Je me réjouis de constater, à la lumière de la conférence de presse de ce lundi de M. Meslot, que le Grand Belfort se place totalement dans la dynamique de l’Etat français et de l’Union européenne pour le développement de l’hydrogène et des énergies décarbonées, et des emplois qui vont avec. Le travail doit se poursuivre conjointement, dans l’intérêt du tissu industriel de Belfort.
Néanmoins, comme pour tous les projets d’ampleur, nous devons avancer avec précaution afin de ne pas nourrir de faux espoirs ou d’entraver les négociations actuelles.
Je pense notamment qu’il appartient au groupe Alstom de décider à quel moment il souhaitera communiquer sur ce beau projet d’investissement dans les locos de fret à hydrogène, et hybrides, sur son site de Belfort.
Par ailleurs, des annonces précises peuvent avoir un mauvais effet à l’heure où les syndicats, l’Etat et les collectivités mettent la pression sur la direction de Général Electric pour limiter l’impact de ses plans sociaux à répétition.
Celle-ci pourrait applaudir des deux mains des initiatives où elle n’y est pour rien, et se désengager de ses responsabilités sur l’avenir de notre territoire industriel.
La réunion imminente entre l’Etat et la direction de Général Electric pour le suivi des engagements pris en 2014 sera révélateur de l’état d’esprit de GE. Je suis certain que l’Etat saura, le cas échéant, y opposer une ferme détermination.
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