Christophe Grudler, conseiller général et municipal de Belfort, s'étonne dans un communiqué que "la Russie de Vladimir Poutine trahisse l'Histoire, dans la totale indifférence de la France", à l'occasion de la reconstitution historique de la bataille de la Moskova, ce dimanche à Borodino en Russie, en présence notamment de Valéry Giscard d'Estaing, ancien président de la République française.
"A l'occasion du bicentenaire de la bataille de la Moskova, qui a opposé les troupes françaises de Napoléon aux troupes russes, Vladimir Poutine a cru bon ce dimanche revisiter l'Histoire en en faisant une victoire de la Russie sur la France, alors que c'est le contraire: le 7 septembre 1812, les Français ont mis en déroute l'armée russe à la bataille de la Moskova, ce qui leur a permis de pénétrer dans Moscou déserté par les Russes...", commente Christophe Grudler.
Le conseiller général, qui compte le 35e RI sur son canton, n'oublie pas l'importance de cette bataille pour Belfort: "Le souvenir des combats de la Moskova est particulièrement vivace à Belfort, puisque le 35e régiment d'infanterie y a participé, et a apporté sa pierre à la victoire française. La Bataille de la Moskova est inscrite sur son drapeau comme un de ses faits d'armes importants. Prétendre aujourd'hui que cette bataille a été une défaite française, et en faire un exemple nationaliste pour la Russie, est irrespectueux de l'Histoire et des militaires du 35e RI qui sont morts là-bas", conclut Christophe Grudler.
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