Le résultat de l’élection législative partielle de ce dimanche dans le Doubs (victoire étriquée du candidat PS contre la candidate FN) doit faire réfléchir tous les politiques.
Ils doivent à mon sens en tirer plusieurs enseignements, pas seulement dans le Doubs, mais également dans le Territoire de Belfort voisin, et bien au-delà.
1/ il faut s’attaquer aux vrais problèmes : la montée du chômage et de la précarité est insupportable pour nos concitoyens. C’est pour cette raison, par exemple, qu’un ouvrier sur deux vote FN. Ce n’est pas en les montrant du doigt que le problème sera résolu : s’en prendre au FN de façon incantatoire, ne sert à rien, il vaut mieux consacrer son énergie à agir autour du chômage et de tous les problèmes qui préoccupent nos concitoyens. C’est autour de cet objectif que nous devons nous rassembler localement entre républicains.
2/ Les Français ont deux attentes : ils veulent des attitudes politiques nouvelles et des réponses rapides aux problèmes posés. Ils veulent aussi que l’on arrête de les prendre pour des imbéciles. Par exemple, lorsque le chômage monte sous un gouvernement de droite, ce n’est pas grave pour l’UMP et c’est un scandale pour le PS. Et un mois après sous un gouvernement de gauche, les mêmes jouent des rôles inverses : ce n’est pas grave pour le PS et c’est un scandale pour l’UMP… A toi, à moi…ce courant alternatif, sans résultat, est terminé en France, il faut donc un modèle nouveau pour y parvenir.
3/ Il faut rassembler les forces : face à de tels enjeux, les Français doivent à nouveau croire à leur classe politique. Pour cela, il faut arrêter la politique politicienne, les egos surdimensionnés, les mensonges et la division. Dans le Territoire de Belfort, j’ai proposé l’Union et le Rassemblement depuis des mois ; j’ai tendu la main et le responsable départemental de l’UMP, M. Meslot, m’a craché dedans. Au lieu de consacrer ses forces à gagner des cantons « de gauche » (je n’aime pas cette expression, mais il l’utilise à longueur de journée), il vient même se présenter sur mon canton, pour essayer de me faire chuter, et tant pis si Yves Ackermann sauve son fauteuil de président, c’est pour lui secondaire…
Plus que jamais, je suis attaché à l’Union et au Rassemblement, et je continuerai à me battre pour qu’il existe. Cela passera par la marginalisation progressive de M. Meslot et par une union de tous les conseillers généraux qui veulent vraiment mettre en place une nouvelle majorité responsable à la tête de notre département.
Vive le rassemblement, et vive l’intelligence en politique !!!
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