Je me félicite de la décision de General Electric de relocaliser 400 emplois à Belfort.
Lors de son dernier passage à Belfort, Clara Gaymard nous avait clairement indiqué que l'investissement de GE en France, et à Belfort, serait proportionnel à la mobilisation des collectivités et de l'Etat à ses côtés. La fourniture d'une ligne de crédit pour les exportations de General Electric par l'agence publique française COFACE entre bien dans ce cadre, et Belfort en bénéficie pour ses fabrications de turbine. C'est une excellente nouvelle à l'heure où la ville doit faire face à un chômage galopant, et à une baisse du pouvoir d'achat de ses habitants.
Il s'agit là d'une première annonce qui, nous l'espérons tous, en appellera d'autres. Pour cela, il faut que le nouveau Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté s'investisse pleinement dans le renforcement de notre tissu industriel, en développant des aides et des formations vraiment adaptées aux besoins, notamment du marché mondial de l'énergie dont le redémarrage est annoncé.
Désolé, mais votre dernier commentaire avait été classé par erreur en "spam", et cela de façon automatique. C'est maintenant corrigé et il a été diffusé. Encore une fois toutes mes excuses. Christophe Grudler
Rédigé par : Christophe Grudler | 11 octobre 2015 à 11:11
Pourquoi les commentaires disparaissent ils Christophe ?
Rédigé par : feuillet | 18 septembre 2015 à 21:47
Personne n'est à une récup près, un certain NS avait lui sauvé ALSTOM... Décidément, si nos politiques actuels étaient à l'origine de ces 400 emplois, dont tous ne seront pas sur Belfort, on le dois beaucoup, une fois encore à l'intérêt économique des Américains et en partie aux accords entre la France et GE... Il serait judicieux, si nos élus locaux voulait se faire mousser un tantinet et en retirer quelques glorioles quelconques, qu'ils appuient les syndicats, notamment CGT, qui dans le prolongement du dossier Amiante, ont relancé une action Juridique sur le "délit d'anxiété"... GE, sachant, qu'il n'y couperait pas, au regard des jurisprudences déjà tombés sur le sujet, aurait fait une proposition à 10 000€ / personne concernée (et j'en suis, initiateur du fameux dossier Amiante)... La pour le coup, vous serviriez à quelque chose, plutôt que de vous trémousser de nouvelles, dont vous n'êtes ni les uns ni les autres à l'origine.... "Plus prosaïquement, ces décisions font suite à la cessation à la fin du mois de juin des activités de l’agence américaine de crédits à l’exportation Export-Import Bank. Cet organisme a vu sa capacité à octroyer des lignes de crédit expirer le 30 juin ; ses statuts n’ayant pas été renouvelés par le Congrès. Or, elle protégeait les exportateurs américains contre le risque de défaut de paiement des clients étrangers.
General Electric a précisé que la Coface, l’agence française de financement à l’export, avait accepté de pendre le relais et de suppléer l’Export-Import Bank en donnant son soutien à certains projets du groupe, en échange du transfert sur le site de Belfort d’activités de production représentant 400 emplois. A noter que, pour les mêmes raisons (la défaillance de la banque américaine), Boeing a prévu de délocaliser la finition de certains 737 en Chine.
Rappelons aussi que General Electric, dans le cadre des accords passés lors de la transaction avec Alstom, a l’obligation imposée par le ministère de l’Economie, de créer 1 000 emplois en France en trois ans. Le groupe américain fait ainsi d’une pierre deux coups."
http://www.vosgesmatin.fr/economie/2015/09/16/general-electric-pourrait-delocaliser-400-emplois-a-belfort
Rédigé par : feuillet | 18 septembre 2015 à 21:19