Suite à l’annonce mercredi d’un nouveau plan de licenciement chez General Electric (division Renouvelables), j'ai rencontré, le soir même, à Bruxelles, la ministre déléguée à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher. Je me suis longuement entretenu, avec elle, de la situation chez General Electric (GE).
J’ai redit à la ministre ma conviction : devant le peu de valeur des engagements pris par cette entreprise, il faut tourner rapidement la page General Electric si l’on veut conserver nos emplois et nos savoir-faire. Je suis personnellement favorable à la reprise de la division Nucléaire par un opérateur proche de l’État et à la reprise de l’activité gaz par un autre opérateur privé. J’ai déjà échangé en ce sens à Bruxelles avec d’autres grands opérateurs de l’énergie, dont Mitsubishi.
La ministre de l’Industrie m'a confirmé la sidération de l’État devant ce nouveau désengagement de GE. Elle m’a informé qu’un courrier, cosigné par Bruno Le Maire et elle-même, venait d’être envoyé à Larry Culp, le PDG de General Electric. En y rappelant tous les engagements non tenus pris par la société américaine, et en lui demandant de montrer très vite des preuves d’une réelle volonté de réinvestissement, sur le site de Belfort notamment.
Avec nos ministres et avec le Gouvernement, je continue à suivre très attentivement et à agir sur ce dossier, si vital pour nos salariés et nos savoir-faire industriels. J'appelle une nouvelle fois à l’union sacrée, car ce n’est pas les uns contre les autres, mais ensemble - Europe, État, collectivités locales - que nous trouverons la solution industrielle qui préservera et développera nos emplois.
Avec Mme Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’Industrie.
Commentaires