A l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, j'ai émis le souhait qu’il y ait « davantage de noms de femme sur les noms de rues de Belfort ». J'ai écrit en ce sens à Damien Meslot, maire de Belfort.
Les chiffres sont accablants pour Belfort: seulement 3,5 % des lieux de Belfort (rues, places, avenues, passerelles, ponts,...) portent des noms de femmes, contre 51,5% à des hommes. Soit 1 femme pour 15 hommes !!!
La ville de Nantes, qui vient de lancer une initiative pour féminiser davantage ses noms de rue, compte par exemple un nom de femme pour 10 noms d’hommes.
Il y a un gros effort à faire pour obtenir davantage de féminisation des noms de rues à Belfort. Une consultation des habitants afin de trouver des noms pour nos nouvelles rues permettrait d’y aboutir. Il faudrait bien sûr des personnalités féminines nationales, mais aussi des femmes en lien avec le Territoire de Belfort et son passé. Les idées ne manquent pas.
Parmi les pistes, des femmes de lettres du XVIIe siècle comme Henriette de Coligny, comtesse de la Suze (poétesse connue ayant séjourné à Belfort) ou Hortense Mancini, duchesse de Mazarin (1646-1699), ascendante des Grimaldi, princes de Monaco. On aurait même pu profiter de la visite du prince de Monaco, dans quelques mois, pour une inauguration officielle.
Parmi les pistes encore, je propose de rendre hommage aux infirmières volontaires de la guerre 1914-18, décédées en soignant les soldats blessés à Belfort et dans les environs. Elles sont au nombre de quatre : Caroline Geiger, Louise Jusselme, Pauline Seiler et Lucienne Tacquard.
Olympe de Gouges, 1748 - 1793, auteure de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, est l'une des rares femmes à avoir donné son nom à une rue de Belfort.
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