfort: le clientèlisme...

"Le service jeunesse de la Ville de Belfort effectue un travail important, que je ne remets pas en cause. Mais je ne suis pas d’accord lorsqu’à un mois des élections cantonales, ce même service jeunesse prend des initiatives suspectes. Il a ainsi invité une vingtaine de jeunes du quartier des Glacis au stade Bonal, pour suivre Sochaux-Marseille en compagnie de la candidate MRC Mme Guiot, et de son mentor le maire de Belfort Etienne Butzbach.

Tant mieux pour ces jeunes qui ont pu suivre gratuitement un bon match de football. Et je suis certain qu’ils ne seront pas dupes de la manipulation électorale dont ils sont l’objet, aux frais du contribuable belfortain.

Mais je demande des explications à la candidate du MRC, et au maire de Belfort – que l’on a vu pour la première fois dans une tribune de Bonal, alors qu’habituellement il fréquente la loge présidentielle et les salons de réception situés derrière. Combien de billets ont été payés par la Ville ? Combien de fois, sur les 12 derniers mois, un tel groupe a participé à un match à Sochaux ?

Faute de réponses satisfaisantes, je serai conforté dans mon analyse : il s’agit là d’une « manifestation de circonstance » qu’il conviendra de réintégrer au compte de campagne de la candidate MRC, à charge pour elle de rembourser la Ville de Belfort des frais engagés.

Cette petite péripétie montre que le MRC est prêt à employer tous les moyens pour remporter le canton de Belfort-Est. Plus que jamais, la mobilisation est nécessaire pour stopper de tels comportements."

THIERS: L'ARTICLE PARU DANS LE MONDE

 

Une belle vitrine nationale pour notre action belfortaine en faveur du capitaine Edouard Thiers. Voici l'article qui a paru dans Le Monde de vendredi soir. Le journaliste Thomas Wieder a vraiment fait du bon boulot.

Gendarmerie mobile de Belfort: Christophe Grudler saisit Brice Hortefeux

Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a renoncé lundi à un projet de fermeture de deux compagnies de CRS à Lyon et Marseille, qui avait provoqué une grogne inédite dans les rangs des policiers. Christophe Grudler, conseiller général de Belfort-Est et conseiller municipal de Belfort, craint les conséquences de cette volteface sur les gendarmes mobiles, militaires qui ne peuvent pas se défendre comme les policiers. Des fermetures d'escadrons de gendarmerie mobile compenseront-elles le maintien des deux compagnies de CRS ?

"D'un point de vue du confort politique, sans tenir compte de l'intérêt de l'Etat, il est sans doute plus facile de fermer des escadrons de gendarmes que des compagnies de CRS: c'est le message que nous délivre le Ministre de l'Intérieur, qui n'a à ce jour renoncé à aucune des six fermetures d'escadrons prévues en 2011. Les personnels - de statut militaire bien que dépendants du Ministère de l'Intérieur - n'ont pas le droit de s'élever contre leur autorité hiérarchique, et n'ont pas de syndicats pour les défendre. Je demande, comme les associations de retraités de la gendarmerie, un moratoire sur ces fermetures ", explique M. Grudler.

"Bien qu'il semble ne pas y avoir de menaces à court terme sur l'escadron de gendarmerie mobile de Belfort, les personnels et leurs familles ressentent aujourd'hui un malaise qu'il serait absurde de nier", poursuit Christophe Grudler. "J'ai été saisi par plusieurs familles de l'escadron de gendarmerie mobile de Belfort, qui se trouve au coeur de mon canton. Elles m'ont fait part de leur ressenti, et de leur inquiétude pour l'avenir."

Dès hier, Christophe Grudler a saisi par courrier Brice Hortefeux, Ministre de l'Intérieur. L'élu belfortain lui rappelle que "les gendarmes aussi subissent de plein fouet depuis 2007 la réforme des politiques publiques (RGPP), avec une baisse importante de leurs effectifs. Dans le même temps, les missions de sécurité sont de plus en plus complexes et indispensables à la cohésion de la Nation. Les forces de gendarmerie et police sont des acteurs importants de notre société, l'actualité nous le démontre tous les jours, et à ce titre elles doivent être respectées. Elles s'inscrivent dans le ferment et l'équilibre de notre République."

Christophe Grudler demande au ministre de lui transmettre les mesures de la RGPP concernant l'implantation des gendarmeries mobiles dans l'espace métropolitain, et de bien lui confirmer que la gendarmerie mobile de Belfort ne sera pas impactée par cette réforme.

L'Escadron de gendarmerie mobile est installé depuis 1952 dans la Cité du Lion.

PLACE D'ARMES: MON INTERVENTION DEVANT LE CONSEIL MUNICIPAL

Jeudi soir, au conseil municipal de Belfort, le dossier de la place d'Armes était à l'ordre du jour, avec le choix de l'équipe d'architectes qui présentera un projet dans huit mois. Voici le texte de mon intervention au conseil municipal:
" Monsieur le Maire,
Evidemment, ce dossier ne nous convient pas. Nous avions déjà voté contre en septembre dernier, nous continuerons à voter contre ce soir, en dénonçant une méthode qui ne va pas.
Indirectement grâce à vous, jamais les Belfortains n’auront autant entendu parler de leur « place d’Armes. ». J'en ai cherché la définition dans le dictionnaire.
Place d’armes, définition : "lieu où se rassemblent les défenseurs d’une ville".
Ceux qui aujourd’hui s’inquiètent à juste titre de ce que votre majorité veut faire à cet endroit, sont en effet des défenseurs de la ville et de son patrimoine urbain. Ils méritent le respect et l’écoute.
Il est clair que vous n’avez rien fait pour les rassurer. La gestion de ce dossier de la place d’armes n’aura pas été votre plus haut fait d’armes, mais ce n’est pas ainsi – si j’ose dire – que vous ferez place nette.
Depuis le début, nous dénonçons la méthode :
• pas de vraie consultation des Belfortains
• obscurité sur ce que vous voulez faire vraiment, renforçant ainsi les inquiétudes
• vote d’un budget de 6 millions par la majorité du conseil municipal, sans que l’on sache à quoi correspond cette somme
• et ce soir choix d’une équipe d’architecte, sans que l’on sache vraiment pourquoi elle a été retenue. (accessoirement, la réunion du jury a été organisée en plein après-midi, empêchant les conseillers municipaux qui travaillent de pouvoir s’y rendre). Les critères de sélection des offres – mentionnées dans le rapport – sont totalement incompréhensibles…

En conclusion, ne croyez pas Monsieur le maire que les Belfortains soient favorables à l’immobilisme.
Si vous leur présentez un projet améliorant vraiment les choses sur la place d’Armes et la Vieille-Ville, ils seront prêts à vous suivre, j’en suis certain.
Mais s’ils ont l’impression que vous avez tout décidé dans leur dos, pour mieux imposer un projet qui fragilisera le commerce, les riverains, et plus généralement la qualité de vie à la Vieille-Ville, là tout le monde sera – légitimement – contre vous, et ce sera mérité.
Et arrêtez de nous citer la Grand Rue en exemple d'aménagement réussi: les voitures stationnent sur le trottoir faute de places, et les commerces meurent. Il y a encore un magasin qui a fermé au mois de janvier sur la place de la Petite Fontaine...
Lors du dernier conseil municipal consacré à la place d'Armes, je vous ai demandé de donner des signaux pour rassurer les Belfortains, notamment en matière de stationnement, de circulation, de soutien aux commerces de proximité.
A ce jour, vous n’avez donné aucun signal rassurant. Ce projet manque de transparence, de clarté, d’informations concrètes.
Nous ne le voterons donc pas."