Lorsqu’Etienne Butzbach soutient que le projet d'aménagement
de la place d'Armes "suit son cours normalement", je dis qu’il ment. Il
oublie les mois de retard qui s'accumulent. Et surtout il ne mentionne pas que
l'appel d'offres pour les travaux est infructueux: les entreprises qui ont
répondu ont chiffré les travaux 30% plus cher que ce que la Ville estimait. En
conséquence, le coût de la place d'Armes est passé de 6 millions, à 7 millions,
et maintenant à 9 millions !!! C'est
la flambée des prix, ce qui démontre l'amateurisme dont fait preuve le maire
sur ce dossier
Premier retard: les travaux préparatoires sur les réseaux. Tout devait être
terminé au 30 septembre. Nous sommes fin octobre, et les travaux n'ont même pas
été lancés sur la rue du Quai et la rue de la Botte!
Les panneaux annonçant les dates des travaux prouvent bien le retard.
Deuxième retard: les travaux sur la place. Ils étaient prévus pour octobre
(d'où le déménagement des commerçants du marché aux puces), mais suite aux
démarches administratives complémentaires exigées par la préfecture (après un
courrier d'alerte que j’avais envoyé au Préfet), rien n'est possible avant
novembre.
Troisième retard: l'attribution des marchés publics aux entreprises. La
commission d'appel d'offres s'est réunie il y a quelques jours, et n'a pu que
constater que les appels d'offres étaient infructueux. Les seules entreprises à
avoir répondu ont estimé les travaux 30% plus cher que ce qu'estimaient le
maire et ses services !!! Cela porterait les travaux de la place d'Armes à 9
millions d'euros, une somme pharaonique pour un simple aménagement urbain,
alors qu'une telle somme serait plus utile pour soutenir l'emploi et les
commerces par exemple.
L'appel d'offres étant déclaré infructueux, en raison des réponses trop élevées
par rapport aux prévisions du maire, un nouvel appel d'offres sera lancé dans
les prochaines semaines, ce qui fait que les travaux ne pourront pas démarrer
avant janvier 2013. Nous voulions reculer les travaux, afin qu'ils ne puissent
pas être engagés avant les municipales de 2014 : nous sommes en train d'y
parvenir. Et, de plus, je me demande par quel tour de passe-passe le maire de
Belfort va réussir à écrire un nouveau cahier des charges pour faire baisser les
prix des entreprises de 30%.
Mais nous devons rester vigilants. Si les travaux ne pourront débuter qu'en
janvier, rien n'empêche le maire de procéder à l'abattage des marronniers dès
la semaine prochaine, puisqu'il vient de déposer une déclaration préalable de
travaux. Mais s'il agit ainsi, il s'exposera à la fureur des Belfortains. Je
reste mobilisé et vigilant, avec tous ceux qui veulent s'opposer à ce projet
néfaste pour Belfort. Nous ne lâcherons rien.
Il faut effectivement être vigilants, car c'est sûr que le maire veut faire couper les marronniers "en douce", pour être sûr qu'il n'y aura pas de retour en arrière.
Rédigé par : homer | 22 octobre 2012 à 18:46
Et dire que ce matin dans le journal le maire osait dire que le chantier suivait normalement son cours. Alors que c'est exactement le contraire !! Heureusement qu'il y a des démocrates comme vous pour que l'on connaisse la vérité.
Rédigé par : Christian | 20 octobre 2012 à 20:40
personnellement, je les trouve beaux et fructueux, ces marronniers, à part quelques uns, qui feraient mieux d'être abattus, les habitués des terrasses de la Place en
sont convaincus...quand mes plants de haricots donnent des haricots, je ne les arrache pas,quand un marronnier donne des marrons, en fin d'été, on l'admire, on le laisse tranquille ? Cette Place d' Armes de notre ville, est une attraction économique et touristique pour les non- Belfortains qui y badaudent, y mange, y admire, et, s'il veulent contempler la Mairie ou le parvis de la Basilique, ils bougent de qlq mètres...donc: abattons les plus faibles, c'est la loi de la nature, protégeons les autres vivaces ? Quant aux coûts seul toi et quelques autre sont au courant, je suis mal placé pour en juger, mais soit persuadé que, en tant que Belfortain, je prévois une FRONDE sans précédent au cas où......
Rédigé par : Patrick JUNGO | 20 octobre 2012 à 20:15