Ce mardi matin, le plan français en faveur de l’hydrogène a été présenté. Il s’inscrit pleinement dans la Stratégie hydrogène européenne et l’Alliance européenne pour l’hydrogène, sur lesquels j'ai travaillé, en tant que vice-coordinateur Renew Europe de la Commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie (ITRE) et rapporteur de la nouvelle stratégie industrielle européenne.
Je me réjouis des annonces du gouvernement français, présentées ce matin par le Ministre de l’Économie Bruno Le Maire, et la Ministre de l’Environnement Barbara Pompili. L’État a pris conscience de l’énorme potentiel de l’hydrogène propre pour l’avenir, tant pour l’économie, la création d’emplois, l’environnement, que pour l’autonomie énergétique de la France.
Je rappelle l’objectif de créer de 50 à 100.000 emplois dans l’hexagone.
Avec ce plan de 7 milliards d’euros, la France devient le pays qui investit le plus sur l’hydrogène en Europe, par rapport à son niveau de PIB. C’est la naissance d’une vraie filière hydrogène à la française.
Je me réjouis du fléchage du financement sur nos entreprises françaises qui innovent dans la filière hydrogène. Cela évitera les erreurs des précédents plans d’aide aux panneaux solaires par exemple, qui avaient renforcé… les fabricants asiatiques.
L’effort porté sur les mobilités montre clairement que c’est dans ce premier domaine que l’hydrogène peut s’imposer en France. Il faut clairement promouvoir les usages dans les transports : ferroviaire, maritime, automobile…
Aujourd’hui, en France, c’est principalement l’hydrogène gris - carboné - qui est utilisé. Il faut le remplacer rapidement par de l’hydrogène vert, pour tous nos usages industriels (raffineries, chimie…), en investissant massivement dans la production d’électrolyseurs.
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