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28 février 2013 à 09:00 dans Actualité, Culture | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
26 février 2013 à 09:25 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (14) | TrackBack (0)
Etienne Butzbach, maire de Belfort, a une nouvelle fois essayé de passer en force ce lundi en donnant l'ordre d'abattre les marronniers de la place d'Armes, faisant fi de l'opposition des Belfortains.
Je m'étonne qu'un maire de Belfort républicain se permette d'abattre ces arbres sans attendre le verdict du tribunal administratif de Besançon, que nous avons saisi. Il s'asseoit sur ce qu'en pense la Justice, mais il envoie un huissier de justice demander l'évacuation de la place d'Armes. Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais...
Les élus du groupe et l'association Un Nouveau Souffle pour Belfort se sont mobilisés depuis le début contre l'abattage de ces arbres et la casse de la place d'Armes à coup de sept millions d'euros. Ils ont appelé depuis le début à un rassemblement de toutes les forces au delà des partis et des associations. Ils ont appelé depuis le début à une mobilisation dans le calme et le respect des lois de la République.
Présents dès lundi matin sur place, avec des Belfortains venus spontanément, ils ont redit leur rejet de la violence verbale ou physique. Leur présence pacifique s'est déroulée dans cet esprit. Et si nous voulons demain exercer des responsabilités municipales, nous devons aussi agir de façon responsable. Ce sera ensuite dans l'urne, en toute légalité, qu'il faudra sanctionner Étienne Butzbach et ceux qui l'ont soutenu.
25 février 2013 à 19:06 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Ce jour, un arbre m'a dit:
Mes amis,
Ce soir, je vais mourir. J'avais pourtant cru que mon histoire d'amour avec
Belfort allait pouvoir encore se poursuivre de longues années. Des êtres sans
respect en ont décidé autrement, sous prétexte de modernité. Demain, je ne
verrai plus le soleil se lever derrière la roche du Château.
Avant de disparaître, écartelé par les bras d'une grue, fauché à ma base dans
la force de l'âge, je veux coucher avec vous quelques lignes qui, je l'espère,
seront éternelles. Portées par les vents, comme les pollens au printemps, ces
mots transmettront le souvenir de ce que j'ai été. Lorsque les derniers témoins
ne pourront plus raconter, elles rappelleront aux générations futures que j'ai
été là, fidèle veilleur de Belfort, protecteur tranquille des Belfortains,
comme tous mes autres amis.
Ces lignes et ce testament végétal sont puisés dans la force de mes racines,
ancrées profondément dans cette terre de Belfort, à laquelle elles
s'accrocheront jusqu'au dernier souffle lorsque l'arracheuse à la capuche noire
fera sa basse besogne, sûre de son impunité, fière d'attirer à elle des âmes
innocentes dont le seul pêché est d'avoir résisté au temps.
Je suis né à Belfort, il y a bien longtemps dans la famille des marronniers,
essence locale alors très prisée. C'était dans les années 1890. Jeune pousse à
la frêle consistance, je me suis installé là, sur cette place de la Vieille
Ville où bat le cœur de Belfort. Avec une trentaine de camarades, nous avons
été plantés par des hommes qui ne sont déjà plus de ce monde, victimes avant
nous du temps qui passe.
Sur cette place d'Armes léguée par Vauban, nous formions un bel alignement,
fiers et droits commedes troupes à la revue. Nous étions disposés en rectangle
comme la Garde des grognards de Napoléon, fidèles défenseurs de cette place,
résistants à toutes les agressions. Jusqu'à ce jour. Les arbres meurent mais ne
se rendent pas.
Les années ont passé et nous nous sommes tous fortifiés, prenant du ramage, de
la hauteur, de la splendeur. Nous avons tendu et tendu nos bras vers le ciel
pour offrir aux passants le meilleur abri possible, contre le soleil ou contre
la pluie. Nous avons tout vu à nos pieds, la guerre et la paix, l'amour et la
haine, la joie et la peine, la vie et la mort...
La vie venait tout d'abord de la cathédrale Saint-Christophe, que l'on appelait
alors la basilique. Tous ses baptêmes, ses mariages, cette joie, cette foule
sur le parvis de l'église. Il y avait la même liesse pour les mariages à la
sortie de l'hôtel de ville.
Il y avait les participants à ces fêtes, et ceux qui les observaient depuis la
place, debout dans la fraîcheur de notre ombre, assis sur un banc "art
nouveau" ou sur les marches du kiosque à musique.
La peine et le mort venaient des obsèques à Saint-Christophe, des longs convois
funéraires, des familles en noir consolées par des amis ou par le doux vent qui
agitait nos frondaisons, comme un souffle d'éternité, un message de l'au-delà
rassurant les vivants.
La place d'Armes c'était bien sûr les terrasses ombragées les jours d'été.
Devant le monument Quand Même de Mercié, fièrement surélevé par un parterre de
belles fleurs, les jeunes et moins jeunes se rafraichissaient autour d'un
sirop, d'une eau ou d'un demi de bière... Nous étions les témoins indiscrets de
ces discussions douces ou enflammées, vigoureuses ou amoureuses, dont les mots
les plus discrets étaient confiés à nos épais branchages.
La place d'Armes c'était aussi la fête. Pendant près de 30 ans, à la Pentecôte,
elle résonnait au rythme du Festival international de musique universitaire.
L'inauguration de ce FIMU, le dimanche à 11 h près du kiosque à musique,
permettait à chacun de profiter de notre ombre lorsque le chaud soleil faisait
sentir ses effets. La musique s'élevait vers le ciel, guidée par nos
branchages.
La place d'Armes, c'était aussi le rituel du dimanche matin. Les gens allant à
la messe de 11 h, allant acheter le pain ou le journal, buvant un verre dans
les différents établissements, avant de rentrer chez eux pour le repas
dominical.
La place d'Armes c'était aussi le marché aux puces. Notre place ancienne en
était le coeur. Les chalands bigarrés, les collectionneurs, les chineurs, les
objets posés pèle mêle à même le sol. Que de souvenirs sous nos frondaisons……
La place d'Armes c'était aussi la rencontre de toutes les générations. Les
personnes âgées se reposaient sur les bancs, en observant les enfants qui
couraient pour jouer ou pour ramasser nos coques de marrons, dont ils faisaient
ensuite des petits bonhommes assemblés par des allumettes. Les parents faisaient
leurs courses chez le boucher, l'épicier, le teinturier, le marchand de tabac,
dont l'échoppe était déjà là au moment de notre plantation.
Tout ce temps là est maintenant révolu. Place à la froide modernité, sans
saveur, sans tradition, sans imaginations... "Du passé faisons table
rase" ont dit quelques édiles irascibles qui se sont fichus éperdument des
pétitions signés par des milliers de Belfortains pour nous défendre.
Ces élus qui pensent tout savoir ont d'abord arraché nos bancs anciens, nos
poubelles stylées. Ils ont coupé nos réverbères, interdit le stationnement,
retiré la boîte aux lettres...Dans quelques heures, ce sera notre tour, et
après nous la statue Quand Même sera mise à bas, abattue de son piédestal.
Mon heure est venue, alors que j'aurais pu rester encore avec vous une bonne
trentaine d'années. Je suis fier de ce que j'ai été. Je pars sans haine, même
si je souhaite du fond du cœur que nos bourreaux paient un jour le prix de
notre sacrifice.
Amis belfortains, passants de la Vieille Ville, n'oubliez jamais vos vieux
marronniers, serviteurs fidèles qui ne demandaient qu'un peu de respect.
24 février 2013 à 20:50 dans Actualité, Aménagement | Lien permanent | Commentaires (21) | TrackBack (0)
Ca y est, les Belfortains reçoivent
dans leur boîte aux lettres, quartier après quartier, le volumineux bilan de
l'action municipale d'Etienne Butzbach : 64 pages d'un Belfort Mag exceptionnel
tout à sa gloire, et très coûteux (nombre de pages + distribution à part dans
25.000 boîtes aux lettres).
S'il avait voulu faire des économies, Étienne Butzbach aurait pu faire le bilan de son action au Conseil régional de Franche-Comté: un timbre poste aurait suffi.
Mais non, là c'est du sérieux, il fallait bien 64 pages pour faire le bilan de "cinq années d'une révolution douce". La révolution de velours, ce sera dans les urnes - mais contre lui - en mars 2014...
Vous avez sans doute feuilleté ce bilan, domaine par domaine. Rien ne vous a choqué ? Des dizaines de textes très technocratiques et des centaines de photos (pour lesquelles on n'a pas demandé le droit à l'image aux gens qui y figurent). Mais surtout un effroyable sentiment de solitude pour Étienne Butzbach...
Il signe l'édito, en photo sur la page 2. On pouvait imaginer que pour tous les thèmes (économie, urbanisme, sport, culture, environnement...) on allait retrouver en photo et signature chacun de ses adjoints. Mais non, aucun nom...même dans la tribune du groupe majoritaire "Unis pour Belfort" !
C'est le signe que le maire est seul, sans équipe, "uni avec lui même".
Et cela montre qu'il n'a plus confiance en personne, en rédigeant seul avec les services ce bilan incomplet et sans nuance.
Évidemment pas un mot sur le chômage qui monte, la population qui baisse, les commerces qui souffrent...Vous trouverez sur ce blog toutes les critiques et propositions que nous faisons sur ces thèmes et sur d'autres. Nous présenterons bientôt ici un bilan complet et un suivi des promesses de 2008 de l'actuel maire.
Ne vous laissez pas abuser par ce bilan qui n'est pas aussi rose que le Lion qui s'affiche à la Une de ce numéro de Belfort Mag !
Belfort va encore en voir de toutes les couleurs pendant un an. Puis les élections municipales permettront à tous les Belfortains de dire ce qu'ils pensent de ce bilan. Ce sera l'occasion de présenter des idées nouvelles pour que l'avenir de Belfort soit à nouveau un bel espoir.
22 février 2013 à 09:59 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Je me félicite aujourd'hui du large soutien qui s'engage autour de ma stratégie de rassemblement initiée il y a maintenant deux ans dans le cadre des élections municipales de mars 2014 à Belfort. Je me félicite notamment du soutien des deux députés du Territoire de Belfort, Michel ZUMKELLER et Damien MESLOT. Je tiens à leur apporter toute ma reconnaissance et mes remerciements chaleureux.
Cette stratégie obéit à plusieurs considérations. La première est que Belfort retrouve une respiration démocratique car il n'est plus tolérable qu'un même clan détienne tous les pouvoirs locaux depuis près de 40 ans. La seconde, que notre ville de Belfort, de par son histoire, par sa culture, par sa sociologie ouvrière et industrielle, puisse retrouver une nouvelle dynamique économique et culturelle. Enfin, et surtout les Belfortaines et les Belfortains doivent compter sur des élus disponibles, à l'écoute de leurs préoccupations quotidiennes afin de mener des projets de ville adaptés aux enjeux d'aujourd'hui et de demain.
Des groupes de réflexion vont être constitués avec l'ensemble des composantes des formations politiques, l'UMP, l'UDI, le Modem, Cap 21 et tous les autres mouvements qui auront une volonté d'alternance municipale. Tout le monde est le bienvenu.
Bien sûr, tout n'est pas réglé. Les négociations sont en cours - comme c'est naturel. La réunion de lundi soir, qui donne suite à d'autres qui n'ont pas été médiatisées, n'est qu'une étape sur ce chemin. Les négociations doivent se poursuivre dans un climat de confiance et de bonne volonté tant au niveau national que local.
Ayant pleinement conscience des immenses enjeux qui attendent la ville de Belfort, je confirme à l'ensemble des habitants de Belfort et de son agglomération que je saurai prendre mes responsabilités le moment venu, à l'écoute de tous pour un avenir meilleur pour notre ville.
19 février 2013 à 17:00 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Avec ma collègue Julie de Breza, je révèle aujourd'hui dans la presse régionale les conditions de la vente discrète à un marchand de biens belfortain - avec la bénédiction de la mairie qui n'a pas preempté - du site de la centrale laitière des Forges. 3 hectares de terrain pourtant stratégique pour l'avenir de la ville...
Nous dénonçons l'absence de transparence devant cette transaction, qui n'a jamais été évoquée en conseil de quartier, ni devant le conseil municipal de Belfort.
Nous demandons un vrai aménagement concerté avec la population, dans le respect de cette zone naturelle, résidentielle et de loisirs.
Si vous voulez en savoir plus sur les conditions de cette vente, et sur les projets que nous avons pour ce site, nous vous invitons à une soirée-débat ouverte à tous, avec notre association de soutien "Nouveau Souffle pour Belfort" ce mardi 19 février à 20 h 30 à la Maison de quartier des Forges, sur le thème "Quel avenir pour le site de la centrale laitière ?". Entrée libre, ouvert à tous.
17 février 2013 à 14:15 dans Actualité, Aménagement, Développement durable, Emploi, Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Avec la disparition de Jean DUPLAIN c’est une nouvelle page d’Histoire de notre département qui se tourne. En effet, Jean DUPLAIN était l’un des derniers survivants des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) du groupement du Territoire de Belfort.
A l’automne 1944, alors qu’il n’avait que 17 ans, il prit une part active à la Résistance, dans des conditions difficiles, au sein du maquis de la Haute Planche (sur les hauteurs de Giromagny, entre le Territoire de Belfort et la Haute-Saône), juste avant la Libération de notre département par la Première Armée de De Lattre de Tassigny.
Je tiens à rendre un vibrant hommage à Jean DUPLAIN qui consacra toute son énergie et son dynamisme à porter haut la mémoire de la Résistance locale.
Pendant plusieurs années, il fut le secrétaire général de l’amicale des anciens F.F.I du Territoire de Belfort. Avec son compagnon d‘arme Jean LOMBARD, infatigable, il se faisait un devoir d’être présent aux cérémonies patriotiques et commémoratives. Il attachait une importance particulière au témoignage dans les lycées et collèges de la région; à ce titre, il avait participé à l’élaboration du Chemin de la mémoire du maquis de la Haute-Planche, avec le collège de Giromagny et le Souvenir français section de Giromagny.
Il était aussi très attaché à sa Vieille Ville de Belfort, où il résidait, quartier au cœur de mon canton où j’ai souvent échangé avec lui. Sa sympathie et la courtoisie nous manqueront.
A son épouse, à ses enfants et toute sa famille, je présente mes condoléances émues.
16 février 2013 à 07:34 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Guerre interne, suspicion d’adhérents bidons, mouvements financiers manquant de transparence… Je m’inquiète de ce qui se passe au sein du CDAFAL, la principale association siégeant au sein de l’UDAF 90. Tout cela n’est pas un service rendu à l’UDAF, ni aux personnes qui doivent bénéficier de sa protection.
Depuis quelque temps, l’UDAF 90 est au cœur d’une mini-tempête. La raison me semble simple. Une des composantes du conseil d’administration, le CDAFAL , a pris la majorité au sein de l’UDAF à l’époque de Jean-Marie Bonnemayre, ancien directeur de cabinet de Christian Proust. Depuis le départ de ce dernier pour le sud de la France, j’ai l’impression que tout est bon pour que le CDAFAL garde sa majorité au sein de l’UDAF. (Nota : Jean-Marie Bonnemayre est parti à Pau, et est aujourd’hui président national du CNAFAL).
L’UDAF est une institution reconnue d’utilité publique, qui fédère les associations familiales du Territoire de Belfort. Son conseil d’administration est composé des différentes associations départementales (CNFAL, CSF, APF, ADAPEI, etc.), au prorata du nombre de leurs adhérents déclarés. Le nombre d’adhérents détermine également une subvention d’Etat (qui est d’environ 8 euros par adhérent et par an) versée à chaque association.
Or, il semblerait que le nombre d’adhérents des deux associations constituant le CDAFAL (l’AFL Belfort et l’AFL Territoire de Belfort) ait été artificiellement gonflé ces dernières années. Des « adhérents » ne sont pas au courant qu’ils sont membres, d’autres se souviennent avoir payé une cotisation il y a cinq ou six ans… Aide scolaire aux collégiens, participation à la bourse aux livres de la FOL (qui n’existe plus depuis 7 ans) aurait généré une cotisation d’office, parfois restée active jusqu’à ce jour, sans renouvellement.
Louisette Bonnet, présidente de l’AFL Belfort, déclarait 133 adhérents en 2011. En 2012, après des relances et un contrôle strict, ils n’étaient que 47. Maguy Bartholomey, présidente de l’AFL du Territoire de Belfort, déclarait plus de 470 adhérents…Combien sont authentiques ?
Ce qui est grave, c’est que le nombre d’adhérents déclarés fixe automatiquement une subvention à l’association en question. Il détermine également le nombre de voix au conseil d’administration de l’UDAF, et donc la présidence.
Par ailleurs, des mouvements de fonds entre ces associations font l’objet d’une vraie polémique en interne. Dans une lettre de recadrage à Maguy Bartholomey, président de l’AFL Territoire de Belfort, le président national du CNAFAL Jean-Marie Bonnemayre dénonce ces dysfonctionnements et évoque le fait que cela puisse finir devant les tribunaux (lettre jointe). Une façon d’ouvrir le parapluie, et de se désolidariser publiquement du fonctionnement de son association locale?
Le trésorier adjoint de l’AFL Territoire de Belfort , M. Saïd Meftah, a signalé des faits graves au préfet du Territoire de Belfort (lettre jointe). Ce dernier a transmis au procureur de la République. Il s’interroge notamment sur le fait qu’il n’a pas pu avoir accès à toutes les pièces comptables et sur l’usage réel de chèques-vacances…
Face à cette situation grave, je souhaite que la lumière soit faite, et qu’un climat apaisé revienne le plus vite possible à l’UDAF du Territoire de Belfort. Pour cela, un audit financier s’impose dans les associations concernées. Un audit de fonctionnement doit également se dérouler pour vérifier s’il y a eu, ou non, fraude à la déclaration des adhésions. Sur ces bases saines, un nouveau conseil d’administration de l’UDAF pourra se mettre en place, et remplir sa mission prioritaire, d’utilité publique : venir en soutien aux familles qui en ont besoin.
Lettres jointes:
15 février 2013 à 18:45 dans Actualité, Démocratie, Justice | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
L'association des paralysés de France a fait paraître son "Baromètre de l'accessibilité 2012", dans lequel elle classe les chefs-lieux de département Français. Il permet de mesurer l'avancement de la mise en accessibilité de 96 villes, dans le cadre de la loi de 2005.
Belfort est classé en deuxième position, ce qui est un bon résultat et je m'en réjouis.
J'en suis satisfait, car il participe à l'amélioration de l'image de notre ville, et nous en avons besoin.
J'en suis satisfait, car il signifie que les Handicapés sont moins pénalisés à Belfort que dans d'autres villes, du moins sur les critères jugés dans ce classement.
Bravo donc à toutes celles et tous ceux qui ont participé à ce bon résultat: associations de handicapés, commerçants de proximité et centres commerciaux, établissements publics (poste,...), ville, département, car il s'agit bien d'un effort collectif.
Mais ce baromètre n'est qu'un outil de suivi de l'évolution, qui traite du minimum, et ne juge pas sur l'ensemble de la situation dans la ville. Et, malheureusement, nous ne pouvons pas nous réjouir de la situation globale des handicapés à Belfort. En effet, beaucoup reste à faire, en terme d'accessibilité à tous les bâtiments publics, en terme de transports, en terme d'accueil des touristes handicapés.
Et je suis inquiet pour l'avenir, notamment à cause du projet Optymo2.
En effet, Optymo2 ne s'inscrit absolument pas dans un schéma d'amélioration pour les handicapés.
Tout d'abord, depuis 1 an, les handicapés vivent une véritable galère pour se déplacer en ville à cause des travaux. Et cela va durer encore 1 an.
Ensuite, le Projet Optymo2 n'améliorera pas les déplacements en bus des handicapés moteur. Mais, au contraire, les choix qui ont été faits les pénaliseront directement:
- difficultés de circulation en voiture,
- baisse de l'offre de stationnement,
- suppression du drive de la rue Strolz,
- diminution des commerces de proximité.
Enfin, plutôt que d'investir 50 millions dans Optymo2 et la place d'Armes, la ville aurait mieux fait d'en consacrer une partie pour répondre aux nombreux besoins d'amélioration de l'accessibilité, et en particulier dans les quartiers périphériques qui sont vraiment délaissés dans ce domaine.
L'amélioration des conditions de vie des handicapés est un enjeu majeur pour l'avenir, et nous ne devons pas nous contenter du minimum. Notre ville doit mettre en place, dans ce domaine, une véritable politique, qui réponde aux besoins de tous, où qu'ils vivent à Belfort, et quel que soit leur handicap.
Vous pouvez accéder au rapport complet de l'APF sur en cliquant sur ce lien: http://www.apf.asso.fr/
Vous pouvez également trouver quelques réponses aux questions du baromètre sur la page Facebook de l'APF 90, qui montrent bien que la situation doit être améliorée: Lien vers Facebook APF90 ..
12 février 2013 à 14:35 dans Actualité, Aménagement, Transport | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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