CHRISTOPHE GRUDLER

Belfort donne son nom à un escadron de drones

 
Dans un courrier à Christophe Grudler, qui l'avait interpellé, le Ministère de la Défense annonce qu'il a décidé de donner le nom de "Belfort" à l'escadron de drones de l'armée française, créé le mois dernier.

L'escadron de reconnaissance 1.33 Belfort, qui existait sous ce nom depuis 1945, a été dissous le 24 juin 2010, à l'occasion d'une cérémonie sur la base aérienne de Reims.

Aucun élu de Belfort n'avait été convié à cette cérémonie: une situation anormale que Christophe Grudler, conseiller général de Belfort-Est, a regretté dans un courrier adressé le 14 juillet 2010 au ministère de la Défense. En même temps, il posait la question du devenir de la tradition de cet escadron d'élite dans lequel a servi Antoine de Saint-Exupéry (avant que l'escadron ne soit baptisé "Belfort" le 1er janvier 1945).

Dans sa réponse du 20 octobre 2010, le Ministère de la Défense annonce à Christophe Grudler qu'il a tenu compte du prestigieux passé de l'unité "Belfort". Il a décidé de donner le nom de Belfort à l'escadron de drones militaires qui a été créé le 1er septembre sur la base aérienne de Cognac (Charente). C'est le premier escadron de drones de l'Armée française. Il est fort de 80 spécialistes de cette nouvelle technologie.

"C'est une excellente nouvelle, et une bonne décision du ministère de la Défense, commente Christophe Grudler. Le lien entre Belfort et l'armée s'en trouve renforcé, et notre ville peut s'enorgueillir de voir à nouveau son nom associé à une arme d'élite".

L'élu est également satisfait d'une autre de ses demandes: "Les pièces qui accompagnent ce transfert pourront éventuellement, dans le cadre de manifestations particulières organisées par la Ville de Belfort, faire l'objet d'un prêt sur sollicitation du délégué au patrimoine de l'armée de l'air", écrit le ministère. Il sera donc possible d'emprunter des objets de tradition de l'escadron "Belfort" pour l'une ou l'autre exposition belfortaine.

Fin du "Commerce": une page d'Histoire se tourne

 
Mardi 26 octobre 2010, le bar Le Commerce a fermé définitivement ses portes. Demain, un nouveau magasin de vêtements ouvrira à sa place. Une page d’Histoire de Belfort se tourne.
Je regrette bien sûr de voir disparaître la dernière grande terrasse du faubourg de France piétonnier, un lieu bien exposé au Soleil où, même à l’entre-saison, il était possible de boire un verre et se reposer de longues minutes.
Je regrette de voir disparaître ce qui était une institution belfortaine. Parce que le « Commerce » - comme l’appelait les Belfortains – c’était tout sauf un bar comme les autres. C’était un lieu qui avait traversé l’Histoire et les guerres.
Contrairement à ce qu’indiquait la presse régionale dans son édition du 27 octobre 2010, le « Commerce » n’est pas né dans les années 1930. Il était beaucoup plus ancien que cela. Il était plus vieux que le Lion de Belfort.
Un café existait à cet endroit au moins depuis 1872, tenu par un dénommé Juteau, mais le bar n’avait pas encore pris son nom définitif. La première mention du « Commerce » à cet endroit date de 1906. Il était alors tenu par A. Reibel. Vous trouverez en illustration une carte-photo (extraite de la collection de Bernard Frezé, du Cercle cartophile du Territoire de Belfort) qui montre « Le Commerce » vers 1906.
Donc, c’est un bar qui avait presque 150 ans qui a fermé ses portes mardi. Une partie de l’âme de Belfort s’en est allé avec lui. A nous Belfortains, à nos commerçants, de faire vivre de nouvelles enseignes qui traverseront le temps, et s’installeront dans la mémoire collective de notre ville.
Christophe GRUDLER

La Ville de Paris va entretenir le monument du siège de Belfort au père Lachaise

 
Suite à une intervention de Christophe Grudler, et à un voeu émis par Jean-François Martins, conseiller de Paris, le Conseil de Paris a décidé ce mardi, à l'unanimité des groupes politiques, de remettre en état le monument rendant hommage aux Belfortains de 1870-71, au coeur du cimetière du Père Lachaise à Paris.

Christophe Grudler, conseiller général de Belfort-Est et conseiller municipal de Belfort, a pu constater, lors d'une récente visite au cimetière du Père Lachaise à Paris, le piteux état du monument rendant hommage aux Mobiles du siège de Belfort: tags au dos du monument, vert des gris sur les parties métalliques et la pierre, ternissement général de la couleur. "En cette année marquant les 140 ans du siège de Belfort, je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose pour remettre en état ce monument qui honore les Belfortains", explique-t-il.

Pour cela, l'élu belfortain est intervenu auprès d'un franc-comtois d'origine qu'il connait bien: Jean-François Martins, conseiller non-inscrit (Mouvement Démocrate) à la Ville de Paris. Ce dernier a présenté ce mardi 19 octobre un voeu officiel en pleine séance du Conseil de Paris. Ce voeu a été adopté à l'unanimité des groupes politiques qui compose le conseil. Les travaux de rénovation de ce monument du siège de Belfort se dérouleront en 2011.

"C'est vraiment une bonne nouvelle pour les Belfortains, et la mémoire de leur passé à Paris, commente Christophe Grudler. Je me réjouis également que cette rénovation ait été votée à l'unanimité par les conseillers de Paris, tous bords politiques confondus, car c'est vraiment un projet d'intérêt général que j'ai voulu présenter avec l'aide de mon ami Jean-François Martins, jeune conseiller de Paris très dynamique."

Erigé en 1911, oeuvre de Jacques Robichon, ce "Monument à la mémoire des défenseurs de Belfort 1870-71" est une sculpture de grande taille (4 mètres de hauteur) qui se trouve au centre du cimetière du Père Lachaise à Paris. Il est surmonté d'un buste du colonel Denfert-Rochereau, et compte sur son flanc une reproduction du Lion de Belfort. Son financement avait été assuré en 1911, pour les 40 ans du siège, par une souscription de l'Amicale des anciens mobiles de Belfort de Paris. L'Amicale avait transféré le monument et son entretien à la Ville de Paris. On fêtera donc l'année prochaine le centième anniversaire de l'oeuvre.

Sur la photo: Christophe GRUDLER, conseiller général de Belfort-Est, en compagnie de Jean-François MARTINS, conseiller de Paris, au pied du monument des Défenseurs de Belfort, au cimetière du père Lachaise à Paris.

Déficit de la citadelle de Belfort: Christophe Grudler saisit le préfet

Suite à la réunion du conseil municipal de Belfort jeudi soir, Christophe Grudler a décidé de saisir le préfet du Territoire de Belfort, au sujet de l'important déficit d’exploitation de la citadelle de Belfort.

« On nous a présenté un déficit qui est minoré par rapport à la réalité, ce qui est totalement illégal », dénonce le conseiller général de Belfort-Est. « La délibération parle, après le versement d’une subvention de 77.000 euros de la Ville, d’un déficit final de 52.000 euros à la charge de la société exploitante Vert Marine. Mais la municipalité nous annonce à tort dans son rapport une recette de 18.000 euros correspondant à une subvention supplémentaire qui n’a pas été attribuée. Le déficit réel est donc de 70.000 euros (52.000 + 18.000 euros), ce qui n’apparaît nulle part dans le rapport. »

« Je considère que les conseillers municipaux ont été trompés car ce bilan n’est pas sincère », conclut Christophe Grudler. Il demande par courrier au préfet du Territoire d’annuler cette délibération dans le cadre de son contrôle de légalité.

Pour mémoire, lors du conseil municipal de Belfort de jeudi, Christophe Grudler était intervenu pour s’étonner de voir dans le rapport d’activités la mention d’une prise en charge municipale de « 50% du salaire du directeur de Vert Marine au titre du travail de représentation de la Ville de Belfort », soient 18.000 euros. Cette somme était également annoncée dans le corps de la délibération.
Lors du débat, l’adjoint aux finances Bruno Kern avait expliqué que « le rapport d’un délégataire n’est pas un document administratif », et que la Ville de Belfort avait renoncé à cette subvention, qui par ailleurs n’aurait pas été légale: aucune base juridique n'aurait permis au payeur municipal de régler cette somme car jamais le conseil municipal n'a délibéré sur cette question.
Or, ces 18.000 euros non versés figuraient bien dans le tableau récapitulatif des produits, tel que présenté aux conseillers municipaux. Ce qui avait permis à Robert Belot, adjoint à la Culture, de se réjouir de voir les produits augmenter de 23%... Or il n'en est rien.