Je dénonce l’inaction d’Etienne Butzbach, maire de Belfort, qui a laissé à la rue l’association Croix Bleue. Celle-ci rend pourtant une vraie mission de service public. Sans solution à Belfort, elle part s’installer à Danjoutin après 100 ans de présence dans la Cité du Lion.
Au mois de décembre dernier, j’avais apostrophé Etienne Butzbach, maire de Belfort, sur la situation de la Croix Bleue de Belfort, obligée de quitter ses locaux de la rue de la Savoureuse à Belfort au 31 mars 2013, sans que le maire de Belfort ne s’en préoccupe le moins du monde.
Au regard de l’œuvre importante menée par cette association pour lutter contre toutes les addictions, ce qui est une véritable mission de service public, j’écrivais : « J'interpelle aujourd'hui publiquement le maire de Belfort. À la veille de Noël, fête de la fraternité et de la solidarité, je lui demande de s'investir sur ce dossier, afin de trouver une solution rapide pour la Croix Bleue de Belfort. »
Questionné par la presse régionale, Etienne Butzbach a répondu en décembre que « bien évidemment » il ne laisserait pas à la rue une telle association. C’est pourtant bien ce qu’il a fait.
Le maire de Belfort a laissé faire les choses. Ni lui, ni ses services n’ont repris contact avec la Croix Bleue de Belfort pour trouver une solution. Et pourtant l’association avait écrit, avait été reçu par les services il y a de longs mois. Risquant de se trouver à la porte le 31 mars, l’association a finalement trouvé une solution de repli – onéreuse – en louant une salle paroissiale à Danjoutin. La Croix Bleue et Belfort, c’est donc fini après plus de 100 ans de vie commune.
C’est inadmissible que le maire de Belfort n’ait rien fait sur ce dossier. Ce n’est pas ma vision de la fonction. Le maire doit faire sienne les valeurs de solidarité, tout particulièrement pour les Belfortains qui souffrent. M. Butzbach, qui revendique une étiquette sociale, n’a en fait que du mépris pour ces associations autonomes, qui rendent pourtant d’éminents services à la Ville. Le maire doit aussi avoir une seule parole. S’il dit qu’il s’en occupe, il doit vraiment s’en occuper.
J’ai cependant « l’intime conviction » que la séparation n’est que provisoire. Je ferai tout ce que je peux pour que d’ici un peu plus d’un an cette association soit dignement à nouveau accueillie à Belfort, comme toutes les associations d’entraide et de solidarité devraient l’être.
Lire mon article précédent sur ce sujet : http://grudler.typepad.fr/blog/2012/12/au-chevet-de-la-croix-bleue.html
Monsieur Butzbach et la grande majorité de son conseil se sont définitivement disqualifiés aux yeux des Belfortains. Il a été élu sur un quiproquo mais le fait d'avoir été mal élu ne lui donne pas le droit de mal gouverner. Le social et le soutien aux défavorisés n'est que palabre et seul son action dans le domaine à valeur d'exemple alors que les associations apolitiques sont antérieurs à la municipalité. Chaque fois que l'homme engage sa parole c'est pour mieux la trahir (place d'armes, ect...) et il voudrait cumuler les mandats et voir sa charge de maire renouveler. S'il a un peu d'amour propre qu'il arrête et évite la pantalonnade finale de 2014: il restera dans l'histoire locale comme le pire de nos administrateurs!
Rédigé par : zorro90 | 18 mars 2013 à 14:37
Comme toujours il y a de l'argent pour des travaux "pharaoniques" dans tout Belfort, mais aucune enveloppe pour le rachat de locaux d'une association d'utilité publique, et de solidarité ... mais ces termes ont-ils vraiment encore une valeur actuellement à Belfort auprès de M. Butzbach et son équipe ?... permettez moi d'en douter ...
Rédigé par : La lionne de Belfort | 18 mars 2013 à 00:14