Suite à l'intervention publique de Christophe GRUDLER, la Ville de Belfort et la Sodeb acceptent de revoir à la baisse la facture exigée des commerçants des Glacis...
Christophe GRUDLER, conseiller général de Belfort-Est, se réjouit "que la facture injuste demandée aux commerçants du centre des Glacis soit maintenant revue à la baisse": "En quelques jours et en deux communiqués de presse, nous sommes passés de 60.000 euros de factures à environ 17.000 euros: c'est un premier beau résultat, mais il faut continuer à rester mobilisé. C'est ce que j'ai dit aujourd'hui aux commerçants."
"Si je n'avais pas mis cette affaire sur la place publique, les commerçants en seraient toujours au même point", ajoute-t-il.
"La Ville de Belfort et la SODEB disent regretter aujourd'hui "que l'affaire ne se soit pas réglée de manière habituelle par le dialogue". C'est un peu fort en café lorsque l'on sait que ce dialogue a été refusé quand les commerçants se sont plaints. La nouvelle chargée de gestion de la Sodeb leur a demandé de tout payer, et elle leur a expliqué au téléphone qu'elle faisait un travail qui n'avait pas été fait depuis 2008 par la personne qui était avant elle !! Comme dialogue, on fait mieux."
Et de répondre à Etienne Butzbach, maire de Belfort: "Oui, il fallait faire quelque chose pour moderniser le centre commercial des Glacis, et c'est pourquoi nous avions voté en 2005 les travaux nécessaires. Mais vous aviez pris un engagement de transfert de tous les commerces, et aujourd'hui on a deux cellules vides, plus de coiffeur, plus de marchand de journaux, plus de médecin: voilà ce que je dénonce."
"Il y a sur le quartier des Glacis des commerçants dévoués, qui essaient de bien faire leur travail, et qui se voient assommés moralement et financièrement par des frais de fonctionnement déplacés. Je souhaite que le maire de Belfort change de ton à leur égard, et réfléchisse à toutes les initiatives qui permettraient de les aider. Dans ce cadre, j'ai proposé la création d'une zone franche sur les Glacis: j'aimerais que le maire soutienne cette initiative que j'ai présentée à Monsieur le Préfet, et que j'ai fait remonter au niveau ministériel.
Au niveau de la santé, le quartier comptait trois médecins, un dentiste et un kiné. Et aujourd'hui plus personne. Ce n'est donc pas "un médecin" qu'il faut chercher, mais c'est une vraie maison de santé, avec plusieurs praticiens, qui doit voir le jour. La Ville a investi des centaines de milliers d'euros pour de telles Maisons de santé à Belfort-Nord et aux Résidences, secteurs où les médecins sont nombreux. Il serait utile qu'elle montre son intérêt pour les Glacis et son désert médical, en investissant pour une Maison de santé moderne. Je serais prêt à la suivre sur ce dossier...si elle en a la volonté !"
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comment se fait-il que l'on ne parle plus de l'ancien cinéma kursaal fondé par Monsieur Boeglin et suivi par son fils Louis Boeglin qui créa le cinéma ABC dans les année 1949 ! Honteux que l'on n'écrive plus l'histoire de cette ville qui a vécu le cinéma parlant ! Il n'y a plus que les grosses maisons du cinéma pour une histoire d'argent. Où en est le patrimoine des anciens commerçants ?
Rédigé par : [email protected] | 25 septembre 2013 à 13:35
Elle ne peut plus rien faire, face à ce géant du paté en croute !
Rédigé par : régionale toujours | 31 mai 2011 à 11:29
Pour les Quais mais que fait la SEMPAT, propriétaire des lieux ? C'est PATHE-tique :-)
Rédigé par : Xavier | 31 mai 2011 à 11:11
Quel dommage, je viens de lire avec stupeur que le cinéma des quais n'est plus, officiellement...il s'appelle désormais Cinéma Pathé ! Plus aucune originalité décidément.
Rédigé par : régionale toujours | 31 mai 2011 à 10:50
Article intéressant de 2004 concernant le cinéma des quais et se poser la bonne question : Pourquoi la SEMPAT a acheter les murs pour sauver le projet et Pourquoi la Mairie n'a pas fait un appel d'offres pour le rachat de l'ancien abattoir ?
Le Point.fr - Publié le 16/01/2004
Les frères ennemis
http://www.lepoint.fr/archives/article.php/117781
Chez eux, le cinéma est une vieille histoire de famille, un virus transmis de génération en génération, depuis la création en 1927, par Moïse Foglia, du Lumina, à Audincourt, première pierre d'un petit empire qui s'étendra à l'ensemble du pays de Montbéliard. Son premier petit-fils, Jean-Claude, né en pleine guerre, est mis sous la protection de son oncle et de sa tante, près de la frontière suisse, à Delle. Ce sont eux qui l'élèveront et l'adopteront d'un commun accord avec ses parents. Ces derniers donneront ensuite naissance à Christian Bouchu, en 1948.
A leurs débuts, les deux frères reprennent l'affaire familiale et s'associent pour l'exploitation de trois salles à Belfort. Mais « l'expérience s'est mal passée. Mon frère n'a pas respecté l'esprit de famille. Il a préféré faire cavalier seul », raconte Christian Bouchu. Lui reste l'exploitant indépendant de l'historique Lumina, un complexe de quatre salles et 1 000 fauteuils. De son côté, Jean-Claude Bouchu-Kiefer ouvre un premier cinéma à Delle, puis s'implante à Montbéliard, Belfort, Colmar et même à Lyon et à Valence, où il ouvre, avec Europalaces, un multiplexe en 2001, puis un autre à Besançon, il y a un mois. Aujourd'hui, son groupe Colisée compte une cinquantaine de salles.
Mais désormais, c'est dans l'aire urbaine que s'affrontent les frères ennemis. D'abord, la ville de Belfort doit à Jean-Claude son premier multiplexe, le Cinéma des Quais, qui a fini par voir le jour il y a un peu plus d'un an. Entre-temps, Christian Bouchu avait lancé avec un autre indépendant, Jean-Pierre Lemoine, son projet de multiplexe à Audincourt. « On ne peut pas imaginer un seul multiplexe pour toute l'aire urbaine », explique-t-il. Il faut dire que l'exploitant évalue à 10 % la perte de ses spectateurs depuis l'ouverture du Cinéma des Quais, qui, pour son premier anniversaire, affichait 550 000 entrées, soit cinq fois plus que le Lumina. Mais, peu après, son frère, Jean-Claude Kiefer, dépose un autre projet de multiplexe à Montbéliard ! D'abord acceptés par la CDEC (commission départementale d'équipement commercial), les deux projets sont remis en question lors du recours intenté pour concurrence par Jean-Claude Kiefer contre le projet de Christian Bouchu. Il y a trois ans, la CNEC (commission nationale d'équipement commercial) finit par donner son feu vert aux deux multiplexes. Et le recours a été, de toute façon, jugé abusif au début de l'an dernier. Son auteur n'a pas souhaité faire de commentaires. Deux multiplexes !
Deux multiplexes !
Alors que le chantier du Megarama d'Audincourt vient juste de démarrer, Christian Bouchu a la victoire amère : « Le recours a retardé le début des travaux et nous a posé problème pour trouver des financements. D'ailleurs, nous n'avons pas reçu d'aide du CNC, contrairement au Cinéma des Quais », affirme-t-il. D'un coût d'environ 6,5 millions d'euros, le Megarama, dont l'ouverture est prévue pour l'automne prochain, comprendra dix salles et 1 900 fauteuils. Construit sur la zone gare-Naille d'Audincourt, qui sera dédiée aux loisirs, il regroupera également un ciné-café, une salle de jeux et un musée régional du cinéma. Alors que l'intégration d'une programmation d'art et essai faisait jusqu'alors la spécificité du Cinéma des Quais, le Megarama comptera deux salles de ce type. Christian Bouchu espère attirer 550 000 spectateurs la première année, autant que son concurrent de Belfort. Un objectif d'autant plus réalisable que le Cinéma des Parvis, à Montbéliard, est fermé pour raisons de sécurité et que le projet de Jean-Claude Kiefer, faute de permis de construire, est en suspens. « Nous sommes en train de revoir la configuration et d'en discuter avec la ville », explique l'exploitant, accusé par Christian Bouchu de bénéficier de soutiens politiques déterminants, alors que « les élus de Montbéliard n'ont jamais été derrière mon projet ». Reste que personne ne semble s'interroger sur la viabilité économique de deux multiplexes pour une seule agglomération. « Ma stratégie a toujours été d'implanter des cinémas au coeur des villes », se défend Jean-Claude Kiefer. L'avenir lui donnera-t-il raison ?
Rédigé par : Jean-Luc | 31 mai 2011 à 07:42