Ma victoire sur le député-maire UMP de Belfort Damien Meslot a un retentissement national. Elle me vaut la colère de Nicolas Sarkozy et les félicitations de François Bayrou.
S'exprimant sur la défaite de son poulain, Nicolas Sarkozy a expliqué mardi devant les parlementaires UMP et à l'Agence France Presse. "Ne pas accepter ce qui s'est passé dimanche dans le Jura où le député UMP Damien Meslot a été battu par une coalition Modem-PS".
"Non M. Sarkozy, Belfort n'est pas dans le Jura.
Et non M. Sarkozy il n'y a pas eu de coalition Modem-PS. Ce nouveau gros mensonge a été véhiculé par votre protégé venu se plaindre vers vous après sa défaite. Ne vous laissez pas intoxiquer ! Ne vous laissez pas aveugler par cette défaite !
Notre binôme Modem-Modem a battu les candidats du PS, divers gauche et du Front National au premier tour, et M. Meslot de l'UMP au deuxième tour : cela s'appelle un vote démocratique.
Les électeurs du PS ont appliqué l'adage "Au premier tour on choisit, au deuxième tour on élimine". Une bonne partie des électeurs UMP du canton, choqués par l'agression de M. Meslot venu se présenter contre moi sur mon canton, a préféré voter pour Julie de Breza et moi dès le premier tour.
Nicolas Sarkozy aurait dû faire preuve de davantage de clairvoyance, avant de venir soutenir cette candidature de division. Il devrait aussi influencer son poulain battu, qui n'a pas retenu la leçon des urnes, et essaie de me marginaliser dans le nouvel organigramme du Conseil departemental, au lieu de chercher le rassemblement et l'apaisement.
En tout cas, l'attaque de Nicolas Sarkozy a suscité une vive réaction de François Bayrou, qui s'est félicité mardi soir de "la victoire de son ami Christophe Grudler", qu'il a cité trois fois à l'antenne dans l'émission de Laurence Ferrari sur I-télé. Il a reparlé de cette victoire ce mercredi matin sur France 2.
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