Je suivrai avec attention la réunion des ministres européens de l’Énergie de ce lundi. Les ministres aborderont la question de l’intégration des systèmes énergétiques européens, ainsi que le développement de l’hydrogène dans l’Union.
Du côté du Parlement Européen, le travail avance rapidement sur ces sujets. Je suis heureux d’avoir pu présenter le 1er décembre mon projet de rapport sur l’intégration des systèmes énergétiques, conjointement au projet de rapport sur la stratégie européenne pour l'hydrogène. Je me réjouis que ces sujets soient à l’ordre du jour de la réunion des ministres de l’Énergie. Ils doivent prendre en considération les positions du Parlement Européen.
Mon rapport appelle à envisager un marché de l’hydrogène comme partie intégrante de la stratégie d’intégration des systèmes énergétiques. La recherche d’efficience doit primer, et le déploiement de nouvelles infrastructures doit être en phase avec nos besoins, et nos objectifs climatiques.
Afin de permettre une décarbonation à un coût raisonnable et assurer l’équilibre des systèmes énergétiques, il nous faut une diversité de solutions, et un réseau énergétique européen capable de gérer les pics et les creux de production des énergies renouvelables.
J’appelle aussi l’UE à prendre son destin énergétique en main. Il faut donner à nos entreprises les moyens de faire le bond technologique nécessaire pour éliminer notre dépendance aux énergies fossiles, qui sont en majorité importées et réduisent notre résilience aux chocs.
Dans les prochains jours, la Commission publiera des propositions législatives majeures : nouveau règlement sur les batteries, révision du règlement sur les infrastructures énergétiques transeuropéennes (« TEN-E »). Le Parlement attend que ces propositions s’alignent avec les nouvelles ambitions climatiques de l’UE, et qu’elles renforcent les synergies et la coordination entre les différents vecteurs et infrastructures énergétiques, qui sont une condition sine qua non à l’intégration des systèmes énergétiques.
En mars, nous adopterons mon rapport en Commission Industrie, Recherche et Énergie, qui doit ensuite être adopté en avril en plénière. D’ici là, le travail continue, afin d’avoir le meilleur texte possible pour l’avenir de notre système énergétique européen.
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