Je continue à suivre avec beaucoup d’intérêt la situation des riverains de la rue Strauss à Belfort, et notamment celles de MM. Abdi et Cardot, qui souffrent d’importantes infiltrations d’eaux pluviales sous leur maison. Je me suis rendu à nouveau chez eux il y a quelques jours en compagnie de mon délégué du quartier de la Pépinière, Alain Gradeler.
J’ai examiné avec beaucoup d’attention le rapport de l’expert hydrogéologique mandaté par Territoire Habitat. Concernant le cas particulier de M. Abdi, l’expert relève « un système de drainage et d’évacuation des eaux pluviales à revoir ». Contrairement à ce qu’estime Yves Ackermann dans sa lettre d’accompagnement, il n’est pas dit que « Territoire Habitat ne peut en aucun cas être recherché en responsabilité ». Afin de se protéger de tout risque de recours pour vice caché, il me semble logique que Territoire Habitat fasse à ses frais des travaux pour un nouveau système de drainage profond et d’évacuation des eaux pluviales, contre l’engagement de M. Abdi de stopper son action. Cette personne demande simplement un peu de respect et de considération, face à un problème réel : une maison minée par une importante humidité.
Le rapport d’expert relève également un « problème hydrogéologique général » sur le quartier de la Pépinière. Il est en effet important d’agir. Et plutôt que de voir le président de la Communauté d’agglomération (CAB) faire l’autruche sur ce dossier, je préférerais qu’il agisse.
Il faut que la CAB lance une vraie enquête hydrogéologique sur le quartier de la Pépinière. Il y a des sources naturelles qui descendent de tous les vallons (Bellevue, Bavilliers…), insuffisamment collectées par les réseaux publics sous les chaussées.
Le réseau de collecte des eaux pluviales, et des eaux usées, est complètement vétuste sur le quartier. La rue Strauss en est un des exemples, parmi de nombreux autres. Une expertise permettrait de voir où il faudrait prioritairement engager les travaux.
Dans ce cadre, il y a urgence à agir sur le cloaque qui se trouve au bout de la rue Flora Tristan, en contrebas du faubourg de Lyon et du cimetière israélite. Après la démolition du « château bleu », des immeubles ont été construits par le remblayage de milliers de mètres-cubes de terre. Ces terrains bougent encore. Au bas de la rue, il existe à chaque pluie un imposant marécage au milieu de détritus, comme le montrent les photos ci-dessous. L’eau peut atteindre 50 cm par endroit, créant un vrai danger pour les enfants qui s’y aventureraient. En plein été, moustiques et rats y pullulent. C’est indigne de Belfort. Il me semble urgent d’assainir ce terrain.
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