Pas de vente de la librairie Chapitre pendant l'été

Le PSE est suspendu jusqu'à la rentrée. Un répit à utiliser pour trouver une nouvelle solution afin de maintenir la librairie ?

Je continue à me mobiliser pour la librairie Chapitre de Belfort et ses salariés. Le commerce est appelé à fermer, son propriétaire national ayant décidé de vendre le fond de commerce au profit d'une boutique de téléphonie...

Lundi, je suis venu une nouvelle fois rencontrer le personnel, que j'ai assuré de ma solidarité dans ces moments difficiles. Le plus dur, et le plus inadmissible, est que ces personnes ne savent pas quand elles seront licenciées, et quand le magasin fermera. Il leur est donc impossible de planifier quoi que soit.

Mardi s'est tenu le Comité d'entreprise national des librairies Chapitre. La direction a annoncé que le PSE était suspendu jusqu'à la rentrée de septembre. Elle souhaite mettre à profit ce temps pour vendre les librairies qui ont un repreneur dans l'activité, et donc transférer au moins en partie les contrats de travail. Ce n'est pas le cas à Belfort puisque le repreneur est issu du monde de la téléphonie.

La suspension du PSE apporte un élément clair pour Belfort : c'est un nouveau sursis de plusieurs mois. En effet, il ne peut pas y avoir vente de la librairie de Belfort sans avoir recueilli l'avis du CE, qui ne se réunit plus avant la rentrée.

Je vais mettre à profit ce temps pour reprendre des initiatives. Le maire de Belfort a refusé de faire jouer le droit de préemption sur les fonds de commerce, ce que nous pouvons faire pour empêcher une nouvelle boutique de téléphonie de s'installer, et garantir la diversité commerciale du faubourg. Je le regrette, mais il y a d'autres façons d'agir.

Je propose de laisser faire la vente, puisqu'il n'y à plus juridiquement d'autres possibilités, et de trouver un nouveau local plus petit, et donc moins cher, à proximité de l'actuel. Il y aurait moyen d'y ouvrir une librairie de même style, en reprenant le personnel de Chapitre qui le souhaite. J'ai contacté le Ministère de la Culture qui apporte des aides conséquentes pour les projets de ce type.

Outre l'identification de locaux, il reste une condition à remplir : "trouver rapidement une personne motivée pour monter un projet de ce type, car si les élus peuvent aider à l'urbanisme commercial, ils n'ont pas vocation à faire du commerce à la place des commerçants".

Comments

[Rédigé par : blablacitoyen]

Continuez à vous battre, marre de cette invasion d'enseignes d'optique ou bancaires...
Un opticien va bientot s'implanter place corbis. Qui peut bien maitriser ces implantations ??