CHRISTOPHE GRUDLER

PLACE D'ARMES: ADOPTEZ UN MARRONNIER !!!!!

Le combat pour la défense de notre place d’Armes arrive dans une phase critique. Grâce à notre action, et avec l'aide de nombreux Belfortains, nous avons déjà obtenu plusieurs victoires permettant de retarder les travaux. Mais depuis ce lundi, le maire de Belfort a théoriquement la possibilité d’abattre tous les marronniers. Sans attendre le résultat de notre action au tribunal administratif, malgré l'explosion des coûts,....

J’appelle donc tous ceux qui sont opposés à l’abattage de nos marronniers à la mobilisation générale.

 Nous organisons une grande action symbolique samedi 27 octobre à 15 h sur notre (encore) belle place d’Armes.

 Nous vous proposons de venir adopter un arbre, pour mieux le défendre.

 Tous ceux qui sont opposés à l’abattage des marronniers sont les bienvenus.

 Car c’est tous ensemble que nous arriverons à faire reculer le maire de Belfort, avant de proposer demain une rénovation de la place d’Armes moins coûteuse, respectant le patrimoine naturel et bâti, les commerçants et tous les Belfortains.

La statue "Quand Même", elle aussi, semble défendre nos magnifiques marronniers.

PLACE D'ARMES: C'EST LA FLAMBEE DES PRIX !!!

Lorsqu’Etienne Butzbach soutient que le projet d'aménagement de la place d'Armes "suit son cours normalement", je dis qu’il ment. Il oublie les mois de retard qui s'accumulent. Et surtout il ne mentionne pas que l'appel d'offres pour les travaux est infructueux: les entreprises qui ont répondu ont chiffré les travaux 30% plus cher que ce que la Ville estimait. En conséquence, le coût de la place d'Armes est passé de 6 millions, à 7 millions, et maintenant à 9 millions !!! C'est la flambée des prix, ce qui démontre l'amateurisme dont fait preuve le maire sur ce dossier

Premier retard: les travaux préparatoires sur les réseaux. Tout devait être terminé au 30 septembre. Nous sommes fin octobre, et les travaux n'ont même pas été lancés sur la rue du Quai et la rue de la Botte!

Les panneaux annonçant les dates des travaux prouvent bien le retard.

Deuxième retard: les travaux sur la place. Ils étaient prévus pour octobre (d'où le déménagement des commerçants du marché aux puces), mais suite aux démarches administratives complémentaires exigées par la préfecture (après un courrier d'alerte que j’avais envoyé au Préfet), rien n'est possible avant novembre.

Troisième retard: l'attribution des marchés publics aux entreprises. La commission d'appel d'offres s'est réunie il y a quelques jours, et n'a pu que constater que les appels d'offres étaient infructueux. Les seules entreprises à avoir répondu ont estimé les travaux 30% plus cher que ce qu'estimaient le maire et ses services !!! Cela porterait les travaux de la place d'Armes à 9 millions d'euros, une somme pharaonique pour un simple aménagement urbain, alors qu'une telle somme serait plus utile pour soutenir l'emploi et les commerces par exemple.

L'appel d'offres étant déclaré infructueux, en raison des réponses trop élevées par rapport aux prévisions du maire, un nouvel appel d'offres sera lancé dans les prochaines semaines, ce qui fait que les travaux ne pourront pas démarrer avant janvier 2013. Nous voulions reculer les travaux, afin qu'ils ne puissent pas être engagés avant les municipales de 2014 : nous sommes en train d'y parvenir. Et, de plus, je me demande par quel tour de passe-passe le maire de Belfort va réussir à écrire un nouveau cahier des charges pour faire baisser les prix des entreprises de 30%.

Mais nous devons rester vigilants. Si les travaux ne pourront débuter qu'en janvier, rien n'empêche le maire de procéder à l'abattage des marronniers dès la semaine prochaine, puisqu'il vient de déposer une déclaration préalable de travaux. Mais s'il agit ainsi, il s'exposera à la fureur des Belfortains. Je reste mobilisé et vigilant, avec tous ceux qui veulent s'opposer à ce projet néfaste pour Belfort. Nous ne lâcherons rien.

BANQUE DE FRANCE: UNE BELLE VICTOIRE

Depuis 2009, et avec les élus du groupe municipal « Un Nouveau Souffle pour Belfort », je dénonce publiquement le scandaleux achat des anciens locaux de la Banque de France (rue Aristide Briand) par la Ville de Belfort. 1,3 million d'euros pour acheter un bâtiment qui n'avait aucun usage pour la Ville, c'était une belle preuve de gaspillage d'argent public.

Depuis 2009, ce bâtiment devenu municipal était "une réserve foncière", sans aucune utilité communale... Pire que cela: le bâtiment se dégradait, et la Ville ne percevait aucune taxe d'habitation ou foncière... Comme mauvaise gestion on ne pouvait pas faire mieux.

Gêné par mes argumentaires, que je lui rappelais à chaque vote des budgets primitifs, le maire de Belfort, Etienne Butzbach, avait reçu une nouvelle attaque de ma part lors du conseil municipal du mois de juin. Au détour d'une ligne dans un budget supplémentaire, j’avais relevé que M. Butzbach envisageait de faire 480.000 Euros de travaux à la Banque de France pour simplement y emménager l'agence d'urbanisme du Territoire de Belfort, appelée à fusionner avec celle de Montbéliard à court terme. Le gaspillage total se portait à près de 2 millions d'euros !

Etienne Butzbach fait aujourd'hui machine arrière. Il a décidé de vendre la Banque de France à un privé, la société Imhotep, au prix exact où il avait acheté la bâtisse en 2009: 1.3 million d'euros. Imhotep aura l'obligation d'aménager le rez de chaussée pour l'agence d'urbanisme (contre un loyer annuel de 48.000 euros), et réalisera des appartements de standing dans les étages.

Je pousse vraiment un ouf de soulagement, car la Ville se débarrasse enfin de ce patrimoine qui n'avait aucun intérêt pour elle, et qui était le symbole de la mauvaise gestion du maire Etienne Butzbach.

Bien sûr, c'est toujours une bêtise que de vouloir installer l'AUTB dans ces locaux, bien sûr la Ville a perdu de l'argent dans l'affaire, mais pouvoir revendre au prix de 2009, malgré la dépréciation de l'immobilier ancien à Belfort, est un moindre mal. La décision de vente prise par le maire est une belle victoire pour nous: cela prouve qu'une action municipale d'opposition intelligente, et sur laquelle on ne lâche rien en relation avec les Belfortains, permet d'aboutir à un vrai résultat.

Chevènement-Butzbach: "une déclaration de guerre"

Christophe Grudler commente le communiqué de presse de Jean Pierre Chevènement, dans lequel celui-ci se sent trahi par Etienne Butzbach, maire de Belfort quittant le MRC pour le PS, et annonce qu'il ne le soutiendra pas aux élections municipales de 2014:

"Le communiqué de presse de Jean-Pierre Chevènement n'est pas une simple prise de distance avec son ex-poulain Étienne Butzbach. C'est une vraie déclaration de guerre.

On ne peut pas appeler autrement le fait de le traiter de menteur, et de refuser de le soutenir comme tête de liste aux prochaines municipales de Belfort en 2014.

Jean-Pierre Chevènement se sent trahi par M. Butzbach, et il a raison. Comme lui, je suis très attaché au respect de la parole donnée et à l'éthique. En politique, ce n'est malheureusement pas une valeur partagée par tous...C'est une des raisons pour lesquelles les gens s'éloignent de la politique.

Ce spectacle de règlement de compte politique, de division et de cuisine politicienne doit appeler à la responsabilité tous ceux qui veulent que les choses changent à Belfort.

Pour les municipales de 2014, nous devons tout mettre en oeuvre

pour constituer une liste unique de large rassemblement, avec un vrai projet pour l'avenir de Belfort et des Belfortains. Je mettrai toute mon énergie pour la réussite de ce projet."

Référendum: défense de rire

Christophe Grudler réagit aux incohérences du maire de Belfort:

"Les élus MRC et PC ont présenté au conseil municipal du 27 septembre une motion pour dénoncer le traité européen, et exiger un référendum national. Le maire a soutenu cette motion, qui n'a obtenu que 21 voix pour, 11 contre et 10 abstentions.

Le plus comique n'est pas là. Entendre Étienne Butzbach, le MRC et le PC exiger un référendum "afin de ne pas dessaisir le peuple de la question" est un plaisir de gourmet.

Qui à Belfort refuse d'organiser le référendum que nous exigeons sur la place d'Armes ? Étienne Butzbach, maire de Belfort.

Qui refuse le référendum que nous demandons sur Optymo 2 ? Étienne Butzbach, maire de Belfort.

Sa réponse: le seul référendum qui vaille, c'est le vote pour les municipales qui le "légitime" pour faire ce qu'il veut. Un sacré démocrate !

Mais pour le traité européen, il ne fait pas confiance au Parlement sorti des urnes, ni à ses nouveaux amis du PS ! Il veut que le peuple tranche !!

Et à Belfort, cela ne le gêne pas de "dessaisir le peuple" d'un référendum sur les grands projets d'aménagement.

La politique devrait être l'art de la cohérence. Avec Étienne Butzbach, c'est tout le contraire. C'est une fuite en avant, des zigs et des zags, et c'est Belfort qui trinque. Vivement 2014 et le "grand référendum des urnes".

Inondation au Mont: en finir avec le réseau vétuste

"Christophe Grudler s'associe à l'émotion qui a saisi les habitants du quartier du Mont suite à la rupture de la canalisation qui achemine l'eau de Mathay jusqu'au château d'eau du Mont.

Il est heureux qu'il n'y ait pas eu de blessés, et que des solutions de relogement aient été immédiatement trouvées pour les victimes de l'inondation.

Il faut également saluer les sapeurs-pompiers, les secours et tous les agents qui ont travaillé dur pendant la nuit et la journée, pour rétablir la situation.

"Je sais parfaitement que des ruptures de ce type sont imprévisibles, même sur des conduites neuves, car les mouvements de terrain et les micro secousses en sont souvent à l'origine.
Néanmoins, tout le monde sait que le réseau d'eau et d'assainissement est vétuste sur Belfort, et tout particulièrement sur les quartiers de la Pépinière et du Mont. Plusieurs ruptures importantes se sont déroulées ces dernières années.

Or, aujourd'hui la CAB investit sur les réseaux uniquement en préparation du chantier Optymo 2 et du chantier de la place d'Armes. Un million d'euros y sont consacrés cette année. Et rien n'a été fait sur les secteurs où les réseaux sont vétustes. Cela suscite une vraie incompréhension dans la population: 50 millions d'euros sur des projets contestables, et pas moyen de rénover ce qui le mérite vraiment !

Nous demandons à la CAB de faire un état des lieux précis des réseaux d'eau potable et d'eaux usées, et d'engager un vrai plan pluriannuel d'investissement pour tout remettre à niveau sur quelques années."