J'étais présent à la consultation des parlementaires et des principaux élus locaux organisée mercredi 30 décembre en fin d’après-midi par la Préfecture.
J'ai posé sur la table une série de propositions :
- Concernant le couvre-feu qui entrera en vigueur à compter du 2 janvier, j'ai demandé qu’il soit fixé à 19 h pour le Territoire de Belfort, et non pas 18 h comme proposé initialement. Cela permettra ainsi aux commerçants de ne pas être pénalisés par l’absence de leur clientèle qui travaille en journée et ne dispose que de ces créneaux horaires pour acheter. Les commerces pourront ainsi fermer à 18 h 30 ou 18 h 45, sachant que le personnel dispose de dérogations pour rentrer chez lui après l’heure de démarrage du couvre-feu.
- Concernant la vaccination, j'ai souligné l’importance de la réaliser, mais je refuse de se lancer dès maintenant dans une entreprise de vaccination massive, à laquelle l’opinion publique n’est pas prête. Nous devons tirer les leçons des erreurs passées, notamment celles du gouvernement Fillon en 2010 lors de la crise du H1N1, où, à l’arrivée, à peine 8% de la population française a été vaccinée pour un coût estimé à 1,5 milliard d’euros. Il faut convaincre et non contraindre ! Pour cela, il faut prendre le temps d’expliquer l’intérêt de se faire vacciner.
- Concernant la fréquentation des grandes surfaces, je propose de renforcer le protocole afin d’assurer une sécurité sanitaire renforcée.
- Concernant les espaces culturels, réouvertures dans les plus brefs délais en reprenant le même protocole que celui actuellement en vigueur pour les lieux de cultes. Les cinémas et salles de spectacles peuvent tout à fait réouvrir en ne remplissant qu’un rang sur deux et en laissant vides deux fauteuils entre chaque groupe de spectateurs issus du même foyer. On a réussi à le faire pour les lieux cultuels, on doit pouvoir appliquer le même principe aux lieux culturels.
- Concernant la reprise des cours dans l’enseignement supérieur, je demande qu’il n’y ait pas de reprise des cours magistraux en amphithéâtre : ceux-ci doivent se dérouler par visioconférence. Belfort et son Territoire comptent des universités prestigieuses et reconnues qui attirent des milliers d’étudiants de toute la France, et de l’étranger. Le brassage de ces jeunes gens - notamment dans les résidences universitaires - doit être maitrisé pour ne pas favoriser la diffusion du virus. Pour autant, il est de notre devoir d’assurer une continuité pédagogique.
- Sur l’importance de la concertation locale : Christophe Grudler salue l’initiative de l’État qui agit en concertation avec les élus de terrain dans chaque département. Par ailleurs, l’absence notable - pour raison de boycott - de Damien Meslot et Florian Bouquet à cette réunion autour du Préfet en dit long sur leur volonté réelle de servir les intérêts des habitants du Territoire. On ne peut pas à la fois faire des procès en jacobinisme à l’État et refuser d’être au rendez-vous quand il vous demande votre avis !
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